Archives par mot-clé : Vidéothèque

Pifuskin de Wei Keong Tan

Pifuskin de Wei Keong Tan

Chaque année, Annecy présente un cinéma d’animation aux multiples visages. L’un des plus fascinants est sûrement le court-métrage non narratif se rapprochant alors du tableau animé, souvent très personnel. Le revers de la médaille est qu’il n’est pas toujours facile de se sentir concerné. « Pifuskin » de Wei Keong Tan, unique court-métrage issu de Singapour y parvient avec un thème simple autour de l’acceptation de son propre corps et une réponse entièrement visuelle à une question intime récurrente : « Est-ce ainsi que les autres me voient ? ».

Annecy 2014 : La crème de la crème

Annecy 2014 : La crème de la crème

Plus d’une centaine de courts métrages ont été projetés cette année au festival international du film d’animation d’Annecy. Compétition, hors compétition, film de fins d’études ou programmes spéciaux : une grande variété de genres et de techniques étaient représentés, avec assez souvent, au détour d’un programme, plusieurs films dont les images sont restés en mémoire.

Le Skate moderne d’Antoine Besse, Prix Format Court au Festival de Grenoble

Le Skate moderne d’Antoine Besse, Prix Format Court au Festival de Grenoble

Le 37ème Festival du Film Court en plein air de Grenoble s’est achevé ce weekend. Format Court y a récompensé pour la première fois un film en compétition. Le Jury Format Court (Katia Bayer, Camille Monin, Mathieu Lericq) a décerné son prix (dossier spécial & projection dans le cadre des soirées Format Court) au film « Le Skate moderne » réalisé par Antoine Besse et a attribué une Mention spéciale à « (T.I.A) THIS is Africa » de Matthieu Maunier-Rossi.

Wei Keong Tan : « L’illustration est pour moi la meilleure manière de communiquer mes idées »

Wei Keong Tan : « L’illustration est pour moi la meilleure manière de communiquer mes idées »

Avec son univers à la fois intime mais accessible et ses techniques diverses et très maîtrisées, Wei Keong Tan était le seul Singapourien à avoir vu son film, « Pifuskin », sélectionné à Annecy cette année. Récemment diplômé, repéré au SIGGRAPH et déjà auteur de trois courts-métrages d’animation mais aussi d’installations d’art contemporain et d’effets spéciaux, il nous parle de son parcours, parti d’un pays atypique et méconnu.

Festival du Film Merveilleux et Imaginaire, le palmarès 2014

Festival du Film Merveilleux et Imaginaire, le palmarès 2014

Ce weekend, s’est achevé le 5è Festival du Film Merveilleux et Imaginaire. Le jury composé de Lotfaï (Chez Lotfaï ), Cécilia Pietrzko (Grown kid), Laurence Lascary (productrice DACP), Onna Clairin (scénariste et comédienne), Marie Baron (Peermusic France), Katia Bayer (Rédactrice en chef Format Court) et Julien Seri ( producteur réalisateur Daigoro films ) a récompensé les films suivants.

Carte blanche Format Court au Festival de Grenoble

Carte blanche Format Court au Festival de Grenoble

Cette année, notre équipe attribuera pour la première fois un Prix Format Court lors du prochain Festival du Film Court en plein air de Grenoble (1-6 juillet 2014). Notre site bénéficiera par ailleurs d’une carte blanche présentée mercredi 2 juillet, en séance de minuit, à la Cinémathèque de Grenoble. La séance sera présentée par Camille Monin et Katia Bayer.

Shanti Masud : « Je fais des films pour analyser mes rêves, les retranscrire et pour en sortir au bout du compte »

Shanti Masud : « Je fais des films pour analyser mes rêves, les retranscrire et pour en sortir au bout du compte »

Lors de la dernière édition du festival de Vendôme, Format Court avait décerné son prix annuel à « Pour la France » de Shanti Masud. Son dernier opus « Métamorphoses » nous a également tapé dans l’œil lorsque nous l’avons découvert aux Rencontres du moyen-métrage de Brive cette année. Voici notre entretien avec Shanti Masud, jeune réalisatrice ultra-prolifique qui revient pour nous sur son parcours, sur sa cinéphilie transversale et sur ses méthodes de travail.

Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli

Il fait beau dans la plus belle ville du monde de Valérie Donzelli

Adèle, une jeune trentenaire, décide de rentrer en contact avec Vidal, un musicien qu’elle admire. À sa grande surprise, celui-ci lui répond. Quelques messages sont échangés et une date de rendez-vous est fixée. Avec beaucoup d’enthousiasme, Adèle va à la rencontre de Vidal. Mais il y a une chose qu’elle n’a pas précisée : elle est enceinte.

Alain Resnais et le documentaire d’art

Alain Resnais et le documentaire d’art

L’association Documentaire sur grand écran a consacré le 10 juin dernier au Forum des Images une carte blanche à Hervé Gauville intitulée “Alain Resnais par l’entrée des artistes”. Les films choisis ont offert aux spectateurs la possibilité d’appréhender sous un angle parfois méconnu l’oeuvre d’Alain Resnais, alors jeune cineaste L’ensemble des films montrés – en 35 mm, chose de plus en plus rare – a été réalisé à la fin des années 40 et au début des années 50, élement reconnaissable aux voix et aux musiques quelque peu datées.

Ron Dyens : « En tant que producteur, j’ai un devoir d’exigence, celui de ne pas ennuyer le spectateur »

Ron Dyens : « En tant que producteur, j’ai un devoir d’exigence, celui de ne pas ennuyer le spectateur »

Ron Dyens, à la tête de la société de production Sacrebleu, a le don de dénicher des talents dont les films voyagent dans des festivals aux quatre coins du monde. Il est aussi l’un des producteurs les plus engagés concernant la place de l’animation en France : il se bat pour un cinéma d’animation de qualité et reconnu. Cette année, il était à Cannes avec deux films en sélection : « Man on the chair » de Dahee Jeong à la Quinzaine des Réalisateurs et « Une chambre bleue » de Tomasz Siwinski à la Semaine de la Critique. Rencontre avec un producteur passionné et au franc-parler assumé.

My Face is in Space de Tom Jobbins

My Face is in Space de Tom Jobbins

1977, la Nasa envoie un vinyle d’or dans l’espace. Il contient les plus belles œuvres de l’humanité, ainsi que quelques portraits. Celui de Larry en fait partie. Cet événement lui fait espérer devenir ambassadeur de la terre. Il parvient à convaincre son entourage que cela va devenir réalité, mais une personne n’est pas dupe, sa petite amie. Elle lui pose un ultimatum : c’est moi ou l’espace !

Gitanjali Rao : « L’Inde fait partie de mon histoire et m’inspire. Si j’essaye de m’y échapper, j’y reviens toujours »

Gitanjali Rao : « L’Inde fait partie de mon histoire et m’inspire. Si j’essaye de m’y échapper, j’y reviens toujours »

Découvert sur un DVD, « Printed Rainbow » nous a charmés il y a quelques années pour sa poésie, sa palette graphique et ses petites boîtes d’allumettes, synonymes d’invitations à l’évasion. Vu en salle il y a quelques jours, « True Love Story » nous a touchés également pour son mélange d’émotions, de sons et de couleurs. Huit ans séparent ces deux films tous les deux sélectionnés à la Semaine de la Critique et réalisés par l’illustratrice et animatrice indienne Gitanjali Rao, auteur d’autres courts (« Blue », « Orange ») que nous vous invitons à découvrir. Cette semaine, nous avons rencontré Gitanjali Rao à Cannes. L’occasion d’en savoir plus sur son travail, son média, ses difficultés et son identité.