Archives par mot-clé : Fiction

O comme On The Beach

O comme On The Beach

C’est l’été, mais la vie est bien compliquée pour Sara, quinze ans. Son petit frère sur le dos, la voilà expédiée chez sa mère pour les vacances. Son père y tient, même s’il s’est fait larguer. Sa mère, elle crèche dans une caravane, au camping. Drôle d’endroit pour refaire sa vie! Heureusement, il y a la plage et les garçons. Encore faudrait-il qu’elle se laisse vivre, Sara…
Réal: Marie-Elsa Sgualdo
Fiction, 16′, 2012
Suisse

T comme La Tête froide

T comme La Tête froide

Yoann, 17 ans, n’a qu’un rêve dans la vie : devenir footballeur professionnel. À quelques semaines d’un match décisif, Thomas, un nouveau joueur talentueux, arrive dans le club. Il va bouleverser la vie de l’équipe et celle de Yoann.
Réal. : Nicolas Mesdom
Fiction, 26′, 2012
France

V comme Voyage des pierres

V comme Voyage des pierres

Des miracles se produisent dans un village, des pierres se déplacent par des coups de fouet et nombre d’autres mystères qui se terminent par la vue magnifique d’un pont. Une vieille dame y passe avec sa fille, elle raconte à celle-ci l’histoire de la construction de cet ouvrage : « Le pont de Markala ».
Réal. : Seydou Cissé
Fiction, 11′, 2012
Mali, France

B comme Blu

B comme Blu

La vieille voiture familiale tombe en panne. Mara et ses parents tentent dès lors de la réparer. Au fil des réparations, il devient clair que c’est leur propre lien qu’ils essayent de réparer.
Réal. : Nicolae Constantin Tănase
Fiction, 20′, 2012
Roumanie

Posledný Autobus (The Last Bus) de Ivana Laucíková et Martin Snopek

Posledný Autobus (The Last Bus) de Ivana Laucíková et Martin Snopek

Introduit dans le circuit festivalier à Clermont-Ferrand, lauréat de son Prix du Jury Jeunes, montré en mai à l’une de nos séances Format Court, revu ensuite à la rentrée à l’Étrange Festival, « Posledný Autobus » offre un véritable choc esthétique, animé et musical. Ce film slovaque très maîtrisé révèle les instincts de chacun face à la peur, sur fond de saison de chasse, et fait douloureusement écho à une époque contemporaine peu éloignée.

F comme Fable domestique

F comme Fable domestique

Lors d’une visite d’appartement, Adrien est pincé par la jalousie en voyant sa compagne, Tess, s’amuser avec un autre visiteur. Le soir même, il reçoit une convocation inattendue pour une nouvelle visite. Il doit s’y rendre seul, Tess étant retenue par son travail, et se trouve face à une bâtisse délabrée qui porte d’ores et déjà son nom sur la sonnette. Dès qu’Adrien a franchi le seuil, la maisonnée se referme sur lui, et l’entraîne dans une visite guidée des méandres de sa jalousie…
Réal. : Ann Sirot et Raphaël Balboni
Fiction, 23′, 2012
Belgique

Musique de chambre de Julia Kowalski

Musique de chambre de Julia Kowalski

Prix TV5 du meilleur film francophone, mention spéciale du Jury Presse, encensé par le Jury Jeune, le court métrage « Musique de chambre » semble bien avoir fait l’unanimité lors du dernier Festival Paris Courts Devant. Lorsqu’on voit le film, on est alors prévenu. En réalité, le film provoque une gêne tant il propose une vision crue de la découverte de la sexualité et c’est peut-être une des raisons qui lui vaut de rester dans les esprits.

M comme Musique de chambre

M comme Musique de chambre

Rose, 12 ans, passe ses vacances en colonie musicale. Le jour elle joue de la flûte traversière au sein d’un orchestre. La nuit elle partage sa chambre avec deux clarinettistes de 16 ans. Par procuration Rose s’efforce de sortir de l’enfance.
Réal. : Julia Kowalski
Fiction, 22’30’’, 2012
France

Protoparticulas de Chema García Ibarra

Protoparticulas de Chema García Ibarra

Participant dans l’espace à l’expérience scientifique « Protomatière », un homme est irradié par des tachyons. Son corps se décompose puis se transforme en protoparticules qui, désormais, « nourrissent sa conscience et ses souvenirs ». Seule sa combinaison le préserve de sa « dissolution dans l’Univers » et il décide de revenir sur terre pour en discuter avec les scientifiques. Là, il s’aperçoit que du fait d’un « pli temporel », il est revenu 96 ans en arrière…

Filmer la violence à distance : aller au-delà de la provocation ? Critique de « Les Meutes » de Manuel Schapira

Filmer la violence à distance : aller au-delà de la provocation ? Critique de « Les Meutes » de Manuel Schapira

La violence n’est pas seulement affaire de coups, ou encore d’état psychologique extrême, elle a également à voir avec l’éthique. Chaque cas de combat physique nous amène, en effet, à questionner ses origines et son sens, non seulement pour les personnes engagées dans le duel mais aussi pour l’humanité entière. La violence n’est jamais (totalement) gratuite, et le cinéma s’est avéré l’un des transmetteurs les plus aptes à la décrire et à en analyser les causes, voire à la dénoncer…

M comme Les Meutes

M comme Les Meutes

Franck, Hugo et Philippe, trois copains se rendent à une pendaison de crémaillère dans un appartement parisien. A la porte, deux jeunes types, âgés de seize ou dix-sept ans, tentent de négocier leur entrée. La tension monte.
Réal. : Manuel Schapira
Fiction, 14′, France
2012

Tennis Elbow de Vital Philippot

Tennis Elbow de Vital Philippot

L’exercice de la comédie est délicat et souvent trop rare dans le milieu du court métrage. Peut-être parce qu’il est difficile de faire s’esclaffer le spectateur en 15 minutes de temps ou bien tout simplement parce que les organismes de financements des films courts ne sont guère très généreux envers ce genre plus léger. On notera pourtant que si peu de comédies remportent des grands prix lors de festivals, ils gagnent souvent le cœur du grand public et permettent généralement de reprendre son souffle entre deux films plus graves.

T comme Tennis Elbow

T comme Tennis Elbow

Comme chaque année, c’est l’heure du grand match entre Philippe et Yannick, le père et le fils. Comme chaque année, le fils est un peu plus fort. Comme chaque année, le père est un peu plus vieux. Il n’est jamais facile pour un champion d’abandonner son titre.
Réal. : Vital Philippot
Fiction, 16’43’’, France
2012

Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent

Ce n’est pas un film de cow-boys de Benjamin Parent

Premier film au rythme extrêmement maitrisé et aux dialogues ciselés, « Ce n’est pas un film de cow-boys » offre une relecture de « Brokeback Mountain » dans les toilettes d’un collège, après sa diffusion la veille à la télé. Porté par la grande justesse de ses comédiens, le film touche juste et se joue admirablement des clichés. Il a reçu le Prix du Jury Jeunes et le Prix Beaumarchais-Sacd au dernier Festival Paris Courts Devant.

C comme Ce n’est pas un film de cow-boys

C comme Ce n’est pas un film de cow-boys

Le Secret de Brokeback Mountain est passé hier soir à la télé. Vincent l’a vu et ça l’a bouleversé. Il profite de la récréation et de l’intimité des toilettes du collège pour raconter, de manière touchante et naïve, le film à Moussa. De l’autre côté du mur, dans les toilettes des filles, Jessica, elle aussi très affectée, en profite pour poser pas mal de questions sur le papa homosexuel de Nadia, avec beaucoup de maladresse.
Réal. : Benjamin Parent
Fiction, 12′, France, 2011

Papa, Lénine et Freddy d’Irène Dragasaki

Papa, Lénine et Freddy d’Irène Dragasaki

Parmi les découvertes précieuses de la huitième édition du Festival Court Devant, figure un film venu d’une contrée dont l’actualité est plus économique qu’artistique : la Grèce. Au-delà des dangereux clichés journalistiques et des approches télévisuelles stigmatisantes, le cinéma affirme la volonté de l’individu face à l’histoire, aux conditions de vie et à lui-même. « Papa, Lénine et Freddy » d’Irène Dragasaki (2011) fait partie de ces courts métrages à assumer cette force déstabilisatrice, habituellement plutôt l’apanage du long métrage.