En octobre dernier, le Jury Format Court a décerné son prix au festival Court Métrange de Rennes à « Manoman » de Simon Cartwright. Ce film d’animation en stop motion plonge son personnage en pleine crise de schizophrénie cathartique et aborde la question de l’identité, de la normalité, et de leurs inverses, l’autre, la folie. Pour l’occasion, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur anglais, Simon Cartwright, sur la conception de son film, son travail en animation, et son état d’esprit pour mener ses projets à bien.
Mis à l’honneur par le focus que Format Court lui réserve, Simon Cartwright n’en est pas à sa première réussite avec « Manoman » qui a remporté le Prix Format Court au Festival Court Métrange en octobre dernier. Il y a 4 ans, maniant déjà avec dextérité un art de la métaphore débridée et accrocheuse, Simon Cartwright livrait un pamphlet aussi concis qu’appuyé avec le très très court-métrage « Serenity Now ».
« Manoman » de Simon Cartwright, un hilarant et accrocheur court-métrage d’animation d’une durée de 11 minutes, nous rapproche du côté obscur de la force et en même temps nous invite à perdre le contrôle total, comme ses protagonistes. Primé par le Jury Prix Format Court au Festival Court Métrange, nominé au BAFTA et ayant fait ses débuts à la Cinéfondation 2015, ce film est loin de rendre indifférent le public et les jurys festivaliers. Le film est projeté ce soir à Paris, à l’occasion de la Soirée Format Court au Studio des Ursulines.