Sélectionné dans plusieurs festivals dont celui de Clermont-Ferrand, le film « La Drumul Mare » (La vie est dure) du réalisateur roumain Gabriel Sîrbu décrit la rencontre fortuite de deux individus sur fond de clichés et d’abus de situation.
Le 31ème festival international du court métrage de Clermont-Ferrand s’est achevé il y a un mois. Du 30 janvier au 7 février, le format bref était à l’honneur dans la capitale de la région d’Auvergne et du département du Puy-de-Dôme. Outre les trois compétitions officielles (Nationale, Internationale, Labo), l’événement incontournable du court avait prévu d’autres rendez-vous dans sa programmation.
Membre du Jury International au dernier festival de Clermont-Ferrand, Zhang Xian Min dissimule plusieurs identités dans ses poches. Diplômé de la Sorbonne et de La Fémis, il est aussi réalisateur, acteur, écrivain, producteur, enseignant à l’Académie du cinéma de Pékin, et co-fondateur du Festival du Film Indépendant de Nankin. Entretien autour du cinéma, de la Chine, du court métrage, et de la France.
Il est des rencontres qui restent ancrées dans l’esprit tant elles sont fortes, belles ou violentes, comme il est des films qui touchent par leur sujet, leur mise en scène ou leur interprétation. Présenté à Clermont-Ferrand dans la catégorie Labo, « Nora », le documentaire expérimental de Alla Kovgan et David Hinton est un voyage envoûtant aux confins d’une Afrique ancestrale et contemporaine.
Même dans un contexte difficile, il ne faut pas renoncer à ses désirs. « Andong », réalisé par le philippin Rommel Milo Tolentino, est un film délicat, drôle et sensible sur les enfants et leurs stratégies futées et quotidiennes. À Clermont-Ferrand, le film a remporté le Prix du Public et de la Presse Internationale (composé de Thomas Martinelli – Il Manifesto, et de l’auteur de cette critique, pour Format Court).
Pourquoi est-ce que chaque année, à la même époque (fin janvier/début février), certains amateurs et professionnels du court métrage, quittent leur ville, leur famille, leur bureau, voire leur école, au profit d’un séjour à Clermont-Ferrand? Pas seulement pour rendre hommage à la ville qui a vu naître Blaise Pascal, André Michelin et Lolo Ferrari, et pour profiter de la gastronomie locale. Mais aussi – et surtout – parce que depuis 31 ans, y a lieu un événement réputé et incontournable en matière de cinéma bref : le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand. Le point, les points sur cette édition.
Parmi d’autres sujets, les difficultés de communication inspirent les réalisateurs. Autour de ce thème, un court métrage se dégageait, cette année, de la sélection du festival de Clermont-Ferrand. Son identité : « The Ground beneath » (Le Sol sous nos pas). Un film australien, touchant et sensible sur la question du choix et du passage à la vie adulte, réalisé par René Hernandez.
Le 31ème festival international de Clermont-Ferrand vient de s’achever. Format Court y était pour découvrir la sélection 2009, promouvoir le site, nouer des contacts, déguster des canards auvergnats, rejoindre le Jury Presse International, et participer à une table-ronde critique, en direct et en public, sur France Culture.
Franco Lolli est sorti diplômé du département Réalisation de la Fémis en 2007. Son film de fin d’études, « Como todo el mundo », a été sélectionné et récompensé dans de nombreux festivals, notamment à Huy, Angers, Poitiers et Clermont-Ferrand où il a remporté en février 2007, le Grand Prix de la Compétition Nationale. Début octobre, il était de retour en tant que juré à Huy, au FIDEC (Festival International des Écoles de Cinéma).
Rolf, vigile dans une grande surface, est secrètement amoureux de Sarah, la jolie libraire. Assis devant ses écrans de contrôle, il passe ses journées à l’observer par l’entremise des caméras de sécurité. Rolf, solitaire, triste et maladroit, n’ose approcher la jeune femme et ne sait comment attirer son attention.