Archives par mot-clé : Vidéothèque

Merci Cupidon de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

Merci Cupidon de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy

Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Rémy réalisent ce premier court-métrage en 1994. Fans de Tati (le désaxé par excellence) et du clown Etaix, ils se sont rencontrés dans les années 80 à l’école Jacques Lecoq dont la formation s’articule autour du mime et de l’expression corporelle. Depuis lors, ils ne cessent d’invoquer les grands noms du burlesque. Et pourtant…les trois réalisateurs tiennent le pari d’inventer, à partir de ces citations, leur propre langage visuel. A la maladresse des corps et des sentiments, répond une rigueur certaine de la mise en scène.

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

L’Étrange Festival a envahi une nouvelle fois le Forum des Images de Paris du 2 au 11 septembre dernier avec une sélection pleine de bruit et de fureur. Année après année, Frédéric Temps, le délégué général, et son équipe continuent de présenter à un public toujours plus nombreux une programmation hétéroclite et internationale en marge du cinéma dit « grand public ». Comme l’affirme l’édito de l’édition 2011 « ce parti pris (car c’en est un) a probablement longtemps expliqué « l’irrespectabilité » de la manifestation auprès d’une certaine presse, d’un certain pouvoir ou de certaines institutions. »

L’Etrange Billet N°4

L’Etrange Billet N°4

Aujourd’hui, exercice de style pour Joe Tunmer et la BBC, avec un “Lip Dub domestique” sur un standard de jazz, Conversation Piece de Rex Stewart. Pendant ce temps, une jeune équipe d’animateurs français crée l’entreprise Telegraphics qui, à force d’expérimentations sur la matière, se trouve capable de reproduire l’ensemble des éléments qui constituent la réalité…

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Poétiques sont ses films, prolifique est son œuvre. De passage à Paris cet été, Koji Yamamura, peut s’enorgueillir d’avoir un long travail en court derrière lui. Dialogue franco-japonais autour de la création et de la découverte avec l’auteur de « Mon chef » (Atama Yama, en V.O.), lauréat du Grand Prix d’Annecy en 2003.

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard sont les deux réalisateurs du moyen métrage « Kaydara », Fan Film ultime sur l’univers de « Matrix », présenté en avant-première au Festival Mauvais Genre. Ils viennent de passer six ans en autarcie dans la conception de ce film et nous en parlent plus en détail.

Jonas Odell : « Dans mes films, j’essaie de laisser les personnages exprimer ce qui leur tient à cœur dans leurs propres histoires »

Jonas Odell : « Dans mes films, j’essaie de laisser les personnages exprimer ce qui leur tient à cœur dans leurs propres histoires »

Jonas Odell vit et travaille à Stockholm. L’homme est connu pour ses films-témoignages, ses effets miroir, ses couleurs psychédéliques, ses images monochromatiques, ses collages d’éléments et son sens du graphisme hors du commun. Bref entretien autour du documentaire animé, des images vides et de l’expérimentation.

Jonas Odell ou la profitable élasticité de l’être

Jonas Odell ou la profitable élasticité de l’être

Réalisateur de films documentaires animés de pubs et de clips, Jonas Odell décline la forme courte en diversifiant les genres et les styles au gré de ses envies. En mars dernier, le Suédois présentait « Tussilago », son dernier film, au festival Anima et ajoutait ainsi une nouvelle corde à son arc en devenant le lauréat du Prix Format Court pour le Meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Avant-goût de l’œuvre d’un artiste aux multiples facettes.

La inviolabilidad del domicilio se basa en el hombre que aparece empuñando un hacha en la puerta de su casa d’Alex Piperno

La inviolabilidad del domicilio se basa en el hombre que aparece empuñando un hacha en la puerta de su casa d’Alex Piperno

Sélectionné à la 50ème Semaine de la Critique à Cannes en 2011, le court métrage d’Alex Piperno au titre imprononçable « La inviolabilidad del domicilio se basa en el hombre que aparece empuñando un hacha en la puerta de su casa » est un plan large fixe de 7 minutes sans dialogue. C’est un film éprouvant et caustique qui nous questionne sur la sécurité de nos « chez soi ».

Music For One Apartment And Six Drummers de Ola Simonsson et Johannes Starjne Nilsson

Music For One Apartment And Six Drummers de Ola Simonsson et Johannes Starjne Nilsson

Depuis 1992, deux enfants terribles suédois, Ola Simonsson et Johannes Starjne Nilsson, commettent des « attentats » filmiques. A quarante ans passés, les deux amis (qui se connaissent depuis l’enfance) n’en ont visiblement pas fini de jouer les sales gosses joyeux. « Music for One Apartment and Six Drummers », signé par ces trublions nordiques en 2002, est désormais devenu un classique du court métrage.