Le 26ème numéro du Festival international du film francophone de Namur, communément appelé FIFF, s’est déroulé du 30 septembre du 7 octobre. L’événement a regroupé une centaine de films issus des quatre coins de la Francophonie. Comme d’habitude, la programmation se divisait en longs métrages et courts métrages, avec deux compétitions (la nationale et l’internationale) consacrées à chacun des formats. Du côté court, on a eu également accès à deux sélections hors compétition : Regards du Présent et un focus sur le cinéma flamand.
Le monde de la Francophonie a de nouveau bénéficié d’une digne représentation cette année à l’occasion de la 26ème édition du FIFF à Namur, avec des films issus des pays aussi divers que le Vietnam, le Liban et le Québec. Le genre court a pu y obtenir une bonne visibilité ; pas moins de 90 courts métrages et clips se trouvaient au programme. Aperçu de quelques titres de la compétition internationale.
Le 26ème Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturé hier soir par la cérémonie de remise des Bayards d’Or. Voici le palmarès des courts métrages en compétition officielle, nationale et internationale.
Tout juste récompensé du Prix du Jury au FIFF, « Aglaée », le troisième film de Rudi Rosenberg dénote par son ton et son humeur avec le pessimisme ambiant des films récemment présentés à Namur. Interprété par une bande d’ados, le film est porté par un duo masculin/féminin tout en contraste : un mâcheur de chewing-gum invétéré et une handicapée toute en retenue.
Premier film du Tchadien Askia Traoré, « Nola » montre d’emblée la grande maturité et la sensibilité de l’auteur. Dévoilé en compétition internationale cette année au Festival International du Film Francophone de Namur, ce court dresse un portrait émouvant de la détention et de la liberté.
La compétition internationale du Festival du film francophone de Namur, composée cette année de 11 titres (dont deux belges chevauchant la compétition nationale), était marquée ces jours-ci par une grande richesse de sujets, de formes, de genres, de durées et de nationalités. Aperçu global d’une sélection hétéroclite.
Le temps d’un week-end, le FIFF a réuni nombre de petits films aux voix lointaines, douces et graves venues des différents coins de la Francophonie. Dans la compétition nationale où 15 films concouraient, l’inflexion était parfois excessive, tremblante, hésitante et maladroite mais elle s’est tout aussi bien montrée jouissive, vraie, profonde et torturée. Aperçu de cinq cris de cœur.
Du 1er au 8 octobre, la 25ème édition du Festival du film francophone de Namur a consacré cinq séances aux courts métrages en compétition, ainsi que de nombreuses autres projections accompagnant les longs, une mise en valeur importante de la production du genre court à travers le monde de la francophonie.
Après 8 jours de projections intensives et des délibérations passionnées, les membres des différents jurys ont dévoilé leurs choix lors de la Cérémonie des Bayard. Découvrez le Palmarès 2010 !
Un alignement de lave-mains émaillés, un long couloir obscur, le plafond d’une église baroque, des fragments d’espaces vides, un vol de pigeons, et une lumière matinale laissant apercevoir les derniers instants d’une jeune femme suicidaire articulent le début de « Danse Macabre ». Sélectionné au Festival de Namur et primé pour la meilleure image au Festival de Lille, le film expérimental de Pedro Pires explore le subtil passage de l’être charnel à l’être spirituel.
Piètre acteur selon ses dires, ancien régisseur, fondateur de la maison de production Lazennec, trésorier de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, auteur du rapport Rocca sur la diffusion du court métrage en France, et président de la plateforme de cinéma indépendant VOD UniversCiné, Alain Rocca est aussi le Président du Jury Officiel des longs métrages à Namur. Pendant une heure, un lundi, jour de pluie et de mendiants au chocolat, il se raconte.
Incursion intéressante dans le milieu de la science-fiction, ce court à quatre mains, présenté en compétition nationale, au FIFF, se distingue par la représentation d’un univers singulier aux influences kafkaïennes.
Ancien de l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs), Jérémy Clapin est l’auteur de deux films d’animation remarqués en festivals, « Une histoire vertébrale » et surtout « Skhizein ». Pour l’occasion, il est membre du Jury courts métrages au Festival du Film Francophone de Namur. Rencontre décontractée au théâtre local.
Primé au Festival d’Ismailia, en Egypte, et sélectionné au festival d’Ostende, « La Désinvolture » a dernièrement été présenté au FIFF, à Namur, dans le cadre de la carte blanche à la boîte de production Ambiances asbl. Son auteur, Charline Lancel, artiste visuelle belge, effectue ici un exercice de style à la fois esthétique et déroutant, s’appuyant sur la simplicité et le minimalisme.
La 24ème édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) s’est clôturée vendredi 9 septembre. Emilie Dequenne, Baloji, François-Eudes Chanfrault, Jérémy Clapin, et Dominique Dugas, jurés officiels, ont départagé les films en compétition. Retrouvez le Palmarès 2009…