À la 29ème édition du festival du film francophone de Namur (FIFF) qui a eu lieu du 3 au 10 octobre, Format Court a attribué le prix du meilleur court métrage de la compétition internationale au film « Art » d’Adrian Sitaru. Le jury composé de Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Zoé Libault a été séduit par l’approche stylistique de ce huis clos oppressant qui questionne intelligemment les limites de la démarche artistique quand celle-ci est confrontée à la notion de responsabilité.
Lauréat du Prix Format Court au dernier Festival du film francophone de Namur (FIFF) avec « Art », Adrian Sitaru, cinéaste roumain aux multiples talents n’a eu de cesse de faire parler de lui dès son premier film, « Vagues » (Valuri, 2007). En l’espace de sept ans, il a réalisé pas moins d’une dizaine de films, passant du court au long avec toujours la même volonté farouche de mettre le spectateur mal à l’aise, de le déranger au plus profond de ses convictions.
Réalisateur de la Nouvelle Vague du cinéma roumain, Adrian Sitaru est déjà un habitué du Festival du Film Francophone de Namur (FIFF), où il était sélectionné pour la sixième fois cette année. Également connu et apprécié de l’équipe de Format Court (ses précédents courts « Lord » et « Chefu » ont attiré notre attention), il s’est vu conférer le Prix Format Court au FIFF pour son dernier court métrage « Art » (Arta). Entretien virtuel autour d’un parcours et une démarche bien singuliers.
Le film roumain « Art » a reçu le prix Format Court au FIFF 2014 à Namur. Dans ses courts et longs-métrages (« PicNic », « Best Intentions »), Adrian Sitaru manie l’art des tensions en soupape, des nœuds d’oppression. Il ne déroge pas à la règle avec ce huis clos au malaise latent.
Lauréat du Bayard d’Or du meilleur court métrage à la dernière édition du Festival du Film francophone (FIFF) à Namur, « Twaaga » est un bel essai signé par Cédric Ido sur l’histoire du Burkina Faso naissant sous le régime anti-impérialiste de Thomas Sanakra, perçue à travers les yeux innocents de son jeune protagoniste, Manu.
Dans la section Regards du Présent présentée au FIFF, à Namur, cette année, on a pu découvrir « Colectia de arome » d’Igor Colibeanski, un film qui pose un regard sans concession sur la Roumanie d’aujourd’hui.
Il y a quelques jours, Denis Côté est venu présenté au FIFF son dernier film « Que ta joie demeure ». Après avoir remporté le Bayard d’or du scénario avec « Vic+Flo ont vu un ours » en 2013, il a été invité cette année par la SACD pour donner une leçon de scénario.
Le Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) vient de s’achever. Voici les films primés par le jury officiel (Emma De Caunes, Karim Moussaoui, Bernard Payen, Olivia Ruiz, Astrid Whettnall) ainsi que ceux attribués par les partenaires du festival.
Jeudi 9 octobre, notre équipe a attribué son Prix Format Court au Festival International du Film Francophone de Namur parmi les 13 films de la compétition internationale. Le Jury Format Court (composé de Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Zoé Libault) a choisi de récompenser « Art » du Roumain Adrian Sitaru.
C’est au cœur de Casablanca que prend place ce film poignant présenté cette semaine au FIFF de Namur. Youssef, le personnage principal, connu par les enfants du village seulement par son attribut le plus fidèle, son chien, évolue dans une ville qui lui est peu amicale.
Pour la deuxième année consécutive, Format Court attribuera un prix au Festival International du Film Francophone de Namur (3-10 octobre 2014) parmi les 13 films de la compétition internationale.
Début octobre, Format Court remettait pour la première fois un prix au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Notre jury avait élu comme meilleur film international « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui (Algérie, France) pour la maîtrise de sa mise en scène, sa narration à double regard et sa façon très personnelle de filmer l’adolescence.
Avec 4 courts métrages à son actif, dont « On The Beach » qui a remporté le Bayard d’or au FIFF, l’an dernier, Marie-Elsa Sgualdo nous est revenue cette année, dans la capitale wallonne comme membre du jury courts métrages et pour présenter son petit dernier au titre évocateur « Mann Kann nicht alles auf einmal tun aber man kann alles auf einmal lassen » (« On ne peut pas tout faire en même temps mais on peut tout laisser tomber d’un coup »), sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs et présenté dans la section « Regards du présent ».
24 courts métrages concouraient dans la compétition nationale du festival namurois. Une sélection qui, à nouveau, laissait transparaître les questionnements des réalisateurs d’aujourd’hui. De la difficulté de s’affirmer pour exister à la solitude et la recherche du désir perdu en passant par le spleen brumeux de héros décalés… Une programmation soucieuse de montrer la diversité cinématographique du plat pays. Topo de ce qui a tapé dans l’œil.
Sélectionné au FIFF à Namur et au FIDEC à Huy cette année, « Atomes » est un court belge puissant et éloquent sur les jeux de pouvoir, la dépendance et les limites personnelles au sein des liaisons déséquilibrées. Cumul audacieux de thèmes tabous, ce film d’école se lance un défi ambitieux qu’il réussit avec brio, si l’on en croit les nombreuses sélections et récompenses en festivals, dont notamment le Prix du Jury Jeune à Huy.
Lauréat de l’envieux Bayard d’or du meilleur court métrage international au FIFF, « On The Beach » se présente comme une traversée intime des sensations d’une adolescente en quête d’elle-même.
Au FIFF cette année, pas moins de 11 films sur les 13 en compétition internationale traitaient explicitement de la jeunesse et des questions de quête d’identité, d’exploration de soi et de prise de conscience s’y rapportant. La sélection impressionnante par sa qualité a su mettre à l’honneur un sujet délicat et difficile à maîtriser. A l’heure actuelle où les multiples crises sociopolitiques, économiques et environnementales nous menacent, il est plus que nécessaire de nous interroger sur la place qu’occupe la génération de demain dans le monde d’aujourd’hui et sur l’avenir que nous leur léguons.
Si les voies du Seigneur sont, dit-on, impénétrables, celles de l’amour quant à elles, sont innombrables. En visionnant les 19 courts métrages sélectionnés dans la compétition nationale du festival du film francophone de Namur, il est intéressant de constater qu’une grande majorité des films aborde les sentiments amoureux. Et les cinéastes d’aujourd’hui le savent aussi bien que de Musset à son époque : on ne badine pas avec l’amour !
Pour la première fois en cinq ans, le jury décernant le Prix du Meilleur Court Métrage en compétition nationale (Fédération Wallonie-Bruxelles, ex-Communauté française) du FIFF ne s’est pas trompé. C’est que parmi la vingtaine de films sélectionnés cette année, celui d’Emmanuel Marre est, disons-le franchement, celui qui a le plus d’intérêt.