Archives par mot-clé : Belgique

Sacha Feiner : « Mon envie d’enfant est de faire du genre, de jouer avec des éléments de science-fiction et des monstres »

Sacha Feiner : « Mon envie d’enfant est de faire du genre, de jouer avec des éléments de science-fiction et des monstres »

En juin dernier, le Jury Format Court a décerné son deuxième prix au festival Le Court en dit long 2016 à « Dernière porte au sud » de Sacha Feiner. Ce film d’animation fantastique est une adaptation de la bande-dessinée du même nom de l’artiste belge Philippe Foerster et dresse le portrait sinistre d’un petit garçon qui vit à l’écart du monde extérieur avec sa mère veuve

Sacha Feiner. Le fantastique entre fiction et animation

Sacha Feiner. Le fantastique entre fiction et animation

Sacha Feiner, le réalisateur belge récompensé au festival Le Court en dit long du Prix Format Court pour son dernier court-métrage d’animation « Dernière porte au sud », plonge dans son film le spectateur dans un univers fantastique d’après le point de vue d’un enfant et de sa tête siamoise. La précision des détails, du décor, la volonté de retranscrire et d’adapter la bande dessinée de Philippe Foerster, met en avant la sensibilité du réalisateur pour ses personnages, une sensibilité que l’on retrouve dans ses deux précédents films : « Gremlins fan film », et « Un monde meilleur ».

H comme The Hidden Part

H comme The Hidden Part

Dérogeant à ses habitudes, Asgeir, accepte la présence de Woré, une jeune femme africaine, à bord de son camion. Réunis le temps d’une journée sur les routes d’Islande, ces deux êtres enfermés dans leur solitude vont découvrir, malgré eux, une part de l’autre mais aussi d’eux-mêmes.
Réal. : Monique Marnette, Caroline D’Hondt
Fiction, 12′, 2014
Belgique

Le Mali (en Afrique) de Claude Schmitz

Le Mali (en Afrique) de Claude Schmitz

Nouveau Prix Format Court remis au Festival de Brive 2016, « Le Mali (en Afrique) » est une comédie sombre de Claude Schmitz aussi agréable au premier coup d’œil que riche de bonnes idées et merveilleusement dosée au second visionnage, au troisième etc. Ce n’est pas un hasard donc si le film évoque habilement de multiples références qui viennent échafauder une histoire qui n’en finit pas de s’approfondir.

Chantal Akerman : le vide sublimé

Chantal Akerman : le vide sublimé

Lorsqu’une des étoiles les plus brillantes quitte le firmament cinématographique, nous ne pouvons que nous féliciter de l’avoir vue filer. L’annus horribilis qu’a été 2015 sur tous les plans n’a pas épargné le septième art, le décès de Chantal Akerman signalant la disparition d’une des plus grandes artistes de nos jours. Cinéaste, académicienne et vidéaste, Akerman a laissé derrière elle un vaste œuvre comprenant autant de courts métrages que de longs, de documentaires que de films de fiction, des bijoux uniques, indéfinissables et inclassables.

Dans la joie et la bonne humeur de Jeanne Boukraa

Dans la joie et la bonne humeur de Jeanne Boukraa

« Dans la joie et la bonne humeur » de Jeanne Boukraa a remporté l’an passé le Grand Prix au Festival Premiers Plans d’Angers avant d’être sélectionné au dernier festival Court Métrange de Rennes. En moins de 6 minutes, le film parcourt les étapes phares de l’évolution de notre espèce depuis le moment où les scientifiques découvrent la clé de l’immortalité jusqu’à celui où, contre toute attente, l’espèce humaine est menacée d’extinction…

Oh Willy… enfin en ligne !

Oh Willy… enfin en ligne !

Le Net nous offre de bonnes surprises en ces temps moroses : « Oh Willy… », le très beau film de Emma de Swaef et Marc Roels, primé un peu partout, est en ligne depuis quelques jours. Lauréat du Cartoon d’or 2012, nommé aux César 2013, disponible en DVD en Belgique et aux Pays-Bas, il est enfin visible en intégralité sur différents sites web dont la page You Tube du distributeur Autour de Minuit ainsi que la page Viméo des réalisateurs, toujours aussi unis et créatifs.

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Presque dix ans après être sorti de l’IAD (Institut des arts de diffusion, Belgique), Jean-François Ravagnan, réalise son premier court-métrage de fiction, « Renaître ». Par amour pour Malik , Sarah part en Tunisie pour le retrouver et lui demander d’être sa « première fois » alors qu’il est sur le point d’en épouser une autre. Primé par Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, le film est un portrait de femme actuelle inspiré de « Rosetta » et de « Adèle H ».

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Sorti de l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) en 2007, c’est en tant qu’assistant réalisateur sur certains films des frères Dardenne, notamment, que Jean-François Ravagnan apprend le métier avant de réaliser son premier film de fiction « Renaître », produit par Les Films du Fleuve. Primé par Format Court au dernier Festival du film francophone de Namur (FIFF) dans la compétition internationale, le film dresse le portrait d’une jeune femme jusqu’au-boutiste qui pose un geste fort pour se libérer d’un amour impossible.

Renaître de Jean-François Ravagnan

Renaître de Jean-François Ravagnan

Prix Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, « Renaître » du réalisateur belge Jean-François Ravagnan, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin. Un parti pris réussi aussi bien dans sa narration laconique que dans sa manière d’être au plus près des personnages. Un instantané cinématographique où l’on ressent l’urgence du désir comme réponse ultime à la séparation inéluctable.

R comme Renaître

R comme Renaître

Sarah, jeune femme d’origine maghrébine vivant en Belgique, apprend que Malik, l’homme qu’elle aime, s’apprête à se marier avec une autre femme en Tunisie. Seule, mentant à ses proches, Sarah traverse la Méditerranée pour le revoir une dernière fois. Même si elle sait que le mariage de Malik est inévitable, Sarah est déterminée à vivre jusqu’au bout l’amour qu’ils se sont porté.
Réal. : Jean-François Ravagnan
Fiction, 23′, 2015
Belgique