Si certains courts métrages de Poitiers utilisent la musique de diverses manières, tel Mariejosephin Schneider qui se sert d’une partition de piano pour ouvrir et clore son film « Jessi », la musique est un des piliers de « Chateau Belvédère » de Patryk Dawid Chlastawa. Ainsi, le court est rythmé de toutes parts de partitions de piano, de morceaux de flûte, et de sonorités angoissantes.
Créateur du site Objectif Cinéma, responsable des publications à la La Cinémathèque Française et coordinateur de la sélection des courts métrages à la Semaine de la Critique, Bernard Payen cumule les mandats mais toujours au service des courts qu’il défend comme personne. Il était ce mois-ci aux festivals de Vendôme et Poitiers. Cyber rendez-vous pris.
« Miramare » est un film d’école, de ceux réalisés pour un diplôme de fin de cursus (d’où sa présentation aux rencontres Henri Langlois). Michaela Müller, sa réalisatrice d’origine suisse, n’est pourtant pas une étudiante comme les autres. Plus de dix ans se sont écoulés entre son premier diplôme obtenu en 1998 à l’école d’art et de design de Luzern et celui obtenu à l’académie des Beaux Arts de Zagreb en 2009 où elle réalise « Miramare », son premier film.
Programmé à Poitiers dans le cadre du focus accordé au cinéma d’Europe centrale, l’animation slovaque « About Socks and Love » de Michaela Čopíková est un clin d’œil amusant à ceux qui voient encore le couple comme un modèle d’équilibre indestructible.
Vendredi 10 décembre 2010, entre deux séances de compétition potevines, Stephen Torton, membre du jury et assistant de Jean-Michel Basquiat à l’époque, présentait une séance spéciale dans un français teinté d’accent américain. « One Day on Crosby Street », document rare de 23′, tourné en 1982, projeté actuellement au Musée d’Art Moderne de Paris, montre le pionnier de l’art contemporain au travail, en pleine création, face à sa peinture.
Sélectionné aux Rencontres Henri Langlois, à Poitiers, le film de fin d’études de Amirnaeim Hosseini, sorti de l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting University) est un reflet contemporain du documentaire « Devoirs du soir » de Abbas Kiarostami, réalisé en 1989.
Ezra rishona. First Aid. Premier secours. Soin généralement donné par un non-expert à une personne malade ou blessée jusqu’à ce qu’un traitement médical lui soit apporté. « First Aid », c’est également le titre du film de Yarden Karmin, diplômé de la Sam Spiegel film school de Jérusalem, retenu à la dernière messe cannoise et à l’actuel festival de Poitiers.
Courts d’Europe Centrale, films en compét’, leçons de cinéma, docu sur J. Sfar signé M. Amalric, … : les 33èmes Rencontres Henri Langlois mettant à l’honneur les écoles de cinéma, les films d’étudiants, et les jeunes réalisateurs, ont lieu jusqu’à dimanche. Focus.
Les prochaines Rencontres Henri Langlois auront lieu du 3 au 12 décembre 2010 à Poitiers. 47 films de 33 écoles issues de 22 pays seront projetés lors de cette 33ème édition.
Au Festival européen du film court de Brest et aux Rencontres Henri Langlois à Poitiers, la légèreté et la fraîcheur se sont illustrées avec la joliesse bulgare de « Posrednikat » et son traitement subtil du thème de l’enfant tiraillé entre deux parents divorcés.
En 2007, les Rencontres Henri Langlois, grandes partisanes de films d’étudiants, enregistraient leur 30ème édition, et éditaient en DVD une sélection de 14 courts métrages primés en interne, pour accompagner cet anniversaire. Après vision, trois d’entre eux s’installent en toute impunité dans cette chronique très marquée par le noir et blanc.
Sélectionné à Poitiers et détenteur de nombreux prix, « Echo » de Magnus Von Horn aborde le thème du crime et du châtiment auprès d’une jeunesse déséquilibrée. Ce film révèle une histoire intense, réaliste et crue.
Primé à de nombreux festivals partout dans le monde et sélectionné en compétition internationale à la 32ème édition du Festival des films d’écoles à Poitiers, « The Electrician » de Miina Aaljärvi pose un regard comique et inédit sur l’éternel thème de la mort.
Les interviews de directeurs artistiques se poursuivent sur Format C. Après Bernard Boulad du Festival de Brest, c’est au tour de Luc Engélibert des Rencontres Henri Langlois de s’exprimer sur le court en général, et les films d’écoles en particulier. Entretien-brasserie, Place du Trocadéro, en compagnie du bruit, du thé, et des changements de service.
Il était une fois une autre année, un autre mois, et un autre festival. En décembre Zéro Neuf, à l’instar des éditions précédentes, les 32èmes Rencontres Henri Langlois mettaient à l’honneur les écoles de cinéma, les films d’étudiants, et les jeunes réalisateurs. Créé à Tours par Henri Langlois, fondateur de la Cinémathèque française, le festival, initialement consacré aux films de fin d’études, s’est ouvert en l’an 2000 à tous les films d’écoles, sans distinctions d’années ou de cursus.
Les 32è Rencontres Henri Langlois viennent de s’achever ce dimanche. Au terme de la remise des prix, les films suivants ont été récompensés. Pour rappel, le Palmarès sera projeté demain, lundi, à la Cinémathèque française.
Difficile de se rendre au Festival de Poitiers, cette année, pour voir des films d’étudiants ? Réjouissez-vous, la Cinémathèque française projettera, le lundi 14 décembre, la reprise du Palmarès, un jour après la clôture des Rencontres Henri Langlois.
Les 32èmes Rencontres Henri Langlois démarrent bientôt. Du 4 au 12 décembre, le jeune cinéma international sera mis en valeur à Poitiers. Parmi 1284 films reçus, le Festival n’en a retenu que 40 pour figurer dans sa compétition. Pour les départager : un Jury composé de Nassim Amaouche, Laurence Briaud, Claire Burger, Sébastien de Fonseca, et Frédérique Moreau.