Archives par mot-clé : Festival de Clermont-Ferrand

Il Etait Une Fois l’Huile de Vincent Paronnaud

Il Etait Une Fois l’Huile de Vincent Paronnaud

Après « Persepolis » et la parenthèse du zombie pastoral («Villemolle 81») et en attendant de futurs projets de longs, Winshluss alias Vincent Paronnaud revient au court métrage d’animation pour le meilleur, avec le film « Il Etait Une Fois l’Huile », produit par la société de production Je Suis Bien Content. Un court métrage qui avait déjà fait les beaux jours de la dernière édition de l’Etrange Festival et qui apporte une touche d’humour noir bienvenue à la sélection Labo de Clermont cette année.

Luc Moullet : le short lui va si bien

Luc Moullet : le short lui va si bien

À Clermont-Ferrand, les courts de rattrapage se sont offert la présence de Luc Moullet et Lorenzo Recio, deux artistes de l’étrange, l’occasion pour nous de parler du DVD du plus loufoque des cinéastes de la Nouvelle vague « Luc Moullet en shorts : 10 courts métrages très drôles (sauf un) », édité chez Chalet Pointu. La compilation très éclectique réunit 10 petits films divinement iconoclastes traversant les genres (documentaire, fiction, docu-fiction, …) et un style à l’apparence froide et légère, teinté du burlesque de Tati et des théories de Brecht. Éloge du brin de folie de trois d’entre-eux.

Édouard Deluc. Filmer l’Argentine, localiser Kim Basinger et sonder l’absolu

Édouard Deluc. Filmer l’Argentine, localiser Kim Basinger et sonder l’absolu

Il y a sept ans, un touche-à-tout tout nommé Édouard Deluc découvrait Buenos Aires, et revenait en France, stimulé par l’accueil de ses habitants, la beauté de sa ville, et l’envie d’y poser un jour sa caméra. Quelques années plus tard, une nuit de débauche hivernale à Pékin avec son grand frère lui inspira « ¿ Dónde está Kim Basinger ? ». Cette balade en noir et blanc dans une Buenos Aires musicale, drôle et follement torride, récemment récompensée du Grand Prix national et du Prix Canal + à Clermont-Ferrand, est en lice pour le César du Meilleur court métrage. Entrevue…

L’expérimental à Clermont-Ferrand : le Labo disséqué

L’expérimental à Clermont-Ferrand : le Labo disséqué

Aux côtés des compétitions nationale et internationale du Festival de Clermont-Ferrand, la sélection Labo se présente chaque année comme une plateforme pour des films peu classables, peu lisibles, ou carrément ovnis. Sous l’appellation générique facile de films expérimentaux, le Labo constitue la sélection certainement la plus riche du festival. Aperçu de cinq films représentatifs de la diversité des œuvres candidates.

Laïla Marrakchi. Le Cinéma, les Traditions et les Super Nanas

Laïla Marrakchi. Le Cinéma, les Traditions et les Super Nanas

Cinéaste marocaine vivant en France, Laïla Marrakchi est l’auteur de trois courts métrages, « L’horizon perdu », « Deux cents dirhams », « Momo Mambo », et d’un long métrage, « Marock », considéré comme subversif dans son pays d’origine, à sa sortie en 2005. Sept ans après son dernier passage à Clermont-Ferrand, elle est à nouveau dans le coin, en tant que membre du Jury National.

Etudiants versus Cinéastes

Etudiants versus Cinéastes

Leurs films ont été sélectionnés à Clermont-Ferrand. Ils se mesurent à des pros, alors qu’ils sont encore aux études ou qu’ils viennent à peine d’en sortir. Pourquoi choisit-on une école et pas une autre ? Comment y expérimente-t-on le sentiment de liberté ? En tant qu’étudiant, perçoit-on suffisamment la réalité du métier à venir ? Autant de questions posées à cinq réalisateurs issus de la compétition nationale, internationale et labo.

Ne circulez pas, il y a tout à voir

Ne circulez pas, il y a tout à voir

Parfois, l’une ou l’autre information tombe sombrement. Une dizaine de personnes périssent en tentant de rejoindre les côtes italiennes, une famille chinoise se fait expulser du sol français malgré plusieurs recours en justice, des sans papiers roumains se font exploiter et remplacer à tout va, … Parfois, l’une ou l’autre de ces informations réveille, décile le regard, creuse une ride et nous fait prendre conscience que la vie n’est pas aussi « pink » que le chantait Édith.