Le 27ème Festival Tous Courts (le Festival International de Courts Métrages d’Aix-en-Provence et du Pays d’Aix) s’est ouvert hier. Du 23 au 27 novembre en Pays d’Aix et du 30 novembre au 5 décembre à Aix-en-Provence, ce sont 64 films (sur quelques 1600 films reçus cette année) qui constituent la compétition internationale. Les titres suivent…
Docencourts est un festival international dédié à la jeune création documentaire. Du 22 au 28 novembre, la 9ème édition du festival présentera à Lyon une sélection d’une cinquantaine de courts et moyens métrages documentaires. Cet événement propose deux sections, l’une, non compétitive, compile des courts métrages documentaires étudiants, l’autre, compétitive, met en lumière le documentaire d’auteur en format court (moins de 40 minutes).
Du 4 au 11 décembre, se tiendra le 18è Festival du film de Vendôme. Dotée de plusieurs rendez-vous (rétrospective Alain Guiraudie, séances spéciales Luc Moullet, Focus sur le cinéma d’animation,…), la manifestation s’intéressera aussi au court, via deux compétitions, l’une nationale, l’autre européenne. Voici les titres européens.
Du 6 au 11 octobre 2009, la neuvième édition du Festival du court métrage de Lille s’affichait, toutes dents à l’air, dans la ville du Nord. Le Palais (des Beaux-Arts), le Théâtre (Sébastopol) et des canapés de récup’ (L’hybride) servaient de cadres à la compétition internationale (80 films), aux Très Courts (moins de 4 minutes), aux programmes sur le thème de l’humour, aux voyages transdisciplinaires aux frontières du cinéma, à la Nuit de l’animation, et à des vidéos bonbons. Suivez les trois points pour en savoir plus…
Piètre acteur selon ses dires, ancien régisseur, fondateur de la maison de production Lazennec, trésorier de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, auteur du rapport Rocca sur la diffusion du court métrage en France, et président de la plateforme de cinéma indépendant VOD UniversCiné, Alain Rocca est aussi le Président du Jury Officiel des longs métrages à Namur. Pendant une heure, un lundi, jour de pluie et de mendiants au chocolat, il se raconte.
Le héros ne comprit rien à cette histoire, jusqu’au moment de son exécution, à la fin du film. Pourtant, quand il est né à l’écran, la voix off lui enseigna son rôle, lui dicta sa mission. On lui remit sa panoplie : une belle voiture, un révolver, une clé. Jusque là, tout est normal.
Réal. : Philippe Harel
Fiction, 11′, 1985
France
La nuit, une H.L.M. galactique ; Mireille, petite fille insomniaque, est inquiétée par d’étranges bruits et lumières.
Réal. : Stéphane Drouot
Fiction, 28′, 1982
France
La Fé2A (fédération angevine des associations étudiantes) et le Festival Premiers Plans (22-31 janvier 2010) s’associent pour mettre en place le Jury des étudiants d’Angers. Composé de 9 étudiants, ce jury aura pour mission d’attribuer un prix à un réalisateur concourant dans la catégorie « Films d’Ecoles Européens ».
Ancien de l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs), Jérémy Clapin est l’auteur de deux films d’animation remarqués en festivals, « Une histoire vertébrale » et surtout « Skhizein ». Pour l’occasion, il est membre du Jury courts métrages au Festival du Film Francophone de Namur. Rencontre décontractée au théâtre local.
Parallèlement à sa compétition européenne, le Festival de Brest a sélectionné 19 œuvres ultra courtes comprises entre deux et sept minutes, pour figurer dans sa compétition Cocotte Minute. L’humour, la dérision, la provocation, et la fantaisie de ces films devront rivaliser pour tenter de glaner le Prix du public et le Prix Canal +.
7-15 novembre : pendant 9 jours, le Festival du court métrage de Brest vivra sa 24ème édition. Au programme : 200 films sélectionnés, 24 pays représentés, 9 programmes de compétition européenne, 1 compétition Cocotte minute, 5 programmes Brest Off, 2 rétrospectives autour d’Eric Rohmer et Fatih Akin, 1 focus sur l’Europe de l’Est, 1 panorama axé sur l’animation, 2 avant-premières de long métrage, et 4 expositions. Brest s’annonce gai et pertinent. Sans plus tarder, découvrez les films en compétition.
Sarah ramène chez ses parents son petit ami Olivier et le présente à sa famille. C’est une famille très bourgeoise, très attachée à l’éducation, aux manières.
Trouville-sur-mer, petite station balnéaire sans histoire. Basile, garde-côte, est le témoin d’événements étranges. Et si tout cela n’était que l’avant-goût d’une tragédie à l’ampleur catastrophique ?
Réal. : Grégoire Sivan
Fiction, 7′, 2008
France
L’Académie française des arts et techniques du cinéma a annoncé les noms des 12 candidats sélectionnés au César 2010 du Meilleur court métrage. Les nominés seront soumis au vote des membres de l’Académie, et les cinq finalistes seront connus le jour de la conférence de presse, le 22 janvier 2010. Le nom du lauréat sera, lui, révélé le 27 février, jour de la Cérémonie des César.
Du 4 au 13 septembre, des cinématographies en marge et à contre-courant se sont offertes sur les grands écrans de l’Etrange Festival, au Forum des Images, à Paris. Pendant dix jours, la quinzième édition de l’étrange a honoré un cinéma qui “dérange, irrite, surprend, blesse, réjouit, révolte parfois, motive souvent, mais ne laisse jamais indifférent”.
Entre deux tournages où il offre sa jolie (et étrange) gueule à la caméra, Louis Garrel s’est accordé un peu de temps pour passer derrière. L’icône du cinéma français d’auteur signe « Mes Copains » (les siens, les vrais, en l’occurrence), un court métrage de 26 minutes qui n’est pas sans rappeler un univers proche des films de son père et de ceux dans lesquels il tourne depuis quelques années.
Une tranche de vie de trois copains : Sylvain a des problèmes familiaux, Arthur apprend que sa copine Lolita a passé la nuit avec un autre copain, Damien. Les trois se retrouvent dans un bar et Lolita débarque…
Réal. : Louis Garrel
Fiction, 25′, 2008
France
Lumière aveuglante dans l’obscurité de l’oubli, le poignant témoignage de Révérien Rurangwa, rescapé des massacres rwandais de 1994, bouleverse par son absence de concession. Présenté au Festival Silhouette et lauréat d’une Mention Spéciale à Clermont-Ferrand, le film « Génocidé » de Stéphane Valentin (adapté du livre éponyme de Révérien) réveille les consciences et aiguise les esprits.