Grand Prix Labo en 2010 avec son film « Petite Anatomie de l’Image », Olivier Smolders est de retour cette année au Festival de Clermont-Ferrand, toujours dans la sélection Labo, avec un film enquête fascinant, « La Part de l’Ombre ». Plusieurs questions centrées autour de cette nouvelle œuvre vous permettront de découvrir un auteur passionnant et radical, soucieux d’explorer notamment les problématiques liées à la représentation de l’image au cinéma et dans la photographie.
En compétition internationale du festival de Clermont Ferrand était présenté cette année le film de Xiaoyu Du, « Pork & Luna », mettant en scène la cohabitation houleuse d’une jeune fille et de sa belle-mère.
« Gli Immacolati », de Ronny Trocker, présenté en sélection nationale de Clermont-Ferrand, repose sur un fait divers survenu en Italie. Décembre 2011, à Turin. Une manifestation de soutien dégénère. Les habitants d’un quartier populaire mettent le feu à la friche industrielle voisine. Celle où vit tout un campement de Roms. Une jeune fille prétend avoir été violée par deux gitans. Son mensonge aura entraîné le débordement et la folie dévastatrice d’une collectivité.
La reprise des films primés à Clermont-Ferrand aura lieu ce dimanche 16/02, là Paris, au Forum des images. Trois séances auront lieu dans la journée à 15h30 (compétition Labo), à 18h (compétition internationale) et à 20h30 (compétition internationale). Dans la continuité des opérations menées avec le Forum des images autour du Carrefour de l’animation, du festival d’Annecy et des Premiers Plans d’Angers, Format Court vous offre des places pour assister à l’une de ces séances, l’internationale.
Après Ron Dyens (Sacrebleu Productions), Jean-Christophe Reymond (Kazak Productions) et Emmanuel Chaumet (Ecce Films), Mathieu Bompoint (Mezzanine Films) a remporté l’an passé le prix Procirep du Meilleur Producteur au festival de Clermont-Ferrand. Grâce à ce prix, il a bénéficié de 5000€ à redistribuer dans un ou plusieurs court(s) métrage(s) et d’une carte blanche présentée ces jours-ci au festival de Clermont-Ferrand.
Rendez-vous mondial du court métrage, le Festival international de Clermont-Ferrand offre chaque année la trop rare opportunité de parcourir la planète côté courts. La sélection que vous propose la revue Bref, aussi éclectique que possible, n’a d’autre ambition que de faire partager quelques-unes des découvertes sélectionnées, puisées dans les compétitions internationale et labo.
Un lent fondu du gris au noir, des taches blanches, quelques murmures et accords à la guitare ouvrent « La Nuit américaine d’Angélique », sélectionné en compétition nationale à Clermont-Ferrand cette année.
Présenté en programme labo L4, à Clermont-Ferrand, le très esthétique « Love Games » de la coréenne Joung Yumi apporte un petit moment de quiétude tout en volupté retenue, de la délicatesse dans le propos et dans le trait qui ravissent les yeux.
Jusqu’au 8/02, se déroule le festival de Clermont-Ferrand. Pour sa 36ème édition, le festival propose ses traditionnelles sélections de courts en compétition, organise un programme autour du centenaire de la première guerre mondiale, projette des courts avec et autour de Jeanne Moreau (collection Canal +), offre une carte blanche à Mezzanine Films et s’intéresse de près à l’école Tisch School of the Arts.
Le festival de Clermont-Ferrand commence à la fin du mois, le 31/1. Parallèlement aux sélections nationale et Labo, le festival se dote d’une compétition internationale de 75 titres dans laquelle on retrouve avec plaisir les noms de Karim Moussaoui (Prix Format Court au Festival International du Film Francophone de Namur), Adrian Sitaru ou Chris Landreth. La découverte est également au rendez-vous puisque de nombreux réalisateurs étrangers inconnus en France sont en sélection cette année.
Voici la programmation Labo du prochain festival de Clermont-Ferrand. 29 films en font partie dont ceux de plusieurs auteurs déjà présentés sur notre site : Łukasz Konopa, Pekka Veikkolainen, Alberto Vázquez, Olivier Smolders, Felix Massie, Jean-Gabriel Périot, Virgil Vernier et Edouard Salier.
Cette année, 60 films figurent en compétition nationale à Clermont-Ferrand. On y retrouve des habitués (Bastien Dubois, Angèle Chiodo, Claire Burger, Marie Amachoukeli, Benoît Delépine, Emma Luchini, Karim Bensalah, Alain Della Negra, Kaori Kinoshita, Sébastien Betbeder, Arthur Harari, Bertrand Mandico, Yann Le Quellec, Christophe Le Masne, Lorenzo Recio, Laurent Achard) mais aussi plein de nouveaux auteurs.
Parmi les films de fin d’études sélectionnés au dernier Festival d’Annecy, on a retrouvé, après l’avoir vu à Clermont en Labo, « Plug & Play » du Suisse Michael Frei, essai délirant et chargé d’humour qui nous branche sur courant alternatif pour poursuivre les obsessions magnétiques des rapports complexes entre les hommes et les femmes.
Les inscriptions pour le 36e Festival de Clermont-Ferrand (31 janvier – 8 février) sont ouvertes jusqu’au 14 octobre 2013. Inscrivez vos films sur le site Short Film Depot.
Avec un peu d’ironie, nous pourrions dire que « Fishing Without Nets » est à certaines régions appauvries du monde ce que sont « Les Pirates des Caraïbes » à un certain cinéma de divertissement ou au tourisme de masse : un blockbuster en devenir. Sauf que les arêtes du réel entaillent ici toute possibilité de fantastique et d’humour. La beauté de la photographie et la richesse solaire rêvée de l’Afrique sont ici impuissantes à produire une quelconque discipline de l’horreur.
Nous avons rencontré le réalisateur du film « Solitudes » lors du dernier Festival de Clermont-Ferrand où il a remporté le Prix Adami de la meilleure interprétation féminine, une Mention du Jury Télérama ainsi qu’une Mention « Pialat » du jury officiel. Le jeune homme était pour la première fois au festival, et conscient que son film (mettant en relation une prostituée roumaine violée et un traducteur pour les services de police) n’est pas simple, il n’a pas lésiné en explications et argumentations sur ce qu’il a cherché à raconter.
Transhumance sonore et graphique, hommage aux musiciens décédés Robert Johnson et Ali Farka Touré ainsi qu’au blues, au Mali, aux migrants traversant le désert dans l’espoir d’atteindre un plus bel avenir en Europe, « Miniyamba » de Luc Perez, cette année en compétition à Clermont-Ferrand, pourrait tout aussi bien être l’histoire de Moussa Diallo, le compositeur du film, ainsi que celle de cette amitié avec son réalisateur. Rencontre avec ce dernier.
Au Festival de Clermont-Ferrand, les journalistes ne manquent pas. Venus de France, de Belgique, du Liban, d’Italie, de Pologne et d’ailleurs, ils sont nombreux à être accrédités et à se croiser au petit déjeuner à l’Hôtel Kyriad ou en salle de presse, installée à l’étage de la piscine municipale. Si on peut regretter ces dernières années l’absence d’un prix de la presse, on peut s’étonner de la présence d’un prix Télérama au palmarès.
Au point conférence du festival de Clermont-Ferrand, édition 2013, Matthias Zuder nous explique qu’à la suite d’un malentendu, il a dû se plier à la pratique de la médiation. Réflexion sur la violence, son film « Mediation » installe un agresseur et sa victime dans un tête-à-tête surprenant. Mais si le réalisme de l’histoire nous interpelle, il est aussi tout étonnant de constater le soin que prend Matthias Zuder, à l’image de l’agresseur de son propre film, à se livrer le moins possible : le scénario n’est pas de lui et ses réponses lors de cette interview polissent un certain mystère.