Qu’on se le dise : Guillaume Bureau est un vrai gentil, ou plutôt un vrai discret, loin des paillettes et de l’intellectualisme qu’on reproche trop souvent au cinéma. Fort d’une certaine expérience dans le domaine du court-métrage et avec un univers bien à lui, il n’en reste pas moins une personne modeste, soucieuse que les autres comprennent bien le sens qu’il a voulu donner à ses films. Nous l’avons donc rencontré en exclusivité à Vendôme pour la première sélection en festival de son nouveau court-métrage « Sylvain Rivière ».
« Sylvain Rivière », projeté lors de la compétition nationale de la 20ème édition du festival de Vendôme, n’est en aucun cas le frère de Jimmy Rivière, mais plutôt le cousin d’Amélie Poulain avec un peu de sang des personnages joués par Pierre Richard qui lui coule dans les veines.
Sylvain Rivière, chômeur distrait et rêveur, remplace un ami comme agent de surveillance au Musée des Beaux-Arts. Lors d’une visite guidée, Christine lui confie une lettre d’amour destinée à cet ami, avant de disparaître. Troublé par la jeune femme, Sylvain garde la lettre et part à sa recherche…
Réal. : Guillaume Bureau
Fiction, 22′, France
2011
Une foi ardente habite Anna. Ancienne danseuse classique, elle se consacre désormais à Dieu. Mais alors qu’elle s’apprête à prononcer ses vœux, le trouble s’installe, entre l’Appel du corps et celui de l’esprit, le désir de mouvement et le besoin d’engagement…
Réal. : Cécile Mavet
Fiction, 19′, 2010
Belgique
Après avoir assisté aux six programmes de la compétition nationale, le Jury Format Court présent à la 20e édition du Festival du Film de Vendôme (Isabelle Mayor, Franck Unimon et Camille Monin) a décidé de remettre le prix Format Court au court-métrage « La maladie blanche » de Christelle Lheureux. Le film a séduit le Jury, non seulement par sa forme qui vacille entre le documentaire, l’expérimental et la fiction, que par son fond traitant de la mémoire et de la sensible frontière qu’il existe entre l’enfance et l’âge adulte.
Après « Sister » (2004), « Dad » (2006), « Son » (2007), voici « Baby », le dernier-né de Daniel Mulloy (elle était facile). Le réalisateur multi-récompensé est revenu cette année glaner des prix un peu partout en festivals dont la mention spéciale du jury à Brest le mois dernier.
Une jeune femme intervient pour aider une autre femme qui se fait agresser par un groupe d’hommes. À la suite de quoi, l’un d’entre eux refuse de la laisser tranquille.
Réal. : Daniel Mulloy
Fiction, 25′, 2011
Royaume-Uni
Sortir est l’histoire d’un adieu. L’adieu d’un fils à son père. L’action se passe quelque part sur la route entre Brest et Genève, dernière étape dans la vie de Fred avant de procéder à son euthanasie.
Réal. : Nicolas Le Borgne
Fiction, 22′, 2010
France
Solène, 16 ans, s’ennuie copieusement au mois d’août, dans sa zone pavillonnaire. Sa mère n’est jamais là et elle doit garder son jeune frère Zadig. Mais quand Antoine débarque, avec son cuir, sa moto et ses 40 ans, ça change tout !
Réal. : Marie-Baptiste Roches
Fiction, 24′, France
2008
Rémi est venu chercher le calme chez ses parents qui habitent une petite île bretonne pour écrire sa thèse. Mais son père, qui est aussi maire de l’île, l’a porté volontaire au poste de maître nageur bénévole.
Réal. : Olivier Pouteau
Fiction, 20′, 2000
France
Un chewing-gum. Une laisse de chien. Une tache en forme d’Australie sur un mur. Un feu de signalisation tordu… Chaque élément a sa propre histoire, leur union peut donner naissance à une nouvelle trame.
Réal. : Victor Carrey
Fiction, 11′, 2010
Espagne
Marisa est mourante, mais ne veut pas que son mari Juan le sache. Elle demande donc à Concha de la maquiller avant sa visite quotidienne.
Réal. : Álex Montoya
Fiction, 10’30’’, 2011
Espagne
Un merveilleux endroit retiré dans les montagnes, les vacances annuelles de Basia et Andrzej, un couple qui s’ennuie. Il passe leur temps à parler de rien jusqu’à ce qu’un jeune couple, Maja et Borys, s’égare accidentellement jusqu’à leur maison.
Réal. : Leszek Korusiewicz
Fiction, 20′, 2011
Pologne
Un huis clos contemporain qui devient le théâtre d’une déroute personnelle, celle d’une jeune femme moderne.
Réal. : Anne Emond
Fiction, 8′, 2009
Canada
Cette année, le Fidec mettait le Québec à l’honneur. L’occasion pour nous de confirmer que la patrie de Denis Villeneuve et de Denys Arcand recèle de petits bijoux cinématographiques. Aux côtés des excellents « Next Floor », « Les Journaux de Lipsett », « Les Poissons » et « Mokhtar », on a pu apprécier « Sophie Lavoie », un court métrage simple et atypique d’Anne Emond.
Klaasje, la voisine de Bert, sonne à sa porte, légèrement vêtue, pour lui emprunter un pot de sucre. Elle échappe le pot, ils se penchent en même temps pour le rattraper et se cognent la tête : Klaasje dégringole les escaliers.
Réal. : Jeroen Annokkee
Fiction, 7’35’’, 2010
Pays-Bas
Après des films insolites comme « Le Serrurier » ou « O jeunesse », la jeune réalisatrice Sylvia Guillet, toujours entre le réel et l’imaginaire, réussit une fois de plus à nous surprendre. L’histoire, c’est celle de Mathilde, qui se barricade dans sa maison avec son mari André, fusil au bras. Quel est donc ce secret qu’elle cherche à préserver ? De quelle étrange maladie André souffre-t-il ?
Mathilde s’est barricadée dans la maison. Non, on ne lui prendra pas celui qu’elle aime. Elle veillera sur André jusqu’au bout. Mais au fait de quoi souffre-t-il ? D’une maladie étrange ça c’est sûr…
Réal.: Sylvia Guillet
Fiction, 18′ 30, 2011
France