À l’origine, la Suissesse Jenna Hasse est comédienne et sait comment diriger les acteurs. Dans son premier film, « En Août » en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs, l’interprétation de David Lemoine dans le rôle du père et de Clarisse Moussa dans celui de sa petite fille, est excellente.
Margaux, six ans, se réveille tôt en ce matin d’août. Elle s’approche de la fenêtre et voit son père ranger des objets et des cartons dans la voiture. Sa mère dort encore. Cette matinée d’été s’annonce particulière pour la petite fille qui s’apprête à vivre un moment important de sa vie.
Réal. : Jenna Hasse
Fiction, 9′, 2014
Suisse
Dans sa forme comme dans son fond, « Peine Perdue » ressemble à un documentaire sur l’éducation amoureuse. C’est avec simplicité et fluidité que le réalisateur Arthur Harari filme cette danse des corps en attraction, laissant les comédiens et le décor raconter ce qui ne peut se dire dans les dialogues. Une réalisation très aboutie, presque irréelle, récompensée cette année par le Prix Format Court au Festival de Brive.
Sans concession, le deuxième film d’Arthur Harari tente de décrire en près d’une heure les âpres retrouvailles entre un père et son fils sous le regard de la petite amie de ce dernier.
En avril dernier, Format Court a décerné un prix lors de la onzième édition des Rencontres du moyen-métrage de Brive au film « Peine perdue » de Arthur Harari. Ce conte d’été moite et solaire avait convaincu notre jury par l’intelligence de sa mise en scène, l’élégance de son écriture et la justesse de ses interprètes. Dans le cadre de ce prix, le film fut projeté en présence de l’équipe (le réalisateur, les comédiens (Lucas Harari, Emilie Brisavoine) et le producteur (Nicolas Anthomé/Bathysphère Productions), le jeudi 10 mai dernier.
En avril dernier, Format Court décernait un prix au film « Peine perdue » d’Arthur Harari lors de la onzième édition du Festival de Brive. Ce conte d’été moite et solaire avait convaincu notre jury par son sens de la dramaturgie, son élégance d’écriture et pour l’intelligence de sa mise en scène. Nous sommes allés à la rencontre de ce jeune réalisateur talentueux qui a accepté de revenir pour nous sur la genèse de son film, sur ses méthodes de travail et sur ses futurs projets.
Une fin d’après-midi au bord d’une rivière, un concert près de l’eau. L’étrange Rodolphe remarque Alex, jeune homme timide qui n’a d’yeux que pour Julia, parisienne en vacances.
Rodolphe entreprend de l’aider, à sa manière.
Réal. : Arthur Harari
40′, Fiction, France
2013
Découvert au festival de Brest, « Misterio » y a remporté notre Prix Format Court fin 2013. Le film mêle naturel et surnaturel, étouffement et soif de liberté, personnages hors normes et situations cocasses. Depuis dix ans, son auteur, Chema García Ibarra, intéressé par l’humour, la science-fiction et les acteurs non professionnels, fait des films sans beaucoup de moyens dans son coin, à Elche, une petite ville d’Alicante.
Présenté en compétition européenne au Festival Européen du film court de Brest, en novembre dernier, « Misterio » y a reçu le Prix Format Court. Ayant déjà une belle carrière à son actif, le court métrage de l’Espagnol Chema García Ibarra propose un cinéma à la frontière du fantastique.
À quoi ressemble le monde enfermé dans un handicap ? À celui de quelqu’un qui attend la fin du monde répond le réalisateur Chema García Ibarra. Mieux, ce monde pourrait être le nôtre, le temps des sept minutes de son second court-métrage (après « Protoparticulas »), sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009 et Méliès d’or au festival de Sitges en 2010.
Un jeune garçon nous explique pourquoi et comment bientôt, presque tout le monde va bientôt mourir.
Réal. : Chema García Ibarra
Fiction, 6′, 2008
Espagne
Il fait chaud. Les rues sont étrangement désertes. Les palmiers agonisent et les fusils à pompe pleurent. Joshua veut mourir mais ne veut pas laisser son frère Maël seul. C’est alors qu’il rencontre le gang des Icebergs.
Réal. : Jonathan Vinel, Caroline Poggi
Fiction, 30′, 2014
France
Le Jury Format Court, composé de Géraldine Pioud, Zoé Libaut, Marc-Antoine Vaugeois et Camille Monin, présent aux 11e Rencontres du moyen-métrage à Brive, a décidé de primer le film « Peine perdue » réalisé par Arthur Harari et produit par Nicolas Anthomé (Bathysphère Productions).
Lauréat du Prix Format Court lors de la dernière édition du festival de Vendôme, le moyen-métrage « Pour la France » de Shanti Masud nous invite à une déambulation nocturne et romantique dans un Paris hors du temps, à la rencontre de quelques oiseaux de nuits esseulés en quête d’amour.
Un soir, Désirée, jeune Allemande de passage à Paris, rencontre Charles, France et Ivo. Passée l’effervescence de la nuit, ils se retrouvent dans une intimité soudaine. Le petit matin les découvrira changés.
Réal. : Shanti Masud
Fiction, 28′, 2012
France
En anglais « trespass » signifie s’immiscer, mais peut aussi faire allusion à une entrée non autorisée ou, dans le jargon juridique, une « perturbation domestique ». Ce film d’animation en prises de vue réelle joue avec tous les sens du terme.
Réal. : Paul Wenninger
Animation, Fiction, 10’30 », 2012
Autriche
Avant ce premier court métrage d’animation auquel nous avons attribué le Prix Format Court au festival Premiers Plans d’Angers, en compétition dans la section Plans Animés, l’Autrichien Paul Wenninger n’était pas vraiment un cinéaste, mais un metteur en scène, un chorégraphe et un musicien. Ces pratiques sont toutes réunies dans « Trespass », film qui associe la technique du stop-motion à une mise en scène soignée où chaque détail compte.
Citation documentaire, filtre vert, musique classique. Les premiers moments du film de Arthur Môlard ressemblent à beaucoup de propositions plus ou moins adroites du cinéma de science-fiction, notamment françaises. Mais, à l’instar de « Juke-box » de Ilan Klipper et de « L’homme qui avait perdu la tête » de Fred Joyeux, deux autres films de la sélection du dernier Festival de Clermont-Ferrand, « Jiminy », propose une vision décalée de la folie face à une normalité défaillante.