Archives par mot-clé : Fiction

Boro in the Box de Bertrand Mandico

Boro in the Box de Bertrand Mandico

« Boro in the Box » de Bertrand Mandico, réalisateur habitué du Festival International de Clermont-Ferrand, fait partie de ces œuvres en compétition nationale qui ne vous laissent pas de marbre. Présenté cette année à la Quinzaine des Réalisateurs, le film nous fait pénétrer dans l’univers surréaliste du cinéaste polonais Walerian Borowczyk, et dresse le portrait de cet homme dans un abécédaire répertoriant les grands thèmes qui ont rythmé sa vie et ont déterminé sa carrière d’artiste.

Scenes from the Suburbs (V2) de Spike Jonze

Scenes from the Suburbs (V2) de Spike Jonze

La fine fleur du clip est réunie cette année dans la sélection “Décibels” du 34e Festival de Clermont Ferrand. Parmi les heureux élus, on note la présence de « The Shrine / An Argument » (Fleet Foxes) réalisé par Sean Pecknold, « Cecelia & Her Selfhood » (Villagers) réalisé par Adrien Merigeau, de « The bench » (Sissi Lewis Kitty) réalisé par Crowther et Bruno SalAmone, mais aussi de « Oofplane //Selekt the machine » (Dj Oof) réalisé par Frédéric Jaîs Elalouf.

A comme Alpha

A comme Alpha

Ce qui commence comme expérience en laboratoire mène vers le développement d’êtres artificiels capables d’exécuter les tâches les plus variées et complexes. Avant de les livrer à leurs clients, le fabricant développe un contrôle de qualité, surveillé par un technicien, dans lequel certaines compétences (comme l’apprentissage de la langue du client) sont améliorées. Cette étape de la procédure se produit dans un environnement clos qui simule celui du client. Alpha et Beta sont deux de ces êtres artificiels, sur le point d’être livrés à leurs clients japonais.
Réal. : Miguel Fonseca
Fiction expérimental, 2008, 28′
Portugal

Christelle Lheureux : « Le cinéma est loin d’être mort. Notre imaginaire également »

Christelle Lheureux : « Le cinéma est loin d’être mort. Notre imaginaire également »

Depuis la Thaïlande où elle travaille actuellement sur son projet de long métrage à proximité de poissons-chats et de son ami Apichatpong Weerasethakul, Christelle Lheureux, auteure de “La Maladie blanche”, Prix Format Court à Vendôme, nous a fait parvenir une carte postale sur laquelle elle s’exprime généreusement sur sa démarche artistique. Présence au monde.

La Maladie blanche de Christelle Lheureux

La Maladie blanche de Christelle Lheureux

Depuis la nuit des temps, les hommes ont cherché à s’extraire et à se séparer de la nature, vécue comme hostile et dangereuse. Aujourd’hui, la frontière entre la ville où vivent la majorité des êtres humains et la nature devient tellement étanche que la campagne se transforme en un lieu de fantasme et représente le paradis perdu. C’est le cas du petit village des Pyrénées investi pendant les vacances par Manuel, environ 35 ans et Myrtille, sa fille de 5 ans, enfant curieuse et intelligente.

M comme La Maladie blanche

M comme La Maladie blanche

Un soir de fête dans un village isolé des Pyrénées. Un père et sa fille de cinq ans, Myrtille. Des adolescents, un chasseur, un berger, des lucioles, des brebis et des chats. Un monde nocturne où des histoires d’ombres chinoises, de miroir magique et de peintures préhistoriques s’entremêlent. Dans la nuit, un être préhistorique vient chercher Myrtille.
Réal . : Christelle Lheureux
Fiction, expérimental, 45′, 2011
France

Christelle Lheureux, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2011

Christelle Lheureux, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2011

Lauréate du Prix Format Court du festival de Vendôme, Christelle Lheureux est une cinéaste et plasticienne française, diplômée du Frenoy, enseignante aux Beaux-arts de Genève, dont le nom est bien connu des cinéphiles et amateurs d’arts. Avec une œuvre très personnelle d’une sensibilité éblouissante, Christelle Lheureux est une des rares réalisatrices qui réussit à véritablement exploser les genre. « La Maladie blanche », son moyen-métrage primé à Vendôme, se situe entre fiction et documentaire, préhistoire et actualité, réalité et songe. Par sa démarche, Christelle Lheureux questionne l’art cinématographique lui-même.