Un homme au torse nu et largement tatoué se tient debout au carrefour de plusieurs ruelles, il attend nerveusement, se retourne sans cesse, tape du pied, soudain une moto en wheeling le frôle, suivi d’une bicyclette passant derrière lui à toute allure, il se retourne, trop tard, une seconde bicyclette approche plus lentement, son geste est assuré, rapide, le couteau menaçant, la bicyclette enfourchée. « Elle est à moi maintenant » crie-t-il à l’ancien propriétaire tout en s’enfuyant.
Las Cruces est un quartier défavorisé de Bogotá. En suivant certains de ces habitants, on plonge avec eux dans un monde intense où la violence côtoie l’espoir et la joie.
Réal. : Nicolas Boone
Fiction, 29′, 2018
France
On connaissait Tiphaine Raffier dans le milieu du spectacle vivant. Dramaturge, metteuse en scène, et comédienne, elle a monté sa compagnie « La Femme coupée en deux » en 2015. France-Fantôme, son troisième spectacle créé en 2017 a été salué par la critique et reprendra en 2019. La Chanson, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs cette année, est son premier court-métrage, adapté de sa première pièce du même nom
Dans une ville étrange, Barbara, Pauline et Jessica ont un but commun : réaliser un spectacle de sosies. Pauline va vouloir s’en affranchir pour écrire ses propres chansons. Suscitant soit la haine de Barbara, soit l’admiration de Jessica, cet acte de création va changer leur destin à tout jamais.
Réal. : Tiphaine Raffier
Fiction, 30′, 2018
France
Mikko Myllylahti, scénariste et réalisateur finlandais, est un ancien étudiant de la ELO Helsinki Film School. Love in Vain, son court-métrage d’école datant de 2009, met en scène le personnage de Jakke qui doit épouser – sans grande conviction – une jeune femme enceinte de lui.
Alors que la sélection de la Compétition Officielle des court-métrages cannois et de la Cinéfondation 2018 ont été dévoilées ce mercredi, et en attendant que Bertrand Bonello préside ces deux sélections du 8 au 19 mai prochain, Format Court vous propose de revenir sur un court-métrage remarqué quelques années plus tôt.
Depuis la mort de sa mère, Alice aide son père à tenir son bar, Les Bigorneaux. C’est même elle qui gère tout. Mais ce travail et Brigognan-Plage l’exténuent et, à 30 ans, elle n’en peut plus.
Réal. : Alice Vial
Fiction, 25′, 2017
France
Brignogan-Plages, face à la mer, venez savourer un café ou une bière au bar les Bigorneaux dont le charme simple et authentique ne vous laissera pas indifférents. Le petit plus : la playlist et la sympathie de Guy, le patron.
Tornike Bziava est un cinéaste habitué des festivals. Si, dans certains cas, on pourrait mettre ce fait au compte d’un constat fâcheux, l’exemple du cinéaste géorgien peut en permettre une lecture bienveillante. Car de la fidélité, il en est question dans sa filmographie déjà riche : intérêt constant porté à sa culture d’origine, regard lucide envers l’histoire récente et trouble de son pays, inclination inflexible envers la liberté contre les diverses formes d’oppression subies par les populations civiles, et enfin inscription stylistique dans le puissant héritage cinématographique arméno-géorgien.
Un an et demi après Le Mali (en Afrique), Prix Format Court au Festival de Brive de 2016, Claude Schmitz récidive avec son nouveau moyen-métrage Rien sauf l’été, Grand Prix Europe 2017 au dernier Festival de Brive, et en salle à partir d’aujourd’hui dans une sortie jumelée avec Le Film de l’été d’Emmanuel Marre, Prix Format Court à Brive en 2017, Rien sauf l’été nous propose de nous replonger dans l’atmosphère chaude et colorée des vacances estivales, le temps d’une petite demi-heure.
C’est l’été. A la recherche de calme et désireux de quitter la ville, Olivier loue une chambre dans un château situé à la campagne. Au fil des jours et des activités estivales, le jeune homme fait connaissance avec la faune qui gravite autour de la propriété.
Alors que le Festival de Brest s’ouvre d’ici quelques jours, nous découvrons par hasard que le formidable court-métrage polonais Larp réalisé par Kordian Kądziela et primé par le Jury Format Court (Agathe Demanneville, Gary Delépine, Paola Casamarta, Katia Bayer) est en ligne.
Remarquée dès son court-métrage de fin d’étude, Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (SACD) au Festival de Clermont-Ferrand 2013, et retrouvée avec ferveur pour Le Repas dominical (2015) en sélection au festival de Cannes la même année et lauréat du César de Meilleur Court Métrage d’Animation en 2016, Céline Devaux, sans renier ses pré-acquis de mise en scène, intègre la prise de vue réelle dans l’univers tout en expansion de son Gros Chagrin, son nouveau court-métrage.
Ça va passer. On s’en remet. Jean fête son anniversaire, boit trop et se souvient du week-end désastreux qui a mené à sa rupture avec Mathilde.
Réal. : Céline Devaux
Fiction, animation, 15’, 2017
France
Premier réalisateur chinois à avoir obtenu une Palme d’or à Cannes avec son court-métrage A Gentle Night, le jeune Qiu Yang prépare son premier long-métrage entre Paris et Changzhou, sa ville natale, entre deux festivals (Toronto actuellement).
C’est un film d’autoroute, de touristes en transhumance, de tables de pique-nique en béton, de files d’attente pour les WC, de melons tièdes et de Carwash. C’est le film d’un homme qui veut partir et d’un petit garçon qui le retient. C’est le film de l’été.
Réal. : Emmanuel Marre
Fiction, 30′, 2016
Belgique, France
Un homme dépressif de 37 ans (Philipe), un garçon de neuf ans (Balthazar) et une voiture. Voici le combo de ce film itinérant réalisé par Emmanuel Marre, récompensé cette année du Prix Jean Vigo du court métrage et du Grand prix national au Festival de Clermont-Ferrand.