Archives par mot-clé : Fiction

H comme Hideaway

H comme Hideaway

Fin septembre, à l’intérieur de la demeure familiale. Les enfants jouent à cache-cache pendant que les adultes jouent aux cartes ou répètent une valse. Dorothy se cache derrière les tentures de la chambre de la grand-mère. Elle observe par la fenêtre et est témoin d’étranges comportements.
Réal. : Szocs Petra
Fiction, 7′, 2009
Hongrie

Chateau Belvédère de Patryk Dawid Chlastawa

Chateau Belvédère de Patryk Dawid Chlastawa

Si certains courts métrages de Poitiers utilisent la musique de diverses manières, tel Mariejosephin Schneider qui se sert d’une partition de piano pour ouvrir et clore son film « Jessi », la musique est un des piliers de « Chateau Belvédère » de Patryk Dawid Chlastawa. Ainsi, le court est rythmé de toutes parts de partitions de piano, de morceaux de flûte, et de sonorités angoissantes.

Julien Hallard. Eclectisme et prise de riques

Julien Hallard. Eclectisme et prise de riques

Rock, chevelu & roll, Julien Hallard se fait aisément repérer par son look à la cool, ses films musicaux, et son tutoiement spontané. Parti faire du cinéma à New-York et vivre au passage des expériences hallucinantes, il est rentré à Paris avec le goût des films de potes et la débrouillardise dans la poche. La même année, il a réalisé « Vinhyl », un film à sketches et « Cheveu », une comédie légère aux accents mélancoliques, tous deux sélectionnés à Clermont-Ferrand en 2010. Entretien près d’un an plus tard au Cinémobile, une salle de cinéma itinérante ayant posé ses bobines à Vendôme.

Cheveu de Julien Hallard

Cheveu de Julien Hallard

Un court métrage pour parler de cheveux longs : une dérision primaire, initiale, essentielle, support permanent du film de Julien Hallard. Dans une effervescence qui reprend quelques accents des années 70 (cheveux longs, blouson orange et casque rouge), on assiste au délire d’un musicien réellement préoccupé par son apparence dans un véritable chassé-croisé de boucles, de franges et de frisettes.

Etaix, parcours en courts

Etaix, parcours en courts

Hier soir, s’est ouvert le 19ème festival de Vendôme, avec la projection du « Grand Amour », en la présence de son auteur, Pierre Etaix. Si le film n’a pas vieilli, son auteur de 82 ans avoue, lui, avoir pris beaucoup de rides. Digne hériter du slapstick, Etaix a créé au fil de ses films un personnage qui n’est autre que sa propre caricature. Et cela, dès ses courts métrages.

H comme 8 et des poussières

H comme 8 et des poussières

Yan est un jeune dealer sans domicile fixe ni emploi stable. Pour Morgane, sa copine, il est prêt à arrêter ses trafics et rechercher un contrat d’embauche dans un entrepôt, au salaire minimum. La pression de son entourage, le coût de la vie et l’angoisse de la précarité lui laisseront-ils la force de suivre cette route ?
Réal. : Laurent Teyssier
Fiction, 23′, France
2010

Moja biedna glowa (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek

Moja biedna glowa (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek

Fort et libre, le cinéma polonais s’imprime à vif. Que ce soit devant un court de Polanski ou devant un long de Skolimowski, quelque chose vous précipite dans du jamais vu. Appelez ça une baffe dans la gueule ou un joli précipice, si vous le voulez. Apprêtez-vous surtout à découvrir dans le même ordre d’idées « Moja biedna głowa » (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek, projeté en compétition ces jours-ci à Brest.