Avant que les copies de films ne rejoignent leurs pays respectifs, le Magazine Bref propose ce mardi 9 février une soirée spéciale sous le signe de Clermont-Ferrand. Sept films sélectionnés au festival seront projetés au MK2 Quai de scène, à Paris, dès 20h30.
Julie rend visite à son père dans le sud de la France. Le père est amputé et vit seul dans une maison au bord de la mer. Père et fille ne savent comment se parler, se cherchent, s’effleurent, quelquefois se reconnaissent. Ils partagent le même désir pour les femmes. Cette complicité ambiguë est tolérable tant qu’elle reste silencieuse.
Réal. : Sylvie Ballyot
Fiction, 20′, 2007, France
Ali, un jeune berger, vit dans la campagne marocaine. Un jour, alors qu’il promène ses moutons près de la nouvelle route qui borde son village, il trouve comme par miracle un billet de 200 dirhams…
Réal. : Laïla Marrakchi
Fiction, 14’18 », 2002
France, Maroc
Abdeslam est un homme rompu ; ses rêves se sont envolés. Considérant que son avenir n’est plus au Maroc, il décide de partir de l’autre côté de la Méditerranée, en Espagne. La nuit, à bord du zodiaque clandestin, il se souvient de Rhimou, celle qu’il a aimée, de son pays, de leur séparation.
Réal. : Laïla Marrakchi
Fiction, 12′, 2000
France
Cinéaste marocaine vivant en France, Laïla Marrakchi est l’auteur de trois courts métrages, « L’horizon perdu », « Deux cents dirhams », « Momo Mambo », et d’un long métrage, « Marock », considéré comme subversif dans son pays d’origine, à sa sortie en 2005. Sept ans après son dernier passage à Clermont-Ferrand, elle est à nouveau dans le coin, en tant que membre du Jury National.
Leurs films ont été sélectionnés à Clermont-Ferrand. Ils se mesurent à des pros, alors qu’ils sont encore aux études ou qu’ils viennent à peine d’en sortir. Pourquoi choisit-on une école et pas une autre ? Comment y expérimente-t-on le sentiment de liberté ? En tant qu’étudiant, perçoit-on suffisamment la réalité du métier à venir ? Autant de questions posées à cinq réalisateurs issus de la compétition nationale, internationale et labo.
Avec son premier film, « Je criais contre la vie. Ou pour elle, » Vergine Keaton revisite les mythes fondateurs, le cyclique, la régénération et l’inversement naturel des choses, grâce à une chorégraphie musicale illustrée par d’authentiques gravures d’époque. Un film précieux repéré à l’ACID à Cannes et servi ces jours-ci à Clermont-Ferrand.
Ce 2 février, a eu lieu la deuxième édition d’Euro Connection, le rendez-vous européen de la coproduction, apparu l’an passé à Clermont-Ferrand. Son objectif : favoriser la concrétisation de projets européens sélectionnés au préalable et stimuler les partenariats entre les sociétés de production, les financeurs et les diffuseurs européens. Interview-escaliers avec Anne-Laure Grivaud, l’assistante de Laurent Crouzeix sur ce dossier.
Angers, c’est fini. Mais non, ne soyez pas maussade. L’année prochaine, le festival étalera à nouveau ses plans, et peut-être même qu’Alain Delon sera de la partie. Découvrez le palmarès 2010, avant de compter sur vos doigts les jours qui vous séparent de la 23ème édition.
Depuis leur rencontre à la Sam Spieghel Film School (Israël), Mihal Brezis et Oded Binnun font des films en duo, en symbiose, et en couple. Après « Sabbat Entertainment » et « Tuesday’s Women », leurs films de fin d’études, ils ont co-réalisé « Lost Paradise » présenté cette semaine à Angers, dans la compétition officielle des courts métrages français. Rencontre avec une femme momentanément sans binôme, Mihal Brezis.
Du 6 au 10 juillet 2010 se tiendra la 33ème édition du Festival du Court Métrage en Plein Air de Grenoble. Au centre de la fête : le court métrage sous toutes les coutures, en compagnie de ceux qui le font, ceux qui le montrent, et ceux qui l’aiment.
Un Prix des internautes sera attribué le 1er février, au Festival de Clermont-Ferrand, par la rédaction de L’Express. Last but not least. Votez avant le 24 janvier pour votre film préféré parmi les 7 titres sélectionnés par les programmateurs de France Télévision.
La 22ème édition du Festival d’Angers vient d’esquisser ses premiers plans. Cette année, du 22 au 31 janvier, la manifestation s’affiche sous les traits armés du désarmant Alain Delon. Pendant 10 jours, les séances ont rendez-vous avec des films en compétition, des “figures libres” (réalisées hors contraintes et formats), des “plans suivants“ (réalisés par des cinéastes découverts au festival), des lectures de scénarios, des avant-premières, et des rétrospectives. À Angers, les premiers plans qui comptent ne sont pas seulement liés au long métrage, et c’est tant mieux.
Début 2009, douze films faisaient partie des nominés au César 2010 du Meilleur court métrage. Après le vote des membres de l’Académie française des Arts et Techniques du Cinéma, il n’en reste plus que cinq, dévoilés ce 22 janvier, jour de la conférence de presse des nominations aux César.
Dans le cadre d’une théma Folie, L’Hybride, salle lilloise avec canapés, prendra rendez-vous vendredi 22 janvier avec deux films de Xavier Seron, “Rien d’insoluble” et “Le Crabe“. La projection se fera en présence du réalisateur.
De petites poupées de chiffons retrouvent leur créateur mort dans son atelier. Ne comprenant pas ce qui est véritablement arrivé, elles vont essayer de retrouver leur quotidien auprès du mort.
Section parallèle du Festival de Cannes, la Semaine de la Critique se consacre, depuis ses débuts, à la découverte des jeunes talents. Dès sa création par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma en 1962, elle s’est fixée pour mission de mettre à l’honneur les premières et deuxièmes œuvres des cinéastes du monde entier. Bernardo Bertolucci, Jean Eustache, Otar Iosseliani, Ken Loach, Wong Kar Wai, Jacques Audiard, ou encore Arnaud Desplechin ont fait leurs débuts à la Semaine de la Critique.