En chemin vers une réunion d’affaires, Claudiu passe chez son père pour prendre une photo de lui. Ce qui semble simple se trouve être en fait une tâche compliquée, car la photo est très importante pour le vieil homme.
Réal. : Viktor Dragomir
Fiction, 18′, 2010
Roumanie
Catherine vit oisivement dans la villa de son père. Mais un soir, celui-ci ramène à la maison une jeune femme qui prend rapidement de l’influence. Catherine tente alors de l’écarter pour regagner ses privilèges.
Damien est en vacances chez Elise, sa petite amie, dans la maison de vacances familiale. Le grand frère d’Elise les rejoint pour le week-end. Il se montre possessif, intrusif. L’amour fraternel flirte avec les limites. Damien s’en tiendra t-il au rang de spectateur ?
Réal. Stéphane Demoustier
Fiction, 23′, 2010
France
Walking on the wild side, un beau titre pour une histoire de malentendus. Ce 3ème court métrage du trio fonctionne autour d’une idée simple : le quiproquo, un des ressorts de la comédie populaire. L’homme, Dom, croit que Fiona est prostituée alors qu’elle travaille comme femme de ménage dans une maison close. Il fait donc appel à ses services sans comprendre le malentendu en cours.
Un matin, un célibataire timide entre en collision avec une grande rousse. C’est le coup de foudre. Comment revoir cette femme que le destin a mise sur sa route ? La seule chose qu’il sait d’elle, c’est qu’elle travaille dans le quartier nord, là où les femmes vendent leurs charmes. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’elle est femme de ménage…
Fiction, 13′, 2000
Belgique
Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Rémy réalisent ce premier court-métrage en 1994. Fans de Tati (le désaxé par excellence) et du clown Etaix, ils se sont rencontrés dans les années 80 à l’école Jacques Lecoq dont la formation s’articule autour du mime et de l’expression corporelle. Depuis lors, ils ne cessent d’invoquer les grands noms du burlesque. Et pourtant…les trois réalisateurs tiennent le pari d’inventer, à partir de ces citations, leur propre langage visuel. A la maladresse des corps et des sentiments, répond une rigueur certaine de la mise en scène.
Un instant de bonheur accidentel et passager dans deux existences solitaires.
Réal. : Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy
Fiction, 13′, 1994
Belgique
Au cœur d’une fête foraine, Rosita, une voyante déchue, et Raoul, son assistant dévoué, luttent pour maintenir une clientèle qui se fait de plus en plus rare. Les catastrophes s’enchaînent, et ils se trouvent de plus en plus démunis.
Réal. : Dominique Abel, Fiona Gordon
Fiction, 13′, 1997
Belgique
Réalisé en 1997, trois ans après leur premier film « Merci Cupidon », « Rosita » est le deuxième court métrage de Dominique Abel et Fiona Gordon. Consolidant l’évolution du duo comique vers l’expression cinématographique, ce film de 13 minutes, quasiment introuvable pour le grand public, se démarque de leur filmographie pour être le seul à avoir été écrit et filmé sans la collaboration du réalisateur Bruno Romy. Il s’inspire d’ailleurs directement d’une de leur création théâtrale, « Poison » (1994).
Un équipage militaire, cloîtré dans un bunker à une époque indéterminée, vit dans une ambiance de tension perpétuelle et de démence, aux aguets d’un ennemi supposé et invisible.
Réal. : Marc Caro, Jean-Pierre Jeunet
Fiction, 26′, 1981
France
Projetée en compétition au festival Off-Courts de Trouville, Lilith, la réalisation d’Isabelle Noguera parle de ces héritages où la mort caresse l’enfance.
Jan Czarlewski est le grand vainqueur des Léopards de demain : il a reçu le Pardino d’or pour son court documentaire « L’Ambassadeur & moi ». Filmant son père, ambassadeur de Pologne, durant plusieurs jours dans les hauts lieux de la diplomatie, il revient sur les rapports houleux qu’il a entretenus avec lui et le besoin qu’il a éprouvé de se rapprocher de l’homme intime à travers le prisme du cinéma. Rencontre.
Sissi et Victoria sont soeurs. Tandis que la plus jeune sort doucement du monde de l’enfance, l’autre essaie en vain d’être grande. Dans la chambre qu’elles partagent, Sissi se prépare pour son concours de gymnastique et Victoria fait défiler les garçons.
Réal. : Carmen Jaquier
Fiction, 17′, 2011
Suisse
Laetitia et Sophie partent en week-end en Bretagne, à Quimper, la ville natale de Laetitia, Quimper. Au fil de leur séjour, rythmé par les balades sur la plage et les soirées à la « Chaumière », réapparaît la figure du Marin Masqué, amour de jeunesse de Laetitia.
Réal. : Sophie Letourneur
Fiction, 35′, 2011
France
Il y a des films qui émeuvent, d’autres qui bouleversent, ou d’autres encore qui révoltent. Des films classiques, qu’on oublie parfois ou qui nous bousculent… et il existe aussi des films d’un autre type qui font l’effet de petits souffles, sont des respirations simples et réjouissantes, des sauts de puce d’émotions. « Le Marin masqué » serait à classer dans cette dernière catégorie. Primé au Festival Côté Court de Pantin (Grand Prix, Prix de la Presse et Prix de la Jeunesse), le dernier film de Sophie Letourneur suit l’échappée de deux jeunes femmes en Bretagne, entre petits problèmes et grandes (dés)illusions.
« Montparnasse » était projeté ce vendredi 17 juin dans le cadre de la rétrospective du festival Côté court de Pantin (20e édition). L’occasion de revenir sur un film qui a écumé les plus grands festivals depuis sa sortie (Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2009, Clermont-Ferrand en 2010) et a obtenu le Prix Jean Vigo en 2009.
La Palme d’or du court-métrage du 64ème festival de Cannes a été remise à Cross de Maryna Vroda. Ce prix récompense l’audace de cette jeune réalisatrice ukrainienne de 29 ans qui signe ici son premier opus depuis sa sortie de l’Université nationale des arts théâtraux et cinématographiques de Kiev, lieu où elle avait déjà réalisé quatre courts-métrages. Avec ce film puissant, elle réussit avec grâce à toucher à l’essentiel. En avançant avec finesse, par petites touches pointillistes, elle amène le spectateur à se questionner sur sa condition d’être humain et sur le sens de sa propre existence.
Le cross est le nom d’une course à pied qui se pratique sur un terrain ayant des obstacles naturels. « Cross » est aussi le titre du court-métrage qui a remporté la Palme d’or du 64ème festival de Cannes. Réalisé par la réalisatrice ukrainienne Maryna Svroda, c’est un film poétique qui réussit à renvoyer le spectateur à l’essence même de notre condition d’être humain. Rencontre.
Lorsque le cinéma s’endimanche, il ne se pare d’aucun costume taillé sur mesure ni d’aucune cravate frivole, autrement dit il ne s’encombre pas de signes apparents du rituel social, dans l’attente des réjouissances religieuses ou du bal populaire. Ses habits sont plutôt ceux d’un vagabond sans âge, marchant à travers la ville pour marquer au sol la trajectoire déviante du monde. Les temps auraient-il changé ? Affirmatif. Les temps ne sont plus aux rites vitalisés mais aux rythmes lents des existences sans finalités, dégonflées, grisâtres. Le dimanche, non plus que le jour du Seigneur, est le jour du vide à combler.