Archives par mot-clé : Fiction

Meryll Hardt : « Étudier au Fresnoy a été l’occasion d’explorer des écritures parallèles à celles de la fiction traditionnelle, de tenter d’innover, de faire un nouveau cinéma »

Meryll Hardt : « Étudier au Fresnoy a été l’occasion d’explorer des écritures parallèles à celles de la fiction traditionnelle, de tenter d’innover, de faire un nouveau cinéma »

Meryll Hardt est née en 1984 dans l’Est de la France et finit bientôt ses études au Fresnoy. Contrairement à beaucoup d’auteurs de sa génération, elle veut prendre le temps d’explorer et de se poser pour mieux créer. C’est ce qu’on ressent lorsqu’on découvre son court-métrage « Une vie radieuse », sélectionné à la Cinéfondation : un voyage et une réflexion à travers plusieurs disciplines artistiques, au fil de plusieurs époques. Rencontre avec la réalisatrice sur la terrasse du Palais du Festival, un jour de grand vent.

Rémi St-Michel, Eric K. Boulianne. L’amitié, la déconne & l’auto-production

Rémi St-Michel, Eric K. Boulianne. L’amitié, la déconne & l’auto-production

Rémi St-Michel est réalisateur. Eric K. Boulianne est scénariste, comédien à ses heures. Ils ont travaillé ensemble sur « Petit Frère », une pastille comique québecoise auto-produite, sélectionnée cette année à la Semaine de la Critique. Le film nous a plu pour sa liberté de ton, son énergie et ses bonnes idées visuelles et sonores. Rendez-vous pris avec ses auteurs.

P comme Petit Frère

P comme Petit Frère

Antoine, jeune cas à problèmes de 14 ans, passe une journée avec son tuteur, Julien. Pour une dernière fois avant le départ de ce dernier pour la Russie, les deux « frères » déconnent dans les rues de la métropole.
Réal. : Rémi St-Michel
Fiction, 14′, 2014
Canada

A comme Aïssa

A comme Aïssa

Aïssa est congolaise. Elle est en situation irrégulière sur le territoire français. Elle dit avoir moins de dix-huit ans, mais les autorités la croient majeure. Afin de déterminer si elle est expulsable, un médecin va examiner son anatomie.
Réal. : Clément Tréhin-Lalanne
Fiction, 8′, 2014
France

E comme En août

E comme En août

Margaux, six ans, se réveille tôt en ce matin d’août. Elle s’approche de la fenêtre et voit son père ranger des objets et des cartons dans la voiture. Sa mère dort encore. Cette matinée d’été s’annonce particulière pour la petite fille qui s’apprête à vivre un moment important de sa vie.
Réal. : Jenna Hasse
Fiction, 9′, 2014
Suisse

Peine Perdue de Arthur Harari

Peine Perdue de Arthur Harari

Dans sa forme comme dans son fond, « Peine Perdue » ressemble à un documentaire sur l’éducation amoureuse. C’est avec simplicité et fluidité que le réalisateur Arthur Harari filme cette danse des corps en attraction, laissant les comédiens et le décor raconter ce qui ne peut se dire dans les dialogues. Une réalisation très aboutie, presque irréelle, récompensée cette année par le Prix Format Court au Festival de Brive.

Arthur Harari, Prix Format Court au Festival de Brive 2014

Arthur Harari, Prix Format Court au Festival de Brive 2014

En avril dernier, Format Court a décerné un prix lors de la onzième édition des Rencontres du moyen-métrage de Brive au film « Peine perdue » de Arthur Harari. Ce conte d’été moite et solaire avait convaincu notre jury par l’intelligence de sa mise en scène, l’élégance de son écriture et la justesse de ses interprètes. Dans le cadre de ce prix, le film fut projeté en présence de l’équipe (le réalisateur, les comédiens (Lucas Harari, Emilie Brisavoine) et le producteur (Nicolas Anthomé/Bathysphère Productions), le jeudi 10 mai dernier.

Arthur Harari : « Pour moi, le ridicule est un élément essentiel de la dramaturgie, la noblesse d’un personnage est décuplée si sa part de ridicule est intégrée et prise en compte »

Arthur Harari : « Pour moi, le ridicule est un élément essentiel de la dramaturgie, la noblesse d’un personnage est décuplée si sa part de ridicule est intégrée et prise en compte »

En avril dernier, Format Court décernait un prix au film « Peine perdue » d’Arthur Harari lors de la onzième édition du Festival de Brive. Ce conte d’été moite et solaire avait convaincu notre jury par son sens de la dramaturgie, son élégance d’écriture et pour l’intelligence de sa mise en scène. Nous sommes allés à la rencontre de ce jeune réalisateur talentueux qui a accepté de revenir pour nous sur la genèse de son film, sur ses méthodes de travail et sur ses futurs projets.