Le César du meilleur court métrage documentaire lui a été remis le 25 février dernier. Son film Maalbeek, ayant trait à l’attentat à la bombe de la station de métro éponyme à Bruxelles, le 22 mars 2016, avait été sélectionné à la Semaine de la Critique il y a deux ans. Entre Cannes et les César, il y a eu de nombreux festivals et prix dont celui de la presse décerné à notre Festival Format Court organisé fin novembre. Après deux courts (Ondes noires et Swatted) et avant son premier long, le cinéaste et artiste Ismaël Joffroy Chandoutis évoque dans cet entretien réalisé avant la cérémonie des César la frontière des genres, l’importance des limites et l’école de la débrouille.
Ce vendredi 25 février 2022, la 47ème cérémonie des César, pilotée par Antoine de Caunes, a primé 3 courts-métrages en fiction, animation et documentaire. Les 3 réalisateurs.trices récompensés avaient participé à nos différents After Short César organisés en partenariat avec l’ESRA.
La 47e Cérémonie des César, qui se tient ce vendredi, le 25 février, voit le retour d’une récompense qui n’avait pas été décernée depuis 1991 : le César du meilleur court-métrage documentaire. Ce César a été remis, de 1977 à 1991, à des cinéastes comme Agnès Varda, Chris Marker, Marceline Loridan et Joris Ivens, Georges Rouquier ou encore Raymond Depardon, à deux reprises.
Ismaël Joffroy Chandoutis est un jeune réalisateur émergent dans le monde cinématographique expérimental. En effet, le réalisateur français, diplômé de l’INSAS et du Fresnoy, s’amuse avec les frontières des genres.
Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020, Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis vient de remporter le Bayard d’or du meilleur court-métrage au Festival de Namur (le FIFF pour les intimes) hier soir. Une première étape importante pour ce film dont la carrière démarre très belle carrière en festival (Paris Court Devant, FIFIB, FNC, …) pour cette rentrée atypique.