Les Mistons de François Truffaut
Dans le sud de la France, à Nîmes, une bande de gamins jaloux (les mistons) rend la vie impossible à un couple d’amoureux : Bernadette et Gérard.
Dans le sud de la France, à Nîmes, une bande de gamins jaloux (les mistons) rend la vie impossible à un couple d’amoureux : Bernadette et Gérard.
Modestement qualifié de photo-roman par son auteur, « La Jetée » est une œuvre unique, profonde et mystérieuse qui a marqué les esprits et inspiré plusieurs générations de réalisateurs. Projeté en ouverture du 35e Festival de Clermont-Ferrand plus de 50 ans après sa réalisation, ce film continue toujours autant de fasciner le public et la critique au point de prêter son nom au bâtiment qui abrite l’association « Sauve qui peut le court métrage ». Cet hommage rendu par le Festival de Clermont-Ferrand rappelle l’importance donnée au patrimoine cinématographique et par la même occasion à la mémoire du Cinéma.
Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.
Pour son clip de commande, Werner Herzog a concocté un curieux documentaire qui se veut un exercice en contrepoint audiovisuel interpellant. Programmé récemment dans le cadre du festival Cinéma du réel, au Centre Pompidou, ce court transplante l’air célébrissime « O soave fanciulla » de l’opéra de Puccini dans le contexte d’une Éthiopie tiraillée.
Premier court du réalisateur américain culte, bien avant qu’il se lance dans le mythique « Monty Python », « Storytime » ouvre le festival européen du court métrage de Brest ce soir. Au rendez-vous, la triple histoire loufoque d’un cafard joyeux, d’un Einstein relativement méconnu et de cartes de vœux qu’il vaut mieux ne pas envoyer. Un humour sardonique qui est encore aujourd’hui la marque de fabrique de la bande pythonienne.
Découvert et aimé au détour d’un rendez-vous parolier à Pantin, « J’ai faim, j’ai froid » de Chantal Akerman est issu du film à sketches « Paris vu par…20 ans après ». Extrêmement libre de ton, cette chronique en noir et blanc, réalisée en 1984 par l’auteur de « Jeanne Dilman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles », s’intéresse de près à deux filles paumées cherchant à troquer Bruxelles contre Paris.