Le Festival international du court-métrage de Lille s’est achevé ce weekend. Voici les différents films primés par le jury (composé uniquement de spectateurs) et le choix de Bref Magazine y attribuant le Prix de la presse. Ce vendredi 25 septembre, l’intégralité des films primés sera diffusée à 20h30 dans la chouette salle de L’hybride. Réservez-y d’ores et déjà votre coin de canapé !
Le 14ème Festival International du Court Métrage de Lille s’est terminé hier soir. Voici le palmarès national et international rendu par le jury (spectateurs, jeune public et critique).
Présidente du Jury au dernier Festival du court métrage de Lille, Laetitia Masson ( « Je suis venue te dire », « En avoir (ou pas) », « A vendre », …) est une actrice/réalisatrice rebelle et contemplative inspirée par l’amour de l’être humain et la prise de risques au cinéma. Jeu de regards, jeu de questions.
Reparti du chaleureux Festival lillois avec le Prix du Jury Jeune BTS audiovisuel, « A Lost Found of Human Sensation » des Allemands Martin Wallner et Stefan Leuchtenberg anime avec pudeur et ingéniosité le thème du deuil.
La vie est plutôt paisible en Gironde. Après y avoir honoré le patrimoine culturel (vins, châteaux, huîtres, bastides, crépinettes,…), le touriste se repose sur la plage, inconscient du drame que connaît l’un de ses résidents légitimes : le pachygrabsus marmoratus. Appelé communément chancre mou ou, plus souvent, crabe dépressif, celui-ci est raillé depuis 120 millions d’années à Arcachon comme à Tizac-de-lapouyade (canton de Guîtres) par les tourteaux et autres habitants maritimes.
10 ans de festival… Depuis une semaine, le Festival international du court métrage de Lille se partage entre les gros gâteaux d’anniversaire et les courts métrages aux apparences variées (anims, clips, fictions, très courts…). Quelques heures avant la Nuit de l’animation, retrouvez notre focus en court.
Le festival international du court métrage de Lille fête ses 10 ans. Du 9 au 16 octobre, les films suivants, issus de la compétition (fiction, animation, expérimental, vidéoclips, très courts) seront soumis au regard du jury. Faites jouer votre souris pour découvrir leur identité.
Depuis un certain temps, Format C. suit les films et les aventures d’une maison de production d’animation au curieux nom, spécialisée dans « tout ce qui bouge ». Arthur Cox, co-fondée en 2002 par Sally Arthur et Sarah Cox, mise sur la diversité thématique et technique et s’offre en catalogue des bons films tels que « 3 Ways To Go », « Don’t Let It All Unravel », « John and Karen », « Operator », « The Surprise Demise of Francis Cooper’s Mother », et plus récemment « Mother of Many ». Rendez-vous pris à Lille avec Sarah Cox, lors de la dernière fête de l’animation.
Deux marionettes d’ombre s’ennuyent, à tel point qu’il décident je jouer avec leur propre ombre. Le jeu se révèle compliqué, voire fatal. Un aperçu intimiste de la vie hasardeuse d’une marionnette d’ombre.
Réal. : Peter Peake
Animation, 7′, 1998
Royaume-Uni
En authentique autodidacte, Peter Peake s’est formé sans l’aide de quiconque à l’animation avant de rejoindre il y a 18 ans les studios Aardman, où il a réalisé, entres autres, « Pib and Pog », nommé aux BAFTA, et « Humdrum », nommé aux Oscars. Invité cette année à la fête de l’animation de Lille, il représentait les studios réputés de Bristol lors des quatre séances qui leur étaient consacrées. Tête-à-trois dans la « capitale de Flandre ».
Avec ses clés-mots (animation, jeu vidéo, ateliers, arts numériques, expositions, longs/courts métrages, …) et ses trois journées mi-ludiques, mi-pédagogiques, la Fête de l’animation a eu lieu pour la sixième année consécutive à Lille. Cette année, l’événement était sous le triple signe des Royaume-Uni (théma), du Studio Aardman (zoom), et des Simpson (expo, projos). Balade en petits tirets….
Dans le cadre d’une théma Folie, L’Hybride, salle lilloise avec canapés, prendra rendez-vous vendredi 22 janvier avec deux films de Xavier Seron, “Rien d’insoluble” et “Le Crabe“. La projection se fera en présence du réalisateur.
Jeune diplômé de la Film School of Wales, Felix Massie est un animateur réservé, à l’origine de deux films pittoresques et morbides, « Keith Reynolds Can’t Make It Tonight » et « The Surprise Demise of Francis Cooper’s Mother ». Invitée au dernier Festival de Lille, cette nouvelle recrue de la boite de production The World of Arthur Cox se balade allègrement, de séance en séance, vêtu d’un t-shirt représentant un gros monstre vert fluo. Rapprochement de mise.
“This is Keith Reynols and today is Promotion Day”. D’emblée, le ton est donné par Felix Massie, jeune animateur britannique sorti de la Film School of Wales, à Newport, en 2007. Son film de fin d’études, récompensé au dernier festival Anima, est marqué par un penchant certain pour les silhouettes impersonnelles, l’humour sombre/anglais, et les travellings en entreprise.
Sélectionné au Festival de Lille, le court de Marie-Josée Saint-Pierre est un documentaire autobiographique animé éloquent et prenant. Réalisée dans l’urgence, cette animation raconte les conditions extrêmes dans lesquelles l’artiste a donné naissance à sa petite fille, Fiona.
Retenu en compétition « expérimental » cette année à Lille, « Between » du réalisateur allemand Tim Bollinger est une composition en motion graphics qui se veut plus impressionniste que narrative. Sorte de roman photo à la Chris Marker, il s’en distingue cependant, moins par son curieux mélange d’onirisme et d’hyperréalisme que par sa propension pour les bas-fonds et les complexités du paysage psychique.
Du 6 au 11 octobre 2009, la neuvième édition du Festival du court métrage de Lille s’affichait, toutes dents à l’air, dans la ville du Nord. Le Palais (des Beaux-Arts), le Théâtre (Sébastopol) et des canapés de récup’ (L’hybride) servaient de cadres à la compétition internationale (80 films), aux Très Courts (moins de 4 minutes), aux programmes sur le thème de l’humour, aux voyages transdisciplinaires aux frontières du cinéma, à la Nuit de l’animation, et à des vidéos bonbons. Suivez les trois points pour en savoir plus…
Un alignement de lave-mains émaillés, un long couloir obscur, le plafond d’une église baroque, des fragments d’espaces vides, un vol de pigeons, et une lumière matinale laissant apercevoir les derniers instants d’une jeune femme suicidaire articulent le début de « Danse Macabre ». Sélectionné au Festival de Namur et primé pour la meilleure image au Festival de Lille, le film expérimental de Pedro Pires explore le subtil passage de l’être charnel à l’être spirituel.
Le Festival du court métrage de Lille est fini. Les films en compétition ont été départagés par un Jury composé de Francis Gavelle, Bert Gottschalk, Frank Lambert, Annette Scholz et Jacqui Davies. Voici les lauréats.