Sur la terrasse d’un café fermé à Berlin, on est allé à la rencontre de Mili Pecherer, la réalisatrice du court-métrage d’animation Nous ne serons pas les derniers de notre espèce, présenté en compétition à la Berlinale cette année. Le film renouvelle le sujet de l’arche de Noé comme dernier refuge de l’humanité et programme de réinsertion professionnelle minutieusement planifié. La réalisatrice israélienne basée à Marseille nous a raconté son travail et ses inspirations et, en nous transmettant ses connaissances et sa passion sur un tas de différents sujets.
Ce samedi 24 février 2024, 3 courts-métrages ont été récompensés lors de la 74ème édition de la Berlinale. Ces prix ont été attribués par le Jury composé de Ilker Çatak, Xabier Erkizia et Jennifer Reeder.
« Un Genre de testament », le premier court-métrage de Stephen Vuillemin a été sélectionné dans plusieurs festivals, dont la Berlinale 2023 et Clermont-Ferrand 2024 (section Labo). Le film était en lice pour les César 2024. Après une riche carrière comme illustrateur et animateur, le tout nouveau réalisateur s’inscrit dans le milieu du cinéma et se familiarise avec le format court.
»Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux » écrit Marcel Proust dans son célèbre roman À la recherche du temps perdu. Nous ne serons pas les derniers de notre espèce (France) correspond à cette idée : un dernier voyage apocalyptique sur une arche de Noé moderne qui nous fait ouvrir les yeux.
Dans Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry écrit qu’”on est de son enfance comme on est d’un pays”, signifiant le caractère fondamental de l’enfance pour définir qui nous sommes en tant qu’individus. En d’autres termes, notre enfance est une partie intégrante de notre identité, tout comme là d’où on vient. Cette année, entre fiction et documentaire, la Berlinale nous ramène à cette époque un peu éloignée en nous faisant goûter avec nostalgie à cette innocence perdue.
La Berlinale accueillera sa 74ème édition du 15 au 25 février prochain. Au programme, une multitude de courts comme de longs à se délecter. Dans la sélection des courts, on trouve Shuli Huang entre autres avec son nouveau court Jing guo (Goodbye First Love), qui nous avait déjà ému.es en 2022 avec Will You Look at Me, ou encore Joung Yumi avec Love Games en 2014 et The Waves en 2023. On a également hâte de retrouver Lin Yihan, Yuyan Wang, ou encore Francisco Lezama en compétition.
Jeune réalisateur britannique d’origine canadienne, Anthony Ing est l’auteur d’un film étonnant repéré cette année à Berlin. Jill, Uncredited est un film de montage centré sur une figurante, Jill Goldston, ayant tourné dans un nombre invraisemblable de films, pubs et séries TV. Le film qui lui rend hommage a été diffusé dans le focus que nous avons consacré à la Berlinale lors de notre Festival Format Court d’avril. Anthony Ing était présent pour l’occasion. Rencontre.
Samedi dernier, à l’issue de la 73e édition de la Berlinale, la cheffe opératrice Hélène Louvart a remporté prix de la meilleure photographie pour le film Disco Boy, réalisé par Giacomo Abbruzzese. Elle avait également travaillé pour Agnès Varda, Wim Wenders ou encore Leos Carax. Le cinéaste italien s’est d’ailleurs inspiré des courses effrénées de Mauvais sang pour son propre film, son premier long-métrage.
Voici le détail des films projetés lors de la troisième projection parallèle du festival, samedi 15 avril à 21h, consacrée à la Berlinale. Après Cannes et Locarno, nous nous intéressons cette année à un nouveau festival de type A, en présence d’Anna Henckel-Donnersmarck, la responsable de Berlinale Shorts, mais aussi d’Anthony Ing, le réalisateur de Jill, Uncredited, de Michelle Keserwany, la co-réalisatrice du film Les Chenilles (Ours d’or du meilleur court-métrage à la Berlinale 2023), accompagnée de sa comédienne Masa Zaher et de sa productrice Marine Vaillant.
Mention Spéciale à Berlin 2023, It’s a Date est un film ukrainien de 5 minutes. Tourné à Kiev dans des conditions particulières, il s’inspire du court C’était un rendez-vous de Claude Lelouch, tout en s’ancrant dans l’actualité de la guerre. Sa réalisatrice Nadia Parfan vient du documentaire, son film raconte en quelques minutes le chemin parcouru en moto d’une femme cherchant à retrouver son amoureuse, à travers la ville et malgré le conflit, dans l’urgence du présent et l’incertitude du lendemain.
Sélectionné à la Berlinale, le film d’école suisse Ours est un court-métrage documentaire réalisé à partir d’images d’archives du cinéaste amateur Urs Amrein, qui change de direction en cours de route. En regardant les cassettes, la réalisatrice découvre des films d’ours en milieu sauvage, de fleurs et d’oiseaux… et de femmes dont les images ont été volées. Entre passion pour la nature et images voyeuristes, le film part à la rencontre de l’autre en abordant la question du regard, notamment du male gaze. Rencontre avec sa réalisatrice Morgane Frund.
On connaît tous Berlin pour sa vie de nuit, ses raves et ses fameuses boîtes. Cette année, la sélection de trois films à la Berlinale (dont deux premiers longs) nous transmet l’énergie contagieuse de ces espaces où le temps s’arrête : La Bête dans la Jungle, de Patrick Chiha (France), Drifter, de Hannes Hirsch (Allemagne), et After, d’Anthony Lapia (France).
La Berlinale vient de s’achever. Dans les prochains jours, nous reviendrons sur certains courts et premiers longs ayant marqué notre équipe. En attendant, voici les films de la compétition primés par le Jury court (Cătălin Cristuțiu, Sky Hopinka and Isabelle Stever).
La 73ème édition de la Berlinale vient d’ouvrir ses portes, accueillant une grande diversité de courts, dans le fond comme dans la forme. Dans la catégorie Berlinale Shorts des courts en compétition, il y a du bizarre, du macabre, du surprenant, et aussi un peu d’ennui parfois… Et puis, il y a des films forts de proposition, loin des codes des supports traditionnels, et une pluralité de regards sur des sujets sociaux importants. C’est d’eux dont nous parlerons aujourd’hui.
Osman Cerfon, repéré avec ses précédents courts Je sors acheter des cigarettes, Chroniques de la poisse et Comme des lapins, refait parler de lui ! Son nouveau court s’appelle Aaaah ! (et oui) et croque en 4 minutes des cris divers et variés commençant par la première lettre de l’alphabet. Le film, une dinguerie absolue dans la lignée farfelue de son travail entamé en 2007 avec Tête-à-tête (son film d’école de La Poudrière), est en compétition nationale à Clermont et sera présentée d’ici quelques jours dans la section Génération de la Berlinale.
L’info est tombée. Voici les 20 courts-métrages issus de 15 pays qui seront en compétition pour les Ours d’or et d’argent de la prochaine Berlinale (16-26 février 2023).
JHR Films sortait cet été Bad luck banging or loony porn, de Radu Jude, en DVD, assorti de deux courts-métrages et d’un échange avec Olivier Père (Arte) et Carlo Chatrian (Berlinale). Un film sorti en 2021 et couronné d’un Ours d’or à Berlin.
Le 70ème Festival de Berlin aura lieu du 20 février au 1er mars 2020. Comme vous le savez, les sélections courtes nous intéressent toujours autant à Format Court. Voici les 24 films issus des 18 pays retenus en compétition.
22 films, 18 pays. Voici les courts-métrages sélectionnés au prochain Festival de Berlin (15-25 février 2018). On y repère les nouveaux courts de Arash Nassiri (Tehran-Geles), Réka Bucsi (Love, Symphony no. 42) et Vergine Keaton (Marzevan, Je criais contre la vie, ou pour elle). Ils concourent aux Ours d’Or et d’Argent, au Prix Audi et à une nomination pour les European Film Awards. En parallèle à la compétition, la section Berlinale Shorts présentera pendant le festival un programme spécial 1968 – Red Flags for Everyone, en lien avec l’année 1968.