En 1981, la bande-dessinée franco-belge connaît son âge d’or. La science-fiction et la fantaisie ont le vent en poupe. Bilal, Bourgeon, ou les frères Schuiten se révèlent les uns après les autres. Mœbius et Jodorowsky publient le premier tome de L’Incal, RanXerox montre enfin le bout de sa carcasse cybernétique, et Loisel planche déjà, avec Le Tendre, sur ce qui deviendra La Quête de l’Oiseau du Temps.
En 2007, The Guardian fait un classement des 40 meilleurs réalisateurs vivants. En douzième position, juste au-dessus de Béla Tarr, Wong Kar-Wai, Perdo Almodovar, Todd Haynes et Quentin Tarantino, nous trouvons Lynne Ramsay.
Il y quelques jours, L’American Cinematheque a mis en ligne sur YouTube un court métrage inédit d’Agnès Varda, La Petite Histoire de Gwen la bretonne, un an après la disparition de la réalisatrice- photographe.
En 1967, David Lynch est étudiant à la Pensylvania Academy of Fine Arts. Artiste plasticien et peintre comme il convient, il possède déjà un patte artistique notable, identité torturée qui le conduit à envisager une série de variations picturales, autour du thème de la fusion des corps et des machines (notamment, des corps de femmes).
Si le réalisateur américain Edmund Elias Merhige s’est illustré par une pincée de thrillers grand publics (deux en réalité : L’Ombre du Vampire en 2000, et Suspect Zero en 2004), sa renommée n’est due qu’à un seul et unique métrage, dont le titre reste pour certains synonyme de « film culte », à l’image d’un Tetsuo (Shin’ya Tsukamoto, 1989) ou d’un Eraserhead (David Lynch, 1977), avec lesquels il partage nombre de caractéristiques : Begotten, sorti en 1991.
Hasard du web. La Table, réalisé par Eugène Boitsov, film d’école de la Poudrière, vient de rejoindre la Toile. Le film a reçu le Prix Format Court au Festival Premiers Plans d’Angers 2017 dans la catégorie des « Plans animés ».
La fin des années soixante, et le début de la décennie soixante-dix furent, au Japon comme ailleurs, mouvementées. Les traumatismes de la guerre et l’invasion américaine ont laissées des meurtrissures profondes dans la population. Les mœurs changent. La modernité, économique et idéologique, est en train de transformer le pays.
En 1958, paraît le magnum opus d’André Bazin : Qu’est ce que le cinéma ?. En tête de l’ouvrage, un petit texte déjà paru dans dans l’indifférence générale en 1944 : « Ontologie de l’image photographique ».
En 2003, le cinéaste Gus Van Sant dévoile son dernier-né : Elephant. Inspiré de l’un des faits divers les plus traumatisants de la récente histoire américaine, la fusillade de Columbine, le film se fixe comme objectif de retranscrire le malaise global qui couve toute une génération de lycéens, et, plus universellement, cette période intermédiaire, difficile pour beaucoup, que l’on nomme adolescence.
Oscar du meilleur film étranger en 2015 (Ida de Pawel Pawlikowski), deux nominations de suite dans la même catégorie (Cold War de Pawlikowski en 2018 et La Communion de Jan Komasa en 2019), le cinéma polonais fait de plus en plus parler de lui. Et cela concerne tout aussi bien le court-métrage.
Samedi 8 février 2020, le palmarès du 42ème Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand a été rendu public, l’occasion de dresser un état des lieux de la production internationale. Pour cette nouvelle édition, nous avons choisi d’orienter nos regards vers la compétition Labo, censée regrouper à elle seule les œuvres les plus audacieuses et les plus étonnantes, toutes ces pépites un peu trop rebelles incapables de rentrer dans la moindre case.
Chien bleu fait partie des 5 derniers films lauréats aux César 2020 dans la catégorie Meilleur court-métrage . Il a aussi été présenté l’an passé au festival de Clermont-Ferrand dans les catégories Programme jeune public et en compétition nationale. Ce court métrage a été réalisé par Fanny Liatard et Jérémy Trouilh. Ces deux réalisateurs ont déjà travaillé ensemble pour les courts-métrages Gagarine en 2015 et La République des enchanteurs en 2016.
Cette édition 2020 du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a pris, comme chaque année, sa part de risques. Entre autres films audacieux, le public clermontois a découvert le dernier-né du réalisateur britannique Robert Morgan. Tomorrow I Will Be Dirt avait, dès le départ, tout pour intriguer.
Dans son deuxième court-métrage, La Veillée, en sélection nationale à Clermont-Ferrand, Riad Bouchoucha raconte le malaise de Salim qui étouffe dans le petit appartement familial et ne trouve pas le calme et l’intimité auxquels il aspirait pour veiller le corps de sa mère.
Il est des vérités difficiles à expliquer aux enfants. Rien n’arrête pourtant la marche de l’horreur, et nul, malgré son âge, n’est épargné. Comment un père ou une mère peuvent-t-ils mettre en garde leur fille de sept ans contre des dangers qu’elle ne peut pas même concevoir ?
Ce lundi 13 janvier 2020, les nominations aux Oscars 2020 ont été annoncées. Côté courts, 15 films (5 par section : fiction, animation, documentaire) ont été choisis par les membres de l’Académie. Le 9 février prochain, à L.A., les gagnants de chaque section seront connus.
Après vous avoir proposé une sélection de courts shortlistés aux Oscars 2020 côté fiction et documentaire, voici la liste des 10 courts shortlistés à l’Oscar du Meilleur Court d’Animation 2020. Bonne info, à nouveau : 4 films sont visibles dans leur intégralité sur la Toile.
Quelques jours après avoir publié la liste des 10 courts shortlistés à l’Oscar du Meilleur Court de Fiction 2020 (dont 6 sont visibles en ligne), voici la liste relative aux 10 courts en lice pour l’Oscar du Meilleur Documentaire. Bonne info, à nouveau : 5 films, soit la moitié des films shortlistés, peuvent être vus sur la Toile.
Les courts-métrages shortlistés pour les Oscars 2020 (fiction, documentaire et animation) ont été annoncés la semaine dernière. Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir la liste des 10 films en lice pour l’Oscar du meilleur court-métrage de fiction.