Découverte du côté de chez sa mère Sophie Fillières avec son rôle de fan incontrôlable dans « Un chat un chat », ou encore en sœur dans « La Religieuse » de Guillaume Nicloux, Agathe Bonitzer était cette année sur la Croisette en tant que membre du jury du Prix de la Citoyenneté. Elle présentait également en ouverture de la Quinzaine des Cinéastes le film « Ma vie, ma gueule », réalisé par sa mère, dont elle a dirigé le montage final avec son frère Adam Bonitzer. Rencontre.
Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur ce que votre immeuble pourrait vous raconter de son histoire, de ce dont il a pu être témoin, sur les personnes qui ont foulé le même trottoir que vous, utilisé les mêmes transports que vous, en somme, sur l’histoire de votre rue, de votre quartier, de votre ville ? C’est de cette interrogation et d’une rencontre qu’est né « Very Gentle Work » de Nate Lavey, présenté cette année à la Quinzaine des Cinéastes.
Les jours s’écoulent sur l’exploitation agricole d’Antoine et sa famille. Pour anticiper l’utilisation des différents prés et autres pâturages, Antoine doit savoir s’il va pleuvoir. C’est sur cette conversation banale, témoin d’un futur proche mais incertain que s’ouvre Les Météos d’Antoine, sixième court du réalisateur et scénariste Jules Follet.
La Quinzaine des Cinéastes, l’une des sections parallèles du Festival de Cannes, a annoncé hier sa sélection de longs et de courts. Voici les 9 œuvres courtes retenues pour cette édition 2024.
Julia Kowalski est réalisatrice. Elle a réalisé en 2023 J’ai vu le visage du diable, un court-métrage qui suit une jeune femme, Majka, torturée par son homosexualité, qu’elle perçoit comme un signe de possession. Elle décide alors de se faire exorciser. Ce film, qui s’inspire de la réalité des pratiques d’exorcisme en Pologne, mêle esthétique documentaire et surnaturel. Il fut présenté à de nombreux festivals, dont Cannes à la Quinzaine des Cinéastes, a remporté le Prix Jean Vigo du court-métrage et est en lice aux César 2024. Rencontre.
Succédant à Virgil Vernier et son Kindertotenlieder, primé l’an passé, Julia Kowalski vient de remporter le nouveau Prix Jean Vigo pour son film J’ai vu le visage du diable, ayant fait ses débuts à la Quinzaine des Cinéastes cette année.
Ces jours-ci, le Forum des images accueille à Paris la reprise de la Quinzaine des Cinéastes, et ce jusqu’au dimanche 18 juin. Nous vous proposons de remporter 5×2 places pour les 3 séances de courts programmées dans ce cycle. Intéressé(e)s ? Contactez-nous en nous précisant quelle(s) projection(s) vous intéresse(nt) !
Lucas Malbrun nous confronte dans Margarethe 89 à la violence psychologique du régime d’Allemagne de l’Est. Dans ce court métrage d’animation sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, Margarethe, jeune punk contestataire, se fait interner en hôpital psychiatrique après avoir brûlé ses affaires et celles de son petit ami. Dans ce contexte, le climat social et politique est intrinsèquement lié aux questions de l’identité et de la santé mentale.
Sélectionné à la Quinzaine des cinéastes de la 76e édition du Festival de Cannes, le court-métrage Il compleanno di Enrico retrace un souvenir d’enfance du réalisateur Francesco Sossai en Italie à la fin des années 90. Tourné en pellicule, ce conte étrange guidé par des regards et des silences se déroule à la fête d’anniversaire d’Enrico à laquelle Francesco est invité. C’est dans cette ferme, dans les montagnes, qu’il est témoin de la disparition de la grand-mère de son ami.
Après les films de la Quinzaine des Cinéastes annoncés hier, voici les courts retenus à la Semaine de la Critique, en compétition et en séance spéciale.
Julien Rejl, Délégué général de la Quinzaine des Cinéastes, a dévoilé ce matin la composition de la 55e édition. Plusieurs premiers films dont partie de la sélection des longs-métrages retenus par le comité de sélection. Nous aurons l’occasion d’y revenir. Voici en attendant les courts-métrages de cette nouvelle Quinzaine.