Archives par mot-clé : Fiction

J comme La Jetée

J comme La Jetée

L’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance. La scène qui le troubla par sa violence, et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande jetée d’Orly, quelques années avant le début de la Troisième Guerre mondiale.
Réal. : Chris Marker
Fiction, 28′, 1962
France

La Jetée de Chris Marker

La Jetée de Chris Marker

Modestement qualifié de photo-roman par son auteur, « La Jetée » est une œuvre unique, profonde et mystérieuse qui a marqué les esprits et inspiré plusieurs générations de réalisateurs. Projeté en ouverture du 35e Festival de Clermont-Ferrand plus de 50 ans après sa réalisation, ce film continue toujours autant de fasciner le public et la critique au point de prêter son nom au bâtiment qui abrite l’association « Sauve qui peut le court métrage ». Cet hommage rendu par le Festival de Clermont-Ferrand rappelle l’importance donnée au patrimoine cinématographique et par la même occasion à la mémoire du Cinéma.

P comme Prematur

P comme Prematur

Prematur narre l’histoire d’un Norvégien, Martin, et de sa petite amie espagnole, Lucia, qui est enceinte. On suit le couple pendant leurs quinze premières minutes ensemble sur le sol norvégien, et notamment la rencontre de Lucia avec cette nouvelle culture, et surtout sa belle-famille.
Réal. : Gunhild Enger
Fiction, 17′, 2012
Norvège

Men of the Earth d’Andrew Kavanagh

Men of the Earth d’Andrew Kavanagh

Sélectionné en compétition Labo à Clermont-Ferrand cette année, « Men of the Earth » n’est que le deuxième opus du jeune Australien Andrew Kavanagh, mais affirme déjà son style caractéristique et inimitable. Tout aussi singulier que « At the Formal », découvert l’an dernier, la ciné-expérience aborde, cette fois-ci, les rituels mystérieux auxquels se prêtent des ouvriers de la voirie.

Swięto Zmarłych (La fête des morts) d’Aleksandra Terpińska

Swięto Zmarłych (La fête des morts) d’Aleksandra Terpińska

Les voitures dans la ville et les trains à vive allure glissent dans le paysage en traçant des lignes horizontales. Les larmes et la pluie ont, quant à elles, un autre point commun; celui de tomber à la verticale. Les premiers plans de «La fête des morts » d’Aleksandra Terpińska semblent nous rappeler ces évidences cachées; à l’image, les clignotements urbains se mêlent aux coulées de pluie.

After the class de Fereshteh Parnian

After the class de Fereshteh Parnian

Les Iraniens n’ont vraiment pas leur pareil en matière de cinéma. De Kiarostami à la famille Makhmalbaf en passant par Jafar Panahi, une réelle école iranienne s’est créée, prônant un cinéma simple et proche de la vérité. La mise en scène est la plupart du temps minimaliste, s’attardant plus sur un moment de vie et laissant au spectateur le choix de comprendre toute l’importance du hors-champ. « After the class » de la jeune Fereshet Parnian, sélectionnée dans la compétition internationale à Clermont-Ferrand, est de cette veine-là.

Les Lézards de Vincent Mariette

Les Lézards de Vincent Mariette

Les lézards, animaux à sang froid, ont un corps dont la température varie en fonction de celle de leur environnement. Ne pouvant maitriser leur température interne, ces derniers se mettent souvent au soleil pour se réchauffer. En plaçant ses acteurs dans un hammam, Vincent Mariette réinvente en quelque sorte d’un même geste, le vivarium et le film animalier. Benoit Forgeard et Vincent Macaigne incarnent ces deux reptiles en chasse dans un film proche du buddy movie qui laisse une grande place au talent de dialoguiste de son auteur, déjà repéré dans ses deux courts précédents.

L comme Les Lézards

L comme Les Lézards

Accompagné de son pote Bruno, Léon patiente dans ce hammam où il a donné rendez-vous à une fille croisée sur Internet. De rencontres étranges en révélations vaporeuses, nos deux héros attendent fébrilement l’hypothétique venue de la mystérieuse inconnue.
Réal. : Vincent Mariette
Fiction, 14′, 2012
France

Jean-Gabriel Périot à l’honneur au Festival de Clermont-Ferrand

Jean-Gabriel Périot à l’honneur au Festival de Clermont-Ferrand

Jean-Gabriel Périot, à qui nous avons déjà consacré un focus, est un habitué du Festival du Court-métrage de Clermont-Ferrand puisque sa première participation à l’événement auvergnat remonte à 2004 avec son film « We are winning, don’t forget ». Depuis, la filmographie de cet auteur prolifique n’a cessé de croître, explorant tour à tour la diversité des styles du court métrage, parfois expérimental, fiction ou documentaire, mais toujours avec cet indéfectible attachement à la recherche du sens et au questionnement par l’image.

Myriam Boyer :  » J’ai passé ma vie de comédienne à ne jamais lâcher. Quand vous regardez ma carrière, il n’y a que des personnages bien ancrés dans la vie »

Myriam Boyer :  » J’ai passé ma vie de comédienne à ne jamais lâcher. Quand vous regardez ma carrière, il n’y a que des personnages bien ancrés dans la vie »

Elle joue actuellement la chanteuse Fréhel, dans la pièce « Riviera », au Théâtre du Petit Montparnasse. Que ce soit au théâtre, au cinéma ou à la télévision, Myriam Boyer, mère de Clovis Cornillac et d’Arny Berry, a cumulé les rôles de personnages singuliers, alors qu’elle n’était pas franchement prédestinée aux planches et aux plateaux. Dans « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous, récompensé du Prix Format Court, du Prix d’interprétation et du Prix du Jury étudiant, elle nous a charmés et émus. Films de copains, expériences en courts, sous-texte, … : Myriam Boyer (se) raconte avec franc-parler et dérision.

Sylvain Desclous : « Pour la première fois, je n’ai pas eu l’idée de tout maîtriser, contrairement à mes autres films. Là, j’ai laissé le film raconter ce qu’il avait à raconter »

Sylvain Desclous : « Pour la première fois, je n’ai pas eu l’idée de tout maîtriser, contrairement à mes autres films. Là, j’ai laissé le film raconter ce qu’il avait à raconter »

Après « CDD-I » (2005), « Là-bas » (2010) et « Flaubert et Buisson » (2011), co-réalisé avec Vincent Staropoli, le réalisateur Sylvain Desclous revient, avec « Le Monde à l’envers », vers un univers qu’il aime filmer, celui de l’entreprise, et offre à Myriam Boyer le rôle principal, proposant ainsi une lecture plus empathique de la société et de ses travers. Le film a touché l’équipe de Format Court, puisqu’il a reçu notre prix lors du dernier festival de Vendôme. Toujours curieux, nous avons souhaité en savoir plus sur ce réalisateur qui a su nous emporter dans son univers.