Julia Kowalski est réalisatrice. Elle a réalisé en 2023 J’ai vu le visage du diable, un court-métrage qui suit une jeune femme, Majka, torturée par son homosexualité, qu’elle perçoit comme un signe de possession. Elle décide alors de se faire exorciser. Ce film, qui s’inspire de la réalité des pratiques d’exorcisme en Pologne, mêle esthétique documentaire et surnaturel. Il fut présenté à de nombreux festivals, dont Cannes à la Quinzaine des Cinéastes, a remporté le Prix Jean Vigo du court-métrage et est en lice aux César 2024. Rencontre.
La réalisatrice de Crache cœur (sélectionné à l’ACID Cannes en 2015) Julia Kowalski nous plonge dans les angoisses d’une jeune femme qui se bat contre ses pulsions homosexuelles. Pour Majka, imprégnée de foi catholique, la seule issue se trouve dans des exorcismes violents, auxquels elle se soumet avec résolution. Ce court-métrage de trente-six minutes a été sélectionné à la Quinzaine des cinéastes à Cannes en 2023, est en lice aux César du court-métrage 2024 et a remporté récemment le Prix Jean Vigo du court-métrage.
Succédant à Virgil Vernier et son Kindertotenlieder, primé l’an passé, Julia Kowalski vient de remporter le nouveau Prix Jean Vigo pour son film J’ai vu le visage du diable, ayant fait ses débuts à la Quinzaine des Cinéastes cette année.
Prix TV5 du meilleur film francophone, mention spéciale du Jury Presse, encensé par le Jury Jeune, le court métrage « Musique de chambre » semble bien avoir fait l’unanimité lors du dernier Festival Paris Courts Devant. Lorsqu’on voit le film, on est alors prévenu. En réalité, le film provoque une gêne tant il propose une vision crue de la découverte de la sexualité et c’est peut-être une des raisons qui lui vaut de rester dans les esprits.