Archives par mot-clé : France

Junior de Julia Ducornau

Junior de Julia Ducornau

L’adolescence, c’est l’âge des premières cigarettes, de l’affirmation de sa relative indépendance auprès des parents, des premiers émois,… C’est un chantier de réaménagement intérieur, mais aussi de l’apparence. Une étape majeure dans la vie qui ouvre un nouveau champ de possibles. Un sujet développé dans nombres de réalisations et qui ne laisse a priori que peu de surprises. Et pourtant…

Le Petit Rail d’or décerné à « Junior » de Julia Ducournau

Le Petit Rail d’or décerné à « Junior » de Julia Ducournau

Décerné depuis 1995 par l’Association des Cheminots Cinéphiles qui assiste aux projections de la Semaine de la Critique, le Rail d’or a décerné ses prix cannois 2011 à « Las Acacias », film argentin et espagnol de Pablo Giorgelli (Grand Rail d’or), et à « Junior », court-métrage français de Julia Ducournau (Petit Rail d’or), récompensés parmi les sept films et dix courts métrages de la section parallèle du festival de Cannes.

Prix Jean Vigo remis à La dame au chien de Damien Manivel

Prix Jean Vigo remis à La dame au chien de Damien Manivel

Depuis 1951, le prix Jean-Vigo, créée par Claude Aveline, en hommage au réalisateur Jean Vigo, récompense un réalisateur français pour son indépendance d’esprit et la qualité de sa réalisation. Depuis 1960, un palmarès distingue les longs métrages et les courts métrages. Mercredi soir, le Prix Jean Vigo, qui fête cette année ses 60 ans, a été décerné au film « Les chants de Mandrin » de Rabah Ameur-Zaimeche. Côté courts, c’est « La dame au chien » de Damien Manivel qui a été distingué par le jury. Un Prix Spécial a également été remis au cinéaste Jean-Marie Straub pour l’ensemble de son oeuvre.

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Présenté à Brive dans la même séance que « Pandore » de Virgil Vernier, autre moyen métrage stimulant de la compétition européenne, « Un Monde sans femmes » de Guillaume Brac succède intelligemment au « Naufragé », son film précédent, également tourné en Picardie avec l’étonnant Vincent Macaigne dans le rôle de Sylvain.

M comme Un Monde sans femmes

M comme Un Monde sans femmes

Une petite station balnéaire de la Côte Picarde, la dernière semaine d’août. En leur remettant les clefs d’un appartement de location, Sylvain fait la connaissance de deux séduisantes jeunes femmes. L’occasion rêvée de sortir ne serait-ce que quelques jours d’une vie solitaire dont les femmes sont désespérément absentes.
Réal. : Guillaume Brac
Fiction, 57′, 2011
France

Une sale histoire de Jean Eustache

Une sale histoire de Jean Eustache

Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.

Elégie de Port-au-Prince d’Aïda Maigre-Touchet

Elégie de Port-au-Prince d’Aïda Maigre-Touchet

Présenté au Cinéma du Réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».