Un merveilleux endroit retiré dans les montagnes, les vacances annuelles de Basia et Andrzej, un couple qui s’ennuie. Il passe leur temps à parler de rien jusqu’à ce qu’un jeune couple, Maja et Borys, s’égare accidentellement jusqu’à leur maison.
Réal. : Leszek Korusiewicz
Fiction, 20′, 2011
Pologne
Un huis clos contemporain qui devient le théâtre d’une déroute personnelle, celle d’une jeune femme moderne.
Réal. : Anne Emond
Fiction, 8′, 2009
Canada
Cette année, le Fidec mettait le Québec à l’honneur. L’occasion pour nous de confirmer que la patrie de Denis Villeneuve et de Denys Arcand recèle de petits bijoux cinématographiques. Aux côtés des excellents « Next Floor », « Les Journaux de Lipsett », « Les Poissons » et « Mokhtar », on a pu apprécier « Sophie Lavoie », un court métrage simple et atypique d’Anne Emond.
Klaasje, la voisine de Bert, sonne à sa porte, légèrement vêtue, pour lui emprunter un pot de sucre. Elle échappe le pot, ils se penchent en même temps pour le rattraper et se cognent la tête : Klaasje dégringole les escaliers.
Réal. : Jeroen Annokkee
Fiction, 7’35’’, 2010
Pays-Bas
Après des films insolites comme « Le Serrurier » ou « O jeunesse », la jeune réalisatrice Sylvia Guillet, toujours entre le réel et l’imaginaire, réussit une fois de plus à nous surprendre. L’histoire, c’est celle de Mathilde, qui se barricade dans sa maison avec son mari André, fusil au bras. Quel est donc ce secret qu’elle cherche à préserver ? De quelle étrange maladie André souffre-t-il ?
Mathilde s’est barricadée dans la maison. Non, on ne lui prendra pas celui qu’elle aime. Elle veillera sur André jusqu’au bout. Mais au fait de quoi souffre-t-il ? D’une maladie étrange ça c’est sûr…
Réal.: Sylvia Guillet
Fiction, 18′ 30, 2011
France
C’est un régisseur qui parle de rossignols maléfiques, c’est aussi un réalisateur qui cite de mémoire des passages en vers de son film. Militant social, Hugo Chesnard, l’auteur de « La France qui se lève tôt », pré-sélectionné aux César, évoque, après la séance de son film à Paris Courts Devant, la puissance du montage, les libertés à prendre avec le réalisme et la volonté de crier sans y parvenir.
Le film arrive par hasard par le biais d’une actu paillette, celle des 12 courts métrages pré-sélectionnés aux César. Certains noms sont parlants, d’autres pas du tout. Celui de Hugo Chesnard appartient à la deuxième catégorie. Quelques instants plus tard, Arte, joue son jeu +7 : « La France qui se lève tôt » est visible en ligne une semaine après sa diffusion sur la chaîne franco-allemande. Forcément, la curiosité s’étire, le partage de l’info est immédiat, et le choc, lui, est salutaire. Le film réapparaît quelques jours plus tard, au détour d’une séance musicale, à Paris Courts Devant. Renouvellement de l’attention.
Comme un nègre tu travailles dur, Paies nos impôts notre futur ! Cotises aussi pour nos retraites, Mais des papiers pour un métèques ?
Réal. : Hugo Chesnard,
Fiction, 20′, 2009
France
Un jeune homme saute dans le vide et disparaît à tout jamais. Son âme rend une dernière visite à ses deux amours impossibles : une femme, et la scène d’une salle de concert.
Dans une comédie musicale en couleur, un monstre venu d’un vieux film hollywoodien attaque une petite ville en transformant ses habitants en zombies. Pour sauver le monde, un couple et un scientifique vont devoir changer le genre du film.
Réal. : Guillaume Rieu
Fiction, 18′, 2010
France
Robert reçoit la visite de trois vieilles dames dans le salon de sa mère. À travers son regard, nous flânons dans le souvenir de l’après-midi de ses six ans. On pense évidemment à la madeleine de Proust et au parfum des souvenirs enfouis. Le jeune garçon, réservé et distant, reste à l’écart et entrevoit le monde au travers d’un verre déformant, transformant les intrus en flamants roses. Puis, il amorce timidement un dialogue avec ces femmes qui reprennent alors forme humaine.
Le jour de ses six ans, dans le salon de sa mère, Robert reçoit trois magnifiques vieilles pies abîmées. Le souvenir d’un après-midi, entre thé, biscuits, jupons roses en dentelle et l’histoire d’un empereur écorché.
Réal. : Karni Arieli, Saul Freed
Animation, Fiction, 10′, 2010
Royaume-Uni
Pour la première fois en cinq ans, le jury décernant le Prix du Meilleur Court Métrage en compétition nationale (Fédération Wallonie-Bruxelles, ex-Communauté française) du FIFF ne s’est pas trompé. C’est que parmi la vingtaine de films sélectionnés cette année, celui d’Emmanuel Marre est, disons-le franchement, celui qui a le plus d’intérêt.
C’est l’histoire du fils qui veut passer du temps seul avec sa mère. C’est l’histoire du père qui ne veut pas que le fils voie la mère seule. C’est l’histoire de la mère qui n’a jamais su ce qu‘elle voulait. C’est l’histoire d’à peu près tout le monde.
Réal. : Emmanuel Marre
Fiction, 30′, 2010
Belgique
Un mardi, dans une rue de Beyrouth, une dame âgée vêtue d’un élégant tailleur noir est arrêtée par un policier qui lui demande de retourner à la boutique d’où elle est sortie sans régler la facture. Mais il finit par la raccompagner chez elle.
Mokhtar, un enfant chevrier, découvre un jeune hibou au pied d’un arbre à chèvres. Dans la région, un hibou est le signe d’un mauvais présage. Le soir, Mokhtar décide de rapporter sa trouvaille à son père, un homme taciturne et superstitieux. L’enfant se heurte à l’ignorance de son père avant de commettre un acte désespéré sous les yeux clairs et ridés de sa grand-mère, une femme fatiguée, témoin impuissant de ce drame marocain teinté de merveilleux et de fatalité.
Réal. : Halima Ouardiri
Fiction, 16′, 2010
Maroc-Canada
Le jour où Alex sort de prison après un an d’incarcération, il rencontre sa petite-amie et son meilleur ami. Alors que le jour défile devant lui, il découvre que les choses ont changé pendant qu’il était là-bas.