R comme Une rue dans sa longueur
Un jeune homme rencontre trois hommes, séparément.Trois étapes d’un parcours, trois moments d’apprentissage.
Réal. : Thomas Salvador
Fiction, 8′, 2000
France
Un jeune homme rencontre trois hommes, séparément.Trois étapes d’un parcours, trois moments d’apprentissage.
Réal. : Thomas Salvador
Fiction, 8′, 2000
France
Si certains parlent pour ne “rien” dire, d’autres filment pour ne “rien” montrer et refusent tout cinéma de séduction tout en étant résolument charmant. Dans les six films de Thomas Salvador (Une rue dans sa longueur, Là ce jour, Petits pas, Dans la voie. Portrait d’un guide au travail, De sortie, Rome), “rien” ne se passe, mais quelque chose a lieu. Un Focus lui est consacré à Pantin ? Il s’y rend en vélo, avec ses films, ses musiciens et ses inédits. Entretien dans le bureau du Patron.
Depuis leurs cellules, deux prisonniers arrivent à communiquer grâce à un trou percé dans le mur qui les sépare. Avec la complicité silencieuse du gardien qui les observe par le judas, ils vont établir un contact amoureux et érotique en utilisant divers objets tels qu’une cigarette, une paille…
Réal. : Jean Genet
Fiction, 25′, 1950
France
Brûlot charnel et sublime, “Un Chant d’amour” demeure l’unique film jamais réalisé par Jean Genet. Encensé par Sartre et Cocteau, le court métrage du révolté de la scène littéraire française a été censuré pendant 25 ans. Montré au Festival Côté court dans le programme Mauvais genre, “Un chant”ouvre les voies d’un onanisme esthétique au sein de l’univers carcéral.
Deux jeunes filles approchant de leurs 18 ans arrivent une nuit à Paris. Elles ont fugué. « Ca ne pouvait plus durer comme ça » dit l’une. « Non, on étouffait à Bruxelles » répond l’autre. « Tu crois que c’est beau Paris ? ». « On verra demain ».
Réal. : Chantal Akerman
Fiction, 12′, 1984
France
Découvert et aimé au détour d’un rendez-vous parolier à Pantin, « J’ai faim, j’ai froid » de Chantal Akerman est issu du film à sketches « Paris vu par…20 ans après ». Extrêmement libre de ton, cette chronique en noir et blanc, réalisée en 1984 par l’auteur de « Jeanne Dilman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles », s’intéresse de près à deux filles paumées cherchant à troquer Bruxelles contre Paris.
Constantinople 1910. Les rues de la ville sont envahies de chiens errants. Le gouvernement en place depuis peu, influencé par un modèle de société occidentale, fait appel à des experts européens pour choisir une méthode d’éradication, avant de décider brutalement et seul, de déporter massivement les chiens sur une île déserte, au large de la ville.
Réal. : Serge Avédikian
Animation, 15′, 2010
France
Récompensé de la Palme d’or à Cannes cette année et présenté au festival Côté court cette semaine, « Chienne d’histoire » du réalisateur français Serge Avédikian explore la mise à mal du rapport bienveillant établi entre l’homme et le chien. L’animation se met au service de l’Histoire pour exprimer l’indicible, un véritable canicide.
Rome, aujourd’hui. Un père condamné pour meurtre, une fillette très franche. Le Tibre sépare la ville et unit leurs vies… le temps d’un après-midi.
Réal. : Annarita Zambrano
Fiction, 12′, 2009
Italie, France
Frida est amoureuse de Hans mais Hans n’a qu’un rêve : partir dans l’espace… et il a peut-être trouvé le moyen de le faire.
Réal. : Vincent Cardona
France, 38′, 2010
France
En ouverture de « Coucou-les-nuages » s’affiche un logo, celui de la Fémis. Pourtant, le film de fin d’études de Vincent Cardona ne ressemble pas au « cinéma d’auteur » produit par cette école en proie à tous les fantasmes. Conjuguant drame, burlesque et aéronautique, il vient de remporter le deuxième prix à la Cinéfondation.
Après Saint-Raphaël et avant Nice, Cannes souhaite la bienvenue à ses stars, anonymes et touristes de passage. Depuis 63 ans, la fine fleur du cinéma international se donne rendez-vous en mai pour voir des films, monter les marches, récupérer son accréditation, s’incruster dans les soirées privées, pronostiquer le palmarès officiel, et mettre son sommeil au vestiaire. Cannes. Une ville. Un festival. Une somme de clichés et quelques photos à l’arrivée.
Il y a Évelyne qui aime Albert, qui aime Arthur, qui aime la fille qui fait l’actrice, qui aime l’homme qui conduit le cabriolet. Il y a la nuit qui n’aime qu’elle-même, et puis la mort qui n’aime qu’une fois.
Réal. : Louis Garrel
Fiction, 44′, 2010
France
Un peu, beaucoup, passionnément…
Après un premier court métrage présenté en 2008 à La Quinzaine des réalisateurs, Louis Garrel revient à Cannes avec son second film, « Petit tailleur ». Tout comme dans « Mes Copains », l’icône du cinéma français d’auteur s’efface pour laisser place à sa bande, ses fidèles, Arthur, Sylvain, Lolita… Mais les copains de toujours ont grandi, et il se pourrait même que la vie ne ressemble pas à ce qu’ils avaient imaginé. Quant à l’amour, hélas…
Deux sœurs et leur mère roulent à travers l’Espagne pour se rendre au mariage d’un cousin éloigné qu’elles n’ont jamais rencontré. Pour Annie, la mère, femme de quarante-cinq ans et fille d’un réfugié politique espagnol exilé en France, c’est l’occasion de renouer avec sa famille dont elle a perdu le contact, et de permettre à ses filles de quinze et vingt-cinq ans de retrouver leurs véritables racines.
Réal. : Christophe Le Masne
Fiction, 32′, 2009, France
Ludique road-movie français imprégné d’accent espagnol, « Annie de Francia » revisite les origines, les rapports mères-fille, et les rencontres improbables. Mené par l’imparable Nanou Garcia, dont la filmographie compte de nombreux courts, le film est signé Christophe Le Masne, auteur du truculent « Et alors ».
Bruno, accompagné de sa petite amie Liliane, rend visite à son père qui vit seul en pleine campagne.
Réal. : Arthur Harari
Fiction, 56′, 2007
France
Arnaud s’apprête pour un rendez-vous galant dans son petit appartement avec Claire qu’il a rencontré il y a peu.
Réal. : Bruno Podalydès
Fiction, 45′, 1992
France
Créées en 2004 au sein de la Société des Réalisateurs de Films, les Rencontres du moyen métrage de Brive mettent en valeur un format privilégié par de nombreux cinéastes mais très peu diffusé en festival : le moyen métrage. Avant et après les dates du festival, son délégué général, Sébastien Bailly, était à Paris. Petit rendez-vous pris à proximité de toiles slaves, de marches japonaises et de mozzarellas italiennes.
Ça y est : les annonces commencent à tomber à l’approche de Cannes. La première à dévoiler sa sélection est la Semaine de la Critique, à la respiration ciblée : « Le nouveau souffle du cinéma ».