Tondre l’herbe. Ramasser les poubelles. Laver des chaussures. Sourire devant un appareil photo. Tant de gestes banals reproduits par des anonymes. Et pourtant. Des gestes accomplis dans un lieu loin d’être anodin : les camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
Sacha Feiner et son bras droit, Chloé Morier, nous parlent de leur premier film « Un Monde meilleur » qui a été projeté au dernier Festival européen du film court de Brest après avoir écumé les festivals aux quatre coins du globe et remporté notamment le prix du meilleur réalisateur au HollyShorts Film Festival de Los Angeles.
Ce samedi 21 décembre, le Festival de Cannes participe au Jour le plus Court. Pendant 24h, visionnez en exclusivité la Palme d’or du court métrage et les films d’écoles primés à la Cinéfondation en 2013 sur le site du festival.
En titrant son film « Anima » (emprunt à Jung) et en l’ouvrant par une citation sur le mystère du monde et la folie des actions humaines (formulé par Carlos Castaneda, inspirateur controversé du new-age), on attend du film de Simon Gillard une complexité du développement. Il n’en est rien.
Simon Gillard est venu présenter « Anima » au festival de documentaire Filmer à tout prix au mois de novembre. Il en est reparti avec le Prix des Ateliers d’Accueil WIP-CAB et le Prix Format Court. Nous l’avons rencontré en compagnie de sa chef opératrice, Juliette Van Dormael, en prévision de la projection du film ce jeudi 12 décembre au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).
Auteur d’une poignée de courts métrages grindhouse à l’humour ravageur et à l’imagerie furieuse, mais aussi du moyen métrage « Le Réserviste », hommage vibrant aux actioners eighties déviants, Mathieu Berthon a répondu à nos questions lors de son passage à Court Métrange pour présenter le film « Feed To Kill », sélectionné en hors-compétition. Découvrez un réalisateur passionné qui, faute de ne rentrer dans aucune case, s’est créé la sienne et l’investit avec acharnement. Découvrez un réalisateur passionné qui, faute de rentrer dans aucune case, s’est créé la sienne et l’investit avec acharnement.
En prévision de ses cinq ans, Format Court bénéficiera d’une carte blanche au festival de Vendôme (6-13 décembre), conçue par Fanny Barrot, Katia Bayer, Aziza Kaddour et Camille Monin. Cette séance spéciale, présentée par Katia Bayer, le vendredi 13 décembre à 16h (Minotaure), réunit sept films singuliers, français et étrangers, animés, expérimentaux et fictionnels, découverts et aimés en festivals, réalisés par des étudiants en cinéma comme par des jeunes professionnels.
Figurant parmi les films de musique de la neuvième édition du festival Paris Courts Devant, le court-métrage « Coda » de Ewa Brykalska fit résonner une voix vibrante et forte au milieu d’une sélection assez policée. Ce film de fin d’études réalisé à l’INSAS (Belgique) nous emmène le temps d’une journée dans les couloirs poussiéreux d’un Conservatoire de musique laissé à l’abandon, à la rencontre de personnages perdus face à la transformation inexorable du paysage urbain, progressivement détruit par les chantiers des promoteurs immobiliers.
Dès le début du mois d’octobre, c’est avec une effervescente impatience que nous guettions d’un œil avide le contenu de la dixième programmation de Court Métrange. À Format Court, la tradition veut que l’automne soit l’heure de cet immanquable rendez-vous breton, l’occasion de trois jours d’immersion apnéique dans le bouillon créatif du court-métrage fantastique.
Avec 4 courts métrages à son actif, dont « On The Beach » qui a remporté le Bayard d’or au FIFF, l’an dernier, Marie-Elsa Sgualdo nous est revenue cette année, dans la capitale wallonne comme membre du jury courts métrages et pour présenter son petit dernier au titre évocateur « Mann Kann nicht alles auf einmal tun aber man kann alles auf einmal lassen » (« On ne peut pas tout faire en même temps mais on peut tout laisser tomber d’un coup »), sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs et présenté dans la section « Regards du présent ».
24 courts métrages concouraient dans la compétition nationale du festival namurois. Une sélection qui, à nouveau, laissait transparaître les questionnements des réalisateurs d’aujourd’hui. De la difficulté de s’affirmer pour exister à la solitude et la recherche du désir perdu en passant par le spleen brumeux de héros décalés… Une programmation soucieuse de montrer la diversité cinématographique du plat pays. Topo de ce qui a tapé dans l’œil.
Cette semaine, du 17 au 20 octobre 2013, Court Métrange, le festival international du court métrage insolite & fantastique de Rennes, fêtera ses 10 ans. Partenaire du festival depuis trois éditions, Format Court y bénéficiera d’une carte blanche présentée en séance d’ouverture ce jeudi soir à Rennes, en prévision des cinq ans du site en janvier. Constitué par Julien Beaunay, Agathe Demanneville, Xavier Gourdet, Julien Savès et Katia Bayer, le programme est composé de six films plutôt étranges, concourant pour le prix du public, ramenés de balades en festivals et sur la Toile.
Le Cartoon d’Or est un prix pan-Européen pour les courts-métrages d’animation. Il récompense chaque année le « meilleur des meilleurs » courts-métrages puisque seuls peuvent concourir les films ayant déjà été récompensé dans les plus grands festivals européens. Il a été créé par l’association CARTOON dans le but de promouvoir les talents de l’animation européenne et de créer un lien entre les artistes et l’industrie du dessin animé. De grands noms ont été récompensés par ce prix, tels que Nick Park, Sylvain Chomet, Mark Baker, Michael Dudok de Wit ou encore Jacques-Rémy Girerd.
Le festival Off-Courts reconduit pour sa quatorzième édition la formule singulière de sa compétition de courts-métrages, à savoir proposer à la fois une sélection de films français, internationaux et québécois. Créé il y a une quinzaine d’année autour d’un partenariat entre la France et le Québec, le festival nous donne l’occasion de découvrir chaque année les réalisateurs émergents des deux côtés de l’Atlantique et leurs premières oeuvres attendues avec intérêt.
Du 2 au 6 juillet dernier, Format Court découvrait le Festival du film court en plein air de Grenoble. Après avoir consacré un focus à la plus ancienne manifestation du court encore existante en France (36 ans au compteur), le site vous propose de découvrir le palmarès du festival à l’occasion de la première séance Format Court de l’année, le jeudi 12 septembre 2013, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Cette séance bénéficiera de la présence de trois équipes de films, des membres des différents jurys et de Guillaume Poulet, directeur de la Cinémathèque et du Festival de Grenoble.
Dans quelques jours, Gabriel Gauchet présentera « Z1 », en compétition internationale au Festival de Locarno. L’an passé, il y a remporté le Pardino d’or pour « The Mass of Men », que nous vous avons présenté il y a quelques jours sur Format Court. En voyant ce film d’école au dernier Festival de Grenoble où il a obtenu le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune, nous avons été surpris par l’originalité de son sujet, sa tension palpable et la qualité d’interprétation de ses deux comédiens principaux.
Déjà évoqués dans notre précédent reportage sur le festival de Grenoble, « As it used to be » de Clément Gonzalez, « Le Mûrier Noir » (Shavi Tuta) de Gabriel Razmadze, « Lettres de femmes » de Augusto Zanovello et « The Mass of Men » de Gabriel Gauchet ont suscité notre intérêt parmi les 34 titres de la compétition. Nous revenons aujourd’hui sur ces quatre films qui, avec « Avant que de tout perdre » de Xavier Legrand, récompensé du Prix du meilleur scénario à Grenoble, seront projetés dans le cadre de la reprise du palmarès du Festival lors de notre première séance Format Court de l’année.
« Premier Automne » est un film entier qui parvient en à peine dix minutes à traiter de sujets aussi complexes que fondamentaux avec autant de simplicité que de profondeur. Tout juste auréolé du prix du meilleur film d’animation en image de synthèse au festival du court-métrage de Shorts Shorts de Tokyo 2013, il a également été présenté en hors compétition au dernier festival d’Annecy.
Programmés en tandem dans la compétition du jeune public au festival Millenium cette année, « Five-Star Existence » et « E-Wasteland » sont deux courts traitant de manière complémentaire de la place qu’occupent les avancées technologiques dans la société d’aujourd’hui. À l’ère où les gadgets caducs et l’obsolescence programmée dictent le marché économique et que chaque individu, au Nord comme au Sud, veut prendre le train en marche, la question des effets pervers de cette croissance vertigineuse se pose.
Parallèlement aux longs métrages en sélection officielle (dont on vous conseille le très esthétique et bouleversant « Kid » de Fien Troch), le Festival Paris Cinéma propose une grosse sélection de courts métrages jusqu’à mardi prochain. Parmi eux, figure « Taipei Factory », un programme de quatre courts réalisés en tandem par des réalisateurs taïwanais, chilien, français, sud-coréen et iranien), présentés à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, dont on vous reparlera très prochainement.