Programmé à Short Screens #3 et au festival du court métrage de Bruxelles cette année, ce film belge signé Jean-Julien Collette & Vincent Coen pose un regard frais et divertissant, mais non sans ironie, sur l’inceste, thème tabou par excellence.
Électron libre, libéré, délibérément en marge des circuits balisés, Pascal Bauduinet s’impose depuis trente ans comme une des personnalités marquantes du cinéma belge expérimental. Montré lors de la projection Short Screens #3, « Amphitryon 94 » porte en lui les marques d’une sobriété grave et profonde.
Un homme monte les marches d’un escalier d’un vieil immeuble pour se rendre chez une jeune fille. Elle attend et désire impatiemment sa venue. Vient-il pour passer une nuit enivrante et passionnée ou vient-il plutôt pour autre chose ? Il fera ce qu’elle désire le plus…
Réal. : Patrick Bauduinet
Fiction, 8′, 1998
Belgique
Un homme mûr, son fils et sa belle-fille explorent l’amour et la perversion dans un espace de 65 m².
Réal. : Andrew T. Betzer
Fiction, 8′, 2008
États-Unis
Programmé lors de la projection Short Screens #3, « Small Apartment » d’Andrew T. Betzer manie le thème du tabou avec doigté. Sensuel, sombre et terriblement touchant, le film laisse derrière lui une petite impression de grand malaise.
Coup de force audacieux comme seule la décennie 70 a pu en produire, « Le Vice et la vertu » de Roland Lethem a déclenché soupirs, cris et étonnement à la séance « Tabou » de Short Screens en avril à Bruxelles.
Yotam, un garçon de 13 ans dans une pension juive ultra-orthodoxe, essaie de lutter contre l’éveil de ses désirs sexuels. Confus et rongé par la culpabilité, il consulte son rabbin, qui abuse de sa position et de l’innocence de Yotam. Sans recours ni refuge, Yotam se retrouve piégé par le silence imposé dans sa communauté.
Réal. : Meni Philip
Fiction, 28′, 2009
Israël
Sur Facebook, Minshar for Art a près de 3.000 copains. Tous ne sont pas d’anciens étudiants de cette école d’art créée à Tel-Aviv après la faillite de Camera Obscura, l’établissement le plus connu d’Israël pour son cinéma d’avant-garde et sa renommée en photographie, mais tous reconnaissent la qualité de cette jeune école vieille de seulement cinq ans. La preuve en trois coups de poing cinématographiques.
Soixante-dix ans après la mort de Georges Méliès, lorsque son œuvre passe dans le domaine public, Lobster Films sort un coffret événement en l’honneur du pionnier du cinéma primitif, au même titre que les frères Lumière et Charles Pathé. Au travers de ses cinq disques, le coffret propose la quasi-totalité des films existants de Méliès.
Monsieur et Madame Moose souffrent de leurs difformités physiques respectives : elle a un très grand nez et lui des dents en avant… Chacun de leur coté, ils décident en secret de faire appel à la chirurgie esthétique. Une fois opérés, ils se rencontrent par hasard sans se reconnaître et une histoire d’amour naît entre eux.
Réal. : Leo Mc Carey
Fiction, 22’45’’, 1926
Etats-Unis
Charley est marié à une femme très jalouse qui décide de quitter la maison pour mieux revenir quelques heures plus tard. Charley reçoit justement la visite d’un éminent professeur de Harvard, qui laisse malheureusement traîner une nuisette compromettante. Heureusement son fidèle majordome est là.
Réal. : Leo Mc Carey
Fiction, 19’48’’, 1925
Etats-Unis