Tourné avant l’élection de Barack Obama et filmé avec une petite caméra stylo durant un voyage improvisé, ce documentaire donne la parole à des Américains qui ont peur, qui doutent,qui prônent une Amérique forte, en bref, à une Amérique conservatrice.
Réal. : Çiva de Gandillac
Documentaire, 39′, 2010
France
Antoine D’Agata, photographe de Magnum, est à Phnom Penh (Cambodge) où son parcours artistique semble toucher un point extrême. Après avoir été fasciné par les paysages désolés et les réalités marginales, Antoine D’Agata se focalise dorénavant sur l’intimité des relations, toujours plus complexes, avec ses sujets.
Réal. : Tommaso Lusena De Sarmiento, Giuseppe Schillaci
Documentaire, 55′, 2009
France, Italie
Hichem rêve de Harga depuis tout petit, il a tenté le grand voyage illicite pour l’europe sur ces bateaux de fortune. Lui et vingt-sept autres compagnons d’infortune. Seul Hichem est revenu.
Réal. : Leila Chaibi
Documentaire, 27′, 2010
Tunisie, France
Comment, La Brûlure, ce documentaire de Leila Chaïbi tourné en Tunisie, s’est-il retrouvé dans la programmation de Point Doc pile à l’heure où le pays filmé attire toute l’attention des journalistes, que ce soit ceux de la radio, de la télévision ou de la presse ? Hasard ? Anticipation ? Choix de dernière minute ?
En janvier 2009 nous rencontrons Hocine dans une friche artistique à la périphérie de Toulouse. A deux, apprentis et curieux de la surdité qu’il vivait nous décidons de faire un film, entre nous et lui, dans un endroit où nous pouvions communément le construire. Cet endroit nous l’avons cherché entre Arnehm, Toulouse, Paris et Strasbourg.
Réal. : Matthias Berger
Documentaire, 22′, 2010
France
Ce documentaire sélectionné à pointdoc suit les travaux d’un jeune artiste : Hocine. La particularité de ce dernier, celle qui a éveillé la curiosité du réalisateur Matthias Berger, est que, bien qu’étant danseur, Hocine est sourd-muet.
Clément a 24 heures pour se décider à vivre ou pas avec sa copine. Constance, la meilleure amie de Clément veut sauver son couple en persuadant Clément que toutes les filles sont semblables. Afin qu’il s’en rende compte, elle lui propose de devenir expérimentalement sa copine durant une journée.
Réal. : Emmanuel Mouret
Fiction, 49′, 1998
France
Oana travaille. Et moi je la regarde. Ce soir, ce dernier dossier sera plié. Elle ne veut plus traduire les mots des autres. Elle pense que demain elle va commencer à écrire, pour elle. Mais elle ne le fera pas. Je le sais…
Réal. : Sébastien Laudenbach
Animation, 15′, 2009
France
Dans une société industrialisée où les hommes ne consomment plus que des aliments transgéniques, les assiettes révèlent bien des surprises.
Réal. : Philippe Grammaticopoulos
Animation, 17′, 2009
France
Avec son titre digne d’un roman de Zola, le film de Grammaticopoulos dépeint un univers gris et impersonnel où des scientifiques mettent au point des techniques qui permettent d’augmenter la production alimentaire. Sélectionné à Bruz, l’animation aux accents (sur)réalistes révèle l’angoisse grandissante de la société du trop plein.
Un homme ramène deux perdrix à sa femme. Elle pense se régaler, elle est joyeuse. Mais son mari court inviter le chapelain pour les partager avec lui. Pendant ce temps, elle fait rôtir les deux perdrix qui deviennent de plus en plus appétissantes.
Réal. : Catherine Buffat, Jean-Luc Gréco
Animation, 6′, 2009
France
Plus de douze ans déjà que le duo Gréco-Buffat livre avec une régularité de métronome un court métrage d’animation tous les deux ans soit six au total si vous êtes doué(e)s en maths. Avec « Les Perdrix », la surprise vient de la technique utilisée. Pour la première fois, c’est celle du papier découpé qui a été choisie par un duo qui travaillait jusqu’ici exclusivement en volume.
Rock, chevelu & roll, Julien Hallard se fait aisément repérer par son look à la cool, ses films musicaux, et son tutoiement spontané. Parti faire du cinéma à New-York et vivre au passage des expériences hallucinantes, il est rentré à Paris avec le goût des films de potes et la débrouillardise dans la poche. La même année, il a réalisé « Vinhyl », un film à sketches et « Cheveu », une comédie légère aux accents mélancoliques, tous deux sélectionnés à Clermont-Ferrand en 2010. Entretien près d’un an plus tard au Cinémobile, une salle de cinéma itinérante ayant posé ses bobines à Vendôme.
Philippe perd ses cheveux. Combien de temps lui reste-t-il avant la calvitie ? Son dermatologue est formel : seul son père a la réponse à cette question.
Réal. : Julien Hallard
Fiction, 18′, 2010
France
Un court métrage pour parler de cheveux longs : une dérision primaire, initiale, essentielle, support permanent du film de Julien Hallard. Dans une effervescence qui reprend quelques accents des années 70 (cheveux longs, blouson orange et casque rouge), on assiste au délire d’un musicien réellement préoccupé par son apparence dans un véritable chassé-croisé de boucles, de franges et de frisettes.
Absences, présences et distorsions aquatiques dans une chorégraphie des fluides. Forces énigmatiques contorsionnent les lois physiques et affectent le comportement des êtres vivants dans des espaces épurés.
Réal. : Mihai Grecu
Expérimental, 05’56 », 2008
France
En dix minutes, Mihai Grecu nous fait voyager dans les terres arides du Chili avec son film « Centipède Sun ». Nom révélateur au sens où centipède est un gros animal dangereux comme le soleil du désert. Ces terres hypnotiques, poétiques font bouillir notre imagination par une musique qui nous transporte et nous envoûte. À la limite de l’oppression, ces airs mystérieux nous dévoilent des paysages calmes et reposants.
Une vidéo-poème hypnotique sur le paysage en changement: cette suite de métaphores sur l’isolation, la déconstruction et les limites du territoire habitable présente une perspective unique sur la crise environnementale contemporaine.
Réal. : Mihai Grecu
Expérimental, 10’10 », 2010
France
Hier soir, s’est ouvert le 19ème festival de Vendôme, avec la projection du « Grand Amour », en la présence de son auteur, Pierre Etaix. Si le film n’a pas vieilli, son auteur de 82 ans avoue, lui, avoir pris beaucoup de rides. Digne hériter du slapstick, Etaix a créé au fil de ses films un personnage qui n’est autre que sa propre caricature. Et cela, dès ses courts métrages.
Une jeune femme prépare la table pour fêter son anniversaire de mariage. Le mari se trouve coincé dans les encombrements parisiens. Les quelques arrêts pour les derniers achats ne font que le retarder davantage.
Réal. : Pierre Etaix, Jean-Claude Carrière
Fiction, 12′, 1962
France