Archives par mot-clé : Documentaire

R comme Un Royaume déménage

R comme Un Royaume déménage

Aux abords du Saint-Laurent près de Québec, un bâtiment centenaire protège le quotidien fragile d’une congrégation catholique de 82 religieuses. Désormais confrontées aux limites naturelles de l’âge et à l’absence d’une relève engagée, les sœurs de Sainte-Jeanne-d’Arc ont récemment voté le déménagement de leur congrégation. Guidé par la présence des sœurs de la communauté au fil des saisons, nous assistons au déclin d’un ordre autrefois dominant.
Réal. : Raphaël J. Dostie, Terence Chotard
Documentaire, 10′, 2014, Canada

T comme To Taste the Ground

T comme To Taste the Ground

Un documentaire poétique rythmé par le passage des saisons au sein d’une petite ferme biologique en Colombie-Britannique. La ferme, isolée, est alimentée à l’énergie solaire et par l’eau qui coule des montagnes. Un film sur la relation respectueuse qu’entretiennent les agriculteurs avec l’environnement.
Documentaire, 24′, 2014
Canada

Une ombre dans les yeux de Rafael Lewandowski

Une ombre dans les yeux de Rafael Lewandowski

Il s’appelle Willy Holt. Son nom pourrait faire penser à un mercenaire, à un fuyard intrépide, élancé sur son cheval, dans un western hollywoodien. Le personnage en a la carrure physique : de grande taille, plutôt mince, les pupilles repoussées au fond des cavités oculaires, les cheveux mi-longs aux reflets désormais blafards flanqués en arrière. À des distances plus extrêmes, de loin ou de près, certains détails en font pourtant une individualité indéfiniment plus complexe, intrigante. Sa démarche, d’abord : il avance par minimes élans successifs, comme s’il n’était pas possible de tirer un trait droit dans l’espace.

Festival Partie(s) de campagne, rétrospective de films documentaires

Festival Partie(s) de campagne, rétrospective de films documentaires

Dans une grange ourouxoise dont le caractère exigu pousse à la convivialité, une rétrospective consacrée au documentaire français de 1958 à 2009 a défilé cet été devant les yeux d’un public curieux et averti. Composée de deux programmes intitulés « Doc en court », elle offrait un panorama subjectif et non exhaustif.

Scars of Cambodia d’Alexandre Liebert

Scars of Cambodia d’Alexandre Liebert

3 ans, 8 mois et 20 jours : durant cette période, les khmers rouges ont insaturé un pouvoir sanguinaire qui a décimé pas moins d’un cinquième de la population cambodgienne de 1975 à 1979. « Scars of Cambodia », documentaire d’Alexandre Liebert, primé deux fois au festival de Clermont-Ferrand (Meilleures photo et musique) et présenté récemment au festival Partie(s) de campagne dans la section Doc 2, s’attache à livrer le témoignage silencieux d’un survivant de ce régime liberticide.

S comme Scars of Cambodia

S comme Scars of Cambodia

Tut est un pêcheur de cinquante-deux ans vivant à Kampot. Malgré la barrière de la langue, il a raconté, pour la première fois et sans mots, son passé sous les Khmers Rouges, à une photographe et un réalisateur, mimant les tortures subies en prison l’année de ses quinze ans.
Réal. : Alexandre Liebert
Documentaire, 30′, 2013
France

S comme Le Skate moderne

S comme Le Skate moderne

Loin des lignes classiques au « fisheye », des spots de béton lisses et parfaits, « le skate moderne » nous présente un groupe de skaters qui n’hésitent pas à mettre leurs boards dans la boue et rouler sur un environnement insolite et atypique, celui de nos campagnes.
Réal. : Antoine Besse
Documentaire, fiction, 6’43’’, 2013
France

Le Skate moderne d’Antoine Besse, Prix Format Court au Festival de Grenoble

Le Skate moderne d’Antoine Besse, Prix Format Court au Festival de Grenoble

Le 37ème Festival du Film Court en plein air de Grenoble s’est achevé ce weekend. Format Court y a récompensé pour la première fois un film en compétition. Le Jury Format Court (Katia Bayer, Camille Monin, Mathieu Lericq) a décerné son prix (dossier spécial & projection dans le cadre des soirées Format Court) au film « Le Skate moderne » réalisé par Antoine Besse et a attribué une Mention spéciale à « (T.I.A) THIS is Africa » de Matthieu Maunier-Rossi.

Alain Resnais par l’entrée des artistes

Alain Resnais par l’entrée des artistes

Mardi 10 juin 2014, l’association Documentaire sur grand écran consacrait une soirée spéciale à Alain Resnais lors de son rendez-vous mensuel Doc&Doc au Forum des images. « Alain Resnais par l’entrée des artistes – carte blanche à Hervé Gauville » proposait pour l’occasion de découvrir les premiers films – tous des documentaires sur l’art – du réalisateur disparu il y a peu.

Alain Resnais et le documentaire d’art

Alain Resnais et le documentaire d’art

L’association Documentaire sur grand écran a consacré le 10 juin dernier au Forum des Images une carte blanche à Hervé Gauville intitulée “Alain Resnais par l’entrée des artistes”. Les films choisis ont offert aux spectateurs la possibilité d’appréhender sous un angle parfois méconnu l’oeuvre d’Alain Resnais, alors jeune cineaste L’ensemble des films montrés – en 35 mm, chose de plus en plus rare – a été réalisé à la fin des années 40 et au début des années 50, élement reconnaissable aux voix et aux musiques quelque peu datées.

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Alain Resnais, l’art plastique et la peinture

Figure incontournable du cinéma français, Alain Resnais signait son dernier film encore en début 2014, quelques semaines à peine avant sa mort. Le 10 juin dernier a eu lieu au Forum des Images une rétrospective importante des premières œuvres du cinéaste, au travers d’une carte blanche offerte par Documentaire sur grand écran à l’écrivain Hervé Gauville. L’occasion de revisiter les tous débuts d’une grande filmographie unique et engagée, de rares perles tombées dans l’oubli du grand public.

Jutra de Marie-Josée Saint-Pierre

Jutra de Marie-Josée Saint-Pierre

Sélectionné cette année à la Quinzaine des réalisateurs, le court-métrage documentaire animé “Jutra” semble poursuivre l’une des ambitions de sa réalisatrice Marie-Josée Saint-Pierre, quelques années après le remarqué “Les négatifs de McLaren” (2006) : faire dialoguer des archives traitées par le dessin avec l’œuvre d’un cinéaste.

J comme Jutra

J comme Jutra

Assemblant avec ingéniosité archives et séquences animées, Marie-Josée Saint-Pierre signe un portrait cinéphilique et astucieux du réalisateur de Mon oncle Antoine, le cinéaste Claude Jutra. Poursuivant la démarche amorcée en 2006 avec Les négatifs de McLaren, consacré à Norman McLaren, Saint-Pierre peaufine sa recherche d’une forme singulière de documentaire animé, synthétisant avec finesse et audace la vie et la carrière d’un autre géant du cinéma.
Réal. : Marie-Josée Saint-Pierre
Documentaire animé, 13’, 2014
Québec