M comme Madre

Andrea, 16 ans, descend de son quartier sur les collines de Medellin pour assister à un casting porno en centre ville.
Réal. : Simón Mesa Soto
Fiction, 14′, 2016
Suède, Colombie
Andrea, 16 ans, descend de son quartier sur les collines de Medellin pour assister à un casting porno en centre ville.
Réal. : Simón Mesa Soto
Fiction, 14′, 2016
Suède, Colombie
Comment la réalisatrice d’origine bosniaque Ena Sendijarevic a-t-elle perdu l’accent sur la dernière lettre de son nom ? C’est à cette question que semble faire écho son troisième film intitulé « Import » (après « Travellers into the Night » en 2103 et « Fernweh » en 2014).
En 1994, une jeune famille de réfugiés bosniaques se retrouve dans un petit village des Pays-Bas après l’obtention de leur permis de séjour. Les situations absurdes surviennent alors qu’ils essaient de faire de ce nouveau monde leur maison.
Réal. : Ena Sendijarević
Fiction, 17′, 2016
Pays-Bas
Nouveau Prix Format Court remis au Festival de Brive 2016, « Le Mali (en Afrique) » est une comédie sombre de Claude Schmitz aussi agréable au premier coup d’œil que riche de bonnes idées et merveilleusement dosée au second visionnage, au troisième etc. Ce n’est pas un hasard donc si le film évoque habilement de multiples références qui viennent échafauder une histoire qui n’en finit pas de s’approfondir.
Alors qu’ils tentent de fuir l’Europe en crise, Darius, Stanislas et Gabriel tombent en rade dans un domaine privé. Le propriétaire propose de les héberger le temps de réparer leur véhicule, sous condition d’effectuer des travaux de rénovation dans le bâtiment et de distraire sa fille dont le fiancé américain est décédé la veille.
Programmé au festival IndieLisboa dans la compétition internationale et lauréat du prix spécial du jury Labo à Clermont-Ferrand, « Hotaru » de William Laboury est un court métrage de science-fiction qui explore les abysses de la mémoire et du souvenir.
Ils m’ont dit : « Tu as un don, Martha. Ici, ce don ne te sert à rien. Alors on te montrera les plus belles choses. Tu ne te réveilleras jamais. Mais tu porteras les souvenirs les plus précieux. »
Réal. : William Laboury
Fiction, 21’37’’, 2015
France
Naya, chanteuse d’opéra, se fait étrangler par son mari Noev après une violente dispute et en perd sa voix. Alors que sa raison de vivre a disparu, elle menace de le quitter s’il ne répare pas le mal qu’il lui a causé avant minuit. Se sentant coupable, Noev déambule de nuit, désespéré, à la recherche de la voix parfaite pour se faire pardonner.
Simone et Zelda sont très amies. Un jour, Simone découvre qu’elle est enceinte d’Auguste, un coup d’un soir. Elle décide immédiatement d’avorter. Croyant l’aider, Zelda va parler de la situation à Auguste, qui n’était au courant de rien. La confiance entre elles se brise, et leur amitié est mise à l’épreuve.
Réal. : Cecilia de Arce
Fiction, 19′, 2015
France
Sélectionné ces derniers jours au festival IndieLisboa et précédemment repéré au festival Premiers Plans d’Angers et au festival de Clermont-Ferrand, « Une sur trois » est un film d’école français produit par 3IS et réalisé par Cecilia de Arce.
Auréolé du prix du meilleur court métrage européen par le jury Format Court à la trentième édition du festival du film court de Brest, en novembre denier, « Larp » de Kordian Kadziela est un court métrage d’école qui s’attache à dépeindre le désarroi prononcé qui sévit chez les adolescents.
Sergiusz, dix-sept ans, se sent incompris par sa famille. Le garçon se réfugie dans sa grande passion, le monde de la science-fiction.
Réal. : Kordian Kądziela
Fiction, 27’, 2014
Pologne
Le premier film de Natalie Beder, en tant que réalisatrice et scénariste, ayant fait ses débuts à Locarno, a été sélectionné au 38ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en compétition nationale, il l’est également au festival d’Aubagne ayant lieu actuellement. « Des millions de larmes » nous emplit d’une mélancolie agréable devant un homme d’un certain âge (joué par André Wilms) et une jeune fille (Natalie Beder) que la pluie réunit sous un même toit : un café-restaurant.
C’est l’histoire d’une rencontre dans un café-restaurant désert le long d’une route. Un homme d’une soixantaine d’années qui attend là. Une jeune femme fait son entrée, un sac sur le dos, sa vie dedans et la mine passablement fatiguée. Il lui propose de l’avancer. Elle accepte.
Réal. : Natalie Beder
Fiction, 22′, 2015
France
Mention spéciale Prix France Télévisions au festival de Clermont-Ferrand, « Maman(s) » interroge sur les effets de la polygamie au sein d’une famille jusqu’alors monogame. C’est à travers le regard d’Aida, une jeune enfant de 8 ans, que nous observons sa mère subir l’arrivée d’une autre femme sous son toit. De manière intelligente et précise, la réalisatrice Maïmouna Doucouré nous pousse à la réflexion sans pour autant influencer notre jugement sur la polygamie.
Aida, huit ans, habite un appartement de banlieue parisienne.
Le jour où son père rentre de son voyage au Sénégal, leur pays d’origine, le quotidien d’Aida et de toute la famille est complètement bouleversé : le père n’est pas revenu seul, il est accompagné d’une jeune sénégalaise, Rama, qu’il présente comme sa seconde femme.
Aida, sensible au désarroi de sa mère, décide alors de se débarrasser de la nouvelle venue.
Réal. : Maïmouna Doucouré
Fiction, 21′, 2015
France
« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.
Après un passage au festival Premiers Plans d’Angers où le jury des courts-métrages l’avait distingué du reste de la sélection en lui remettant une Mention spéciale, c’est en remportant hier rien moins que le Grand Prix de la compétition nationale de la nouvelle édition du festival de Clermont-Ferrand que le film de Marine Atlan « Les Amours Vertes » fait parler de lui. Une nouvelle réjouissante, tant le film est remarquable et mérite, en plus de ses récompenses, que l’on s’intéresse à son cas.
Face à une grande route, bordée d’arbres, un sentiment nouveau naît chez Camille. Il va grandir, à la découverte des sentiments des autres, entre les vagues.
Réal. : Marine Atlan
Fiction, 32′, 2015
France
« Au bruit des clochettes », co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, est un mets raffiné qui nous laisse un goût amer dans la bouche.