L comme Locked up
Trois braqueurs de banque se retrouvent prisonniers dans la voiture qui devait leur permettre de s’enfuir.
Réal. : Bugsy Riverbank Steel
Fiction, 7′, 2013
Royaume-Uni
Trois braqueurs de banque se retrouvent prisonniers dans la voiture qui devait leur permettre de s’enfuir.
Réal. : Bugsy Riverbank Steel
Fiction, 7′, 2013
Royaume-Uni
Sacha Feiner et son bras droit, Chloé Morier, nous parlent de leur premier film « Un Monde meilleur » qui a été projeté au dernier Festival européen du film court de Brest après avoir écumé les festivals aux quatre coins du globe et remporté notamment le prix du meilleur réalisateur au HollyShorts Film Festival de Los Angeles.
Après avoir réalisé deux courts métrages d’études, « Dropping the night » et « Quand vient l’hiver », remarqués notamment dans les plus prestigieux festivals portugais, Jorge Jácome réalise un film assez fascinant, à la frontière de l’expérimental. Son étrange « Plutão » était présenté en compétition lors du dernier festival du film court de Brest.
Pluton n’est plus considérée comme une planète. Les posters dans les salles de classe et les boutiques des musées ont été remplacés et de nouveaux objets semblables à Pluton continueront à apparaître. Avec le temps, nous nous habituerons à cette idée tout comme nous oublions nos anciens amants et rêvons de nouveaux horizons.
Réal. : Jorge Jácome
Fiction, 29’17’’, 2013
Portugal
Moritz est un garçon perdu entre les mondes de la vie et la mort. Son combat contre la maladie de son petit frère l’amène à s’éloigner de plus en plus de sa famille. Alors qu’il se promène seul en forêt, il rencontre une créature ancestrale qui lui propose un marché macabre.
Réal. : Bryn Chainey
Fiction, 20′, Allemagne
2013
Réalisatrice fraîchement diplômée et jeune maman, Floriane Montcriol présentait il y a quelques jours son film de fin d’études « Amères frites » aux Rencontre Internationales Henri Langlois. Entre drôlerie animalière et regard critique et léger sur la situation politique belge, cette comédie emporte le public dans une jolie fable pleine d’un humour belge forcément décalé.
Programmateur cinéma à l’Institut Français d’Alger, Karim Massaoui est le réalisateur du très beau film, « Les Jours d’avant », sélectionné à Locarno et au Festival du Film Francophone de Namur où il a remporté le Prix du Jury et le Prix Format Court. Fin novembre, il est venu à Paris pour présenter son film au festival Maghreb des Films, à l’Institut du Monde Arabe. Nous en avons profité pour le rencontrer, l’interroger sur l’Algérie, son parcours, ses expériences personnelles et son dernier film.
Dans une cité du sud d’Alger, au cœur des années 90, deux jeunes gens, Djaber et Yamina, tentent de traverser l’adolescence malgré une violence qui couve et se resserre autour d’eux. Elle finit par éclater sous leurs pieds et modifier définitivement leurs parcours.
Dans une cité du sud d’Alger, au milieu des années 90.
Djaber et Yamina sont voisins mais ne se connaissent pas.
Pour l’un comme pour l’autre, il est si difficile de se rencontrer entre filles et garçons qu’ils ont presque cessé d’y rêver.
En quelques jours pourtant, ce qui n’était jusque là qu’une violence sourde et lointaine éclate devant eux et modifie à jamais leurs destins.
Réal. : Karim Moussaoui
Fiction, 47′, 2013
Algérie, France
Figurant parmi les films de musique de la neuvième édition du festival Paris Courts Devant, le court-métrage « Coda » de Ewa Brykalska fit résonner une voix vibrante et forte au milieu d’une sélection assez policée. Ce film de fin d’études réalisé à l’INSAS (Belgique) nous emmène le temps d’une journée dans les couloirs poussiéreux d’un Conservatoire de musique laissé à l’abandon, à la rencontre de personnages perdus face à la transformation inexorable du paysage urbain, progressivement détruit par les chantiers des promoteurs immobiliers.
Le départ d’un professeur vient sonner le glas d’un conservatoire de musique abandonné au milieu d’un quartier défiguré. Au milieu de cette ambiance apocalyptique, deux femmes trouvent encore à partager un moment de grâce.
Réal. : Ewa Brykalska
Fiction, 22′, Belgique
2013
Lors du dernier Festival Paris Courts Devant, Antoine Giorgini s’est vu remettre le Prix Beaumarchais-SACD pour son film « Les Brigands », reconnaissance de ses pairs pour la qualité de son scénario. Un scénario qui, soulignons-le, avait déjà reçu le premier prix du Concours de l’Eure en 2012, prouvant que dès la première étape, Antoine Giorgini, avait su retenir l’attention.
Ce weekend, lors de la cérémonie de clôture du Festival de Brest, le Jury Format Court (composé de Fanny Barrot, Katia Bayer, Agathe Demanneville et Aziza Kaddour) a attribué son Prix à « Misterio » de Chema García Ibarra, l’un des 42 films de la compétition européenne. Ce conte fantastique espagnol a séduit les membres du jury pour son sens de l’absurde, du détail et du rêve. « Misterio » bénéficiera d’un dossier spécial et sera projeté dans le cadre de la carte blanche offerte au Festival de Brest le 13 mars 2014 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).
Avec 4 courts métrages à son actif, dont « On The Beach » qui a remporté le Bayard d’or au FIFF, l’an dernier, Marie-Elsa Sgualdo nous est revenue cette année, dans la capitale wallonne comme membre du jury courts métrages et pour présenter son petit dernier au titre évocateur « Mann Kann nicht alles auf einmal tun aber man kann alles auf einmal lassen » (« On ne peut pas tout faire en même temps mais on peut tout laisser tomber d’un coup »), sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs et présenté dans la section « Regards du présent ».
Présenté lors de la sélection flamande du Festival du Film Francophone de Namur cette année, « Do You Know What Love Is ? » de Leni Huyghe est une délectable série de vignettes mettant en scène quatre personnes en attente d’un amour qui leur échappe continuellement. Film d’école réalisé sous la guidance de la cinéaste belge Fien Troch à la Sint Lukas Hogeschool, ce court abouti se vante d’une grande maturité et d’une belle simplicité.
Nous avons des téléphones mobiles et des ordinateurs. Nous sommes addicts à youtube, partageons une vie sociale sur Facebook et sommes noyés par l’information. Nous sommes pourtant incapables de répondre à cette question « Qu’est-ce que l’amour ? »…
Réal. : Leni Huyghe
Fiction, 20′, 2012
Belgique
Le 28ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturé ce vendredi 4 octobre. Pour la première fois, Format Court y a attribué le Prix Format Court du Meilleur Court Métrage international. Parmi les douze films en compétition, le Jury Format Court (composé de Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) a choisi de récompenser le film « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
Virginie, la cinquantaine, a accepté d’être licenciée de l’imprimerie où elle travaillait depuis des années. Pour fêter son départ, ses anciens collègues lui ont offert une plante accompagné de cette note : « Bonne chance ».
« Week-end à la campagne » propose plusieurs correspondances avec « Le Lac, la plage », le premier court de Matthieu Salmon réalisé deux ans plus tôt. En tout premier lieu parce que l’on y retrouve l’acteur Pierre Moure (le personnage de Mark) et aussi parce qu’une certaine atmosphère et certains thèmes sont communs aux deux films. Matthieu Salmon semble néanmoins s’amuser à brouiller un peu les rôles.
Pierre et Mark, deux copains d’environ une vingtaine d’années, prennent le train pour passer un week-end dans la maison de campagne du père de ce dernier.
Réal. : Matthieu Salmon
Fiction, 17′, 2007
France