Une architecture très ordonnée. Le roulement d’une valise. Un homme d’une quarantaine d’années descend une rue vide et calme en plein jour. Il porte à la main un sac en plastique portant l’inscription : Japan Duty Free.
Jean-Gabriel Périot, à qui nous avons déjà consacré un focus, est un habitué du Festival du Court-métrage de Clermont-Ferrand puisque sa première participation à l’événement auvergnat remonte à 2004 avec son film « We are winning, don’t forget ». Depuis, la filmographie de cet auteur prolifique n’a cessé de croître, explorant tour à tour la diversité des styles du court métrage, parfois expérimental, fiction ou documentaire, mais toujours avec cet indéfectible attachement à la recherche du sens et au questionnement par l’image.
Plus grand rendez-vous mondial du court métrage, le festival de Clermont-Ferrand fête sa 35ème édition. Des centaines de films venus de contrées lointaines comme du village d’à côté en font un festival à la programmation large et éclectique qui finit toujours par satisfaire tous les goûts, son incroyable succès public en est à chaque édition la meilleure preuve. Cette année plus que jamais, Format Court, partenaire du festival, couvre celui-ci de bout en bout en déployant toutes ses petites mains dans la capitale auvergnate. Compétition internationale, nationale, labo, programmes spéciaux, hommage à l’Inde… rien ne sera oublié et les publications seront légion et pluri-quotidiennes !
Les nouveaux films d’Andrew Kavanagh, de Theodore Ushev, de Sergio Oksman, de Jean-Gabriel Périot, de Yuri Ancarani, dont nous avons déjà évoqué les travaux respectifs sur Format Court, seront visibles au prochain festival de Clermont-Ferrand, en section Labo. Voici les titres de ces films ainsi que ceux des autres films en compétition (30 au total).
Cette année, les sélectionneurs du Festival de Clermont-Ferrand ont retenu 79 films en compétition internationale. Parmi ceux-ci, « The Curse » de Fyzal Boulifa (projeté à notre séance de rentrée), « Sessiz/Be Deng » de L. Rezan Yesilbas (Palme d’Or 2012) et « Prematur » Gunhild Enger, lauréat du Prix Format Court au Festival de Brest. Voici la liste entière des films en lice au prochain festival.
Les sélections officielles du prochain Festival de Clermont-Ferrand (1-9 février 2013) sont en ligne. Voici d’ores et déjà les 63 titres de la compétition nationale.
La Direction régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale d’Auvergne (Mission Acsé) offre à dix jeunes la possibilité de devenir jurés pour le 35e Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, et de décerner les Prix de la Jeunesse National et International. Les jeunes sélectionnés assisteront aux projections et décerneront les Prix de la Jeunesse National et International.
Bonne info. Vous avez encore quelques jours pour soumettre vos films au prochain Festival de Clermont-Ferrand. La date limite d’inscription et de réception des fichiers vidéo pour visionnement est fixée au 27 octobre 2012.
Après le très remarqué « When the days breaks », court métrage multiprimé, nous retrouvons avec plaisir le dernier film d’Amanda Forbis et de Wendy Tilby, « Wild Life », nominé aux Oscars et sélectionné en compétition internationale à Anima cette année. Les deux réalisatrices qui nous amènent à suivre la trajectoire d’un jeune immigré anglais, parti découvrir les vastes prairies d’Alberta, au Canada en 1909. Mais son amour du badminton, du thé et son flegme naturel perdront ce gentleman.
Ayant fait couler beaucoup d’encre à sa sortie, de par la renommée d’un de ses auteurs, Park Chan-wook, réalisateur sud-coréen très prisé en France pour ses longs métrages hallucinés (« JSA », « Sympathy For Mr Vengeance », « Old Boy », « Lady Vengeance », « Je Suis un Cyborg », « Thirst »), mais aussi de par sa confection technique unique, le film ayant été entièrement shooté à l’Iphone 4, « Night Fishing » (« Paranmanjang » en version originale) se pose en véritable ovni de la sélection clermontoise de cette année, après son passage triomphant à Berlin l’année dernière, où il remporta l’Ours d’Or et le Grand Prix du Jury du meilleur court métrage.
Récompensé l’année dernière à Clermont-Ferrand pour son film d’animation « Les Journaux de Lipsett », Théodore Ushev revêt, cette année, l’habit de juré de la compétition internationale. Rendez-vous pris avec l’artiste polymorphe dans la chaleur moite de la salle de presse du festival. Endroit, semble-t-il idéal pour décrier le travail de Sylvain Chomet, évoquer les travaux psychanalytiques de Lacan, et faire l’apologie du court métrage. Rencontre.
Seuls deux documentaires étaient cette année en lice au festival de Clermont-Ferrand dans la compétition nationale. Les deux films peuvent être appréhendés ensemble, mis en parallèle tant ils se font parfois écho. Heureux hasard de la programmation ? Cette année, l’attention portée aux films autour de la Méditerranée, du Maghreb et de l’identité arabe semble s’être accrue à en juger la programmation internationale (« Demain, Alger ? »/Algérie, « Al Hesab »/Egypte, « Vivre »/Tunisie, …). Les événements de l’année passée ont sans doute contribué à cette effervescence.
Lardux Films a 20 ans. A cette occasion, le 34éme Festival du court métrage de Clermont-Ferrand a ouvert un programme spécial de rétrospective retraçant en quelques œuvres l’esprit d’une maison de production particulière. Format Court s’est joint à la fête pour lui souhaiter un bon anniversaire et rencontrer Marc Boyer, producteur et co-fondateur de Lardux.
Les personnes handicapées ont-elles droit à une vie sexuelle ? La réponse de Daniel Metge est « oui ». A travers ce troisième court métrage, il nous montre comment cela est possible, avec une grande sensibilité et une certaine crudité.
« Boro in the Box » de Bertrand Mandico, réalisateur habitué du Festival International de Clermont-Ferrand, fait partie de ces œuvres en compétition nationale qui ne vous laissent pas de marbre. Présenté cette année à la Quinzaine des Réalisateurs, le film nous fait pénétrer dans l’univers surréaliste du cinéaste polonais Walerian Borowczyk, et dresse le portrait de cet homme dans un abécédaire répertoriant les grands thèmes qui ont rythmé sa vie et ont déterminé sa carrière d’artiste.
À Clermont-Ferrand en ce mois de février, aux côtés des traditionnelles compétitions nationale, internationale et Labo, l’amateur du format court peut également profiter des nombreuses sections parallèles proposées par le festival auvergnat. Cette année, le Panorama offre, entre autres, une jolie vue sur l’archipel cubain avec « Hoy Cuba », une programmation de pas moins d’une quarantaine de courts métrages contemporains.
En 2010, le Centre Pompidou a eu la judicieuse idée d’envoyer des artistes français en Inde en leur donnant carte blanche pour revenir avec leur vision forcément singulière de ce gigantesque pays, finalement encore assez méconnu par l’Occident. Les œuvres réalisées ont donné lieu à une exposition – couronnée de succès – baptisée Paris-Delhi-Bombay à Beaubourg au printemps 2011.
Présenté en compétition nationale au Festival du Court Métrage de Clermont-Ferrand (programme 6), le quatrième court métrage de Jacky Goldberg ouvre une fenêtre très personnelle sur un thème cher au cinéma : la mémoire.
En parallèle de la triple compétition officielle, la programmation de Clermont-Ferrand contient également une sélection de clips baptisée « Décibels ». Nous vous invitons à découvrir la douzaine de vidéos sélectionnées cette année, les unes plus créatives que les autres, sur place si vous êtes dans la capitale auvergnate ou sur la toile si vous nous suivez de loin.
« Oh Willy… », ce titre, à prononcer comme un soupir, évoque le surgissement du souvenir, et la mélancolie qui caractérise le personnage éponyme du film d’Emma de Swaef et Marc Roels. Projeté en avant-première en compétition nationale au Festival International de Clermont-Ferrand, « Oh Willy… » nous plonge dans un univers délicat et poétique, une véritable quête des origines.