Archives par mot-clé : France

Boro in the Box de Bertrand Mandico

Boro in the Box de Bertrand Mandico

« Boro in the Box » de Bertrand Mandico, réalisateur habitué du Festival International de Clermont-Ferrand, fait partie de ces œuvres en compétition nationale qui ne vous laissent pas de marbre. Présenté cette année à la Quinzaine des Réalisateurs, le film nous fait pénétrer dans l’univers surréaliste du cinéaste polonais Walerian Borowczyk, et dresse le portrait de cet homme dans un abécédaire répertoriant les grands thèmes qui ont rythmé sa vie et ont déterminé sa carrière d’artiste.

Le Songe de Poliphile de Camille Henrot

Le Songe de Poliphile de Camille Henrot

En 2010, le Centre Pompidou a eu la judicieuse idée d’envoyer des artistes français en Inde en leur donnant carte blanche pour revenir avec leur vision forcément singulière de ce gigantesque pays, finalement encore assez méconnu par l’Occident. Les œuvres réalisées ont donné lieu à une exposition – couronnée de succès – baptisée Paris-Delhi-Bombay à Beaubourg au printemps 2011.

S comme Le Songe de Poliphile

S comme Le Songe de Poliphile

Comme une enquête inspirée par cette proposition de Karl Jung: l’Inde est «un pays comme celui des rêves»; énoncée également par le psychanalyste indien Sudhir Kakar: «L’Inde est l’inconscient de l’Occident». Le film tresse la relation entre des séquences d’activités humaines (un pèlerinage, la fabrication d’un anxiolytique, l’extraction du venin des serpents), toutes liées à des stratégies de défense de l’homme contre la peur.
Réal. : Camille Henrot
Expérimental, 10′, 2011
France

Emilie Mercier :  » Je trouve intéressant d’utiliser l’animation, un médium assez contemporain, pour faire resurgir un texte ayant plus de 800 ans »

Emilie Mercier :  » Je trouve intéressant d’utiliser l’animation, un médium assez contemporain, pour faire resurgir un texte ayant plus de 800 ans »

Bien partie pour devenir illustratrice, Emilie Mercier est devenue animatrice grâce à une petite annonce évoquant le festival Anima. Son premier film, « Bisclavret », mêlant vitrail, lai et (in)fidélité, a remporté le Prix Média et le Prix Emile Reynaud au dernier festival de Bruz. Entretien autour des bonds dans le temps, des univers propres aux auteurs et du langage des oiseaux.

T comme Tempête dans une chambre à coucher

T comme Tempête dans une chambre à coucher

Suzan et Duayne Cleveland ont tout pour être heureux. Tout… sauf une vie sexuelle épanouie. En désespoir de cause, ils décident de partir dans le désert pour un voyage initiatique sensé raviver leur flamme. Pendant qu’ils sont partis, leurs deux employés chargés de s’occuper de la maison vont connaître une passion torride dans leur chambre à coucher… d’où la tempête.
Réal. : Juliette Marchand et Laurence Arcadias
Animation, 11’25 », France
2011

B comme Bisclavret

B comme Bisclavret

Une dame, épouse d’un Baron, s’aperçoit que son mari s’absente souvent et le questionne : il lui avoue qu’il se dénude et devient Bisclavret. Transformé en loup, il saccage, pille et tue. Effrayée et prise de dégoût, la dame révèle ce secret à un chevalier qui lui fait la cour depuis longtemps…
Réal. : Emilie Mercier
Animation, 14′, 2011
France

Jean-François Laguionie : « Quand on fait des longs, la maîtrise est différente qu’en court. On dirige le film comme un chef d’orchestre mais on ne peut plus se permettre de jouer de tous les instruments »

Jean-François Laguionie : « Quand on fait des longs, la maîtrise est différente qu’en court. On dirige le film comme un chef d’orchestre mais on ne peut plus se permettre de jouer de tous les instruments »

C’était l’invité discret, attentif et incontournable du festival d’animation de Bruz. Venu avec sa compagne, la scénariste Anik Le Ray, présenter leur film commun, « Le Tableau », sorti en salle en novembre, Jean-François Laguionie, bien connu en courts (« La demoiselle et le violoncelliste », « Une bombe par hasard », « L’acteur », « La Traversée de l’Atlantique à la rame », …) et en longs (« Gwen ou le Livre des Sables », « Le Château des singes », L’île de Black Mór ») est revenu sur sa rencontre avec Paul Grimault, le travail du mime, l’importance de l’animation, de l’émotion et du dessin libre.

D comme La Douce

D comme La Douce

Adapté d’une nouvelle « Douchetchka » de Tchekhov. Au gré des intempéries, La Douce perd et trouve de nouveaux compagnons. Si la perte de l’un la désempare sincèrement, elle se console très vite avec un autre. Tous font l’affaire, ce qu’elle cherche avant tout, c’est de pouvoir s’oublier et ressembler à l’autre.
Réal. : Anne Laricq
Animation, 8’50 », 2011
France

La Maladie blanche de Christelle Lheureux

La Maladie blanche de Christelle Lheureux

Depuis la nuit des temps, les hommes ont cherché à s’extraire et à se séparer de la nature, vécue comme hostile et dangereuse. Aujourd’hui, la frontière entre la ville où vivent la majorité des êtres humains et la nature devient tellement étanche que la campagne se transforme en un lieu de fantasme et représente le paradis perdu. C’est le cas du petit village des Pyrénées investi pendant les vacances par Manuel, environ 35 ans et Myrtille, sa fille de 5 ans, enfant curieuse et intelligente.

M comme La Maladie blanche

M comme La Maladie blanche

Un soir de fête dans un village isolé des Pyrénées. Un père et sa fille de cinq ans, Myrtille. Des adolescents, un chasseur, un berger, des lucioles, des brebis et des chats. Un monde nocturne où des histoires d’ombres chinoises, de miroir magique et de peintures préhistoriques s’entremêlent. Dans la nuit, un être préhistorique vient chercher Myrtille.
Réal . : Christelle Lheureux
Fiction, expérimental, 45′, 2011
France

Christelle Lheureux, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2011

Christelle Lheureux, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2011

Lauréate du Prix Format Court du festival de Vendôme, Christelle Lheureux est une cinéaste et plasticienne française, diplômée du Frenoy, enseignante aux Beaux-arts de Genève, dont le nom est bien connu des cinéphiles et amateurs d’arts. Avec une œuvre très personnelle d’une sensibilité éblouissante, Christelle Lheureux est une des rares réalisatrices qui réussit à véritablement exploser les genre. « La Maladie blanche », son moyen-métrage primé à Vendôme, se situe entre fiction et documentaire, préhistoire et actualité, réalité et songe. Par sa démarche, Christelle Lheureux questionne l’art cinématographique lui-même.