Youssef mène une vie recluse et marginale. Son seul ami est son chien. Un soir à la plage, le chien disparaît. Pour le retrouver, Youssef doit s’embarquer dans une quête dangereuse à travers les bas-fonds de Casablanca.
Fiction, 27′, Maroc, France
2014
Premier court-métrage de fiction de Jan Sitta, « Ceux qui restent debout » a été sélectionné aussi bien dans les festivals à dominante réaliste du film court de Grenoble et du premier film d’Angers que dans l’excentrique festival rennais Court Métrange.
Un groupe de trentenaires branchés débarque dans un village. Le jeune Géronimo, un as du volant, et ses amis, les attendent de pied ferme.
Réal. : Frédéric Bayer-Azem
Fiction, 18′, 2014
France
Sélectionné dans de nombreux festivals internationaux dont celui de Sundance et plus récemment celui de Grenoble, « Où je mets ma pudeur » (2014) est le quatrième court-métrage de Sébastien Bailly.
Hafsia, étudiante en histoire de l’art, va devoir enlever son hijab pour passer un oral. Elle se rend au musée du Louvre pour observer l’œuvre qu’elle doit commenter.
Réal. : Sébastien Bailly
Fiction, 20′, France
2013
Le parcours éclectique de Jan Sitta est éclectique : un DEA de sciences politiques à Nice, une formation de comédien à Cannes, un diplôme de réalisateur à Toulouse. Il a ensuite travaillé au théâtre comme au cinéma avec des casquettes de vidéaste, d’acteur et d’assistant-réalisateur avant de se dédier totalement à son activité d’auteur-réalisateur.
Sophia, une jeune femme de vingt-cinq ans, est renvoyée de son centre social. Elle se retrouve à errer, appelant sans cesse le 115, dans l’espoir d’y trouver une place. Les coups de fil se succèdent, sans succès, et petit à petit montent l’angoisse, la peur, sans cesse croissante, de se retrouver à la rue, d’être aspirée par le béton de la ville.
Réal. : Jan Sitta
Fiction, 26′, 2013
France
Présenté en sélection internationale au festival Partie(s) de Campagne, « Shadow » a également reçu cet été les Prix du Jury Jeune et du Festival Connexion, ainsi que la mention du Jury Presse au Festival du Film Court en Plein Air de Grenoble. Le film de Lorenzo Recio emprunte les voies du récit fantastique pour faire sombrer le destin d’un timide marionnettiste vers une métaphore vertigineuse de la relation amoureuse.
Taipei. Xiao Shou est un garçon timide qui exerce le métier de montreur d’ombres itinérant. Un jour, il croise Ann dont il tombe immédiatement amoureux. Mais un terrible accident va plonger le jeune homme dans un monde de ténèbres.
Réal. : Lorenzo Recio
Fiction, 23′, 2014
France, Taïwan
Un père et ses deux filles se rendent dans une décharge forestière, à la recherche de matériaux à récupérer. Ils vont être chacun à leur tour confrontés aux dangers qui imprègnent la forêt.
Réal. : Grégoire Graesslin
Fiction, 20′, 2014
France
Présenté récemment au Festival Côté Court de Pantin en sélection Panorama, le film « Helix Aspersa » de Grégoire Graesslin, suit un père et ses deux filles se rendant dans une décharge forestière, pour faire de la récupération.
La pratique du skateboard renvoie assez naturellement aux rampes et autres obstacles tels des trottoirs, des tubes, des escaliers repérables dans les grandes villes, peut-être aussi à des graffitis, assurément à du béton et aux sons urbains.
Loin des lignes classiques au « fisheye », des spots de béton lisses et parfaits, « le skate moderne » nous présente un groupe de skaters qui n’hésitent pas à mettre leurs boards dans la boue et rouler sur un environnement insolite et atypique, celui de nos campagnes.
Réal. : Antoine Besse
Documentaire, fiction, 6’43’’, 2013
France
Le 37ème Festival du Film Court en plein air de Grenoble s’est achevé ce weekend. Format Court y a récompensé pour la première fois un film en compétition. Le Jury Format Court (Katia Bayer, Camille Monin, Mathieu Lericq) a décerné son prix (dossier spécial & projection dans le cadre des soirées Format Court) au film « Le Skate moderne » réalisé par Antoine Besse et a attribué une Mention spéciale à « (T.I.A) THIS is Africa » de Matthieu Maunier-Rossi.
Lors de la dernière édition du festival de Vendôme, Format Court avait décerné son prix annuel à « Pour la France » de Shanti Masud. Son dernier opus « Métamorphoses » nous a également tapé dans l’œil lorsque nous l’avons découvert aux Rencontres du moyen-métrage de Brive cette année. Voici notre entretien avec Shanti Masud, jeune réalisatrice ultra-prolifique qui revient pour nous sur son parcours, sur sa cinéphilie transversale et sur ses méthodes de travail.
Adèle, une jeune trentenaire, décide de rentrer en contact avec Vidal, un musicien qu’elle admire. À sa grande surprise, celui-ci lui répond. Quelques messages sont échangés et une date de rendez-vous est fixée. Avec beaucoup d’enthousiasme, Adèle va à la rencontre de Vidal. Mais il y a une chose qu’elle n’a pas précisée : elle est enceinte.
Tout ce qu’il fait en rentrant du boulot, c’est regarder la télé en changeant de chaîne sans arrêt, toute la nuit – et sa femme en est malade. Jusqu’au jour où les chaînes refusent de changer…