Reportages

L’Etrange Festival 2017, dix courts en colère !

L’Etrange Festival 2017, dix courts en colère !

Temps fort du début de rentrée cinématographique, L’Etrange Festival s’est acquitté pour la vingt-troisième fois de son lot de sensations et d’émotions fortes. Cette année, le festival comptait pas moins d’une soixantaine de courts métrages au compteur, toute(s) séances confondues ! Les “envoyés spéciaux” de Format Court, délégués en terre étrange lors du festival, vous en ont ramenés une petite dizaine à se mettre sous la dent.

Étranges discussions autour du court

Étranges discussions autour du court

À l’occasion de la 23ème édition de L’Etrange Festival, en septembre dernier, quatre cinéastes confirmés étaient invités d’honneur de la manifestation pour divers hommages et cartes blanches : Álex de la Iglesia, Jaume Balagueró, Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet. Dans les couloirs et salles obscures à l’atmosphère unique du Forum des Images, nous avons croisé et rencontré ce quatuor magique pour discuter de forme courte et de leurs débuts au cinéma.

Retour sur la Berlinale 2017

Retour sur la Berlinale 2017

En cette période estivale un peu creuse, nous ressortons les vieux dossiers et les sujets en souffrance. Berlin 2017, par exemple. Le festival, calé entre Rotterdam et Clermont-Ferrand, accueille depuis 10 ans une compétition de courts-métrages, Maike Mia Höhne, une réalisatrice allemande, en assure la composition avec son comité de sélection.

Roxana Stroe, entre confinement et exutoire

Roxana Stroe, entre confinement et exutoire

En trois films à peine, Roxane Stroe s’est imposée comme l’une des figures incontournables de la nouvelle génération du court-métrage roumain. En primant « O noapte in Tokoriki » (« Une Nuit à Tokoriki ») au Festival international du film francophone de Namur 2016, le Jury Format Court a découvert un chemin le long duquel se lovait un cinéma incisif, empreint d’une nostalgie tantôt absurde tantôt sentimentale.

Madara Dišlere, cinéaste de l’intime

Madara Dišlere, cinéaste de l’intime

Madara Dišlere, jeune réalisatrice lettone, a marqué le jury Format Court lors du dernier festival du film court de Brest (en novembre 2016) avec son court-métrage, « Dārznieks » (Le Jardinier). Dans ce quatrième et dernier court-métrage, elle plonge le spectateur au cœur de la nature lettone, magnifiée à travers les yeux de son personnage principal. Ce qui séduit dans cette histoire, emplie à la fois de tendresse et de dureté, c’est surtout son rapport au temps. À celui, cyclique, des saisons qui reviennent et à celui, linéaire, de la vieillesse qui s’empare des hommes.

Cinemed 2016, les plus, les moins

Cinemed 2016, les plus, les moins

Fin octobre, Montpellier accueillait le Festival de cinéma méditerranéen Cinemed. De très nombreux courts-métrages figuraient au programme de cette 38ème édition. Parmi eux, un certain nombre de films récents, passés pour certains par Cannes 2016, mais aussi quelques raretés issues du catalogue de la Cinémathèque Française. Pour la première fois, Format Court suivait les programmes courts et vous en propose, un mois plus tard, une sélection de films brillants, d’autres beaucoup plus ternes.

Sacha Feiner. Le fantastique entre fiction et animation

Sacha Feiner. Le fantastique entre fiction et animation

Sacha Feiner, le réalisateur belge récompensé au festival Le Court en dit long du Prix Format Court pour son dernier court-métrage d’animation « Dernière porte au sud », plonge dans son film le spectateur dans un univers fantastique d’après le point de vue d’un enfant et de sa tête siamoise. La précision des détails, du décor, la volonté de retranscrire et d’adapter la bande dessinée de Philippe Foerster, met en avant la sensibilité du réalisateur pour ses personnages, une sensibilité que l’on retrouve dans ses deux précédents films : « Gremlins fan film », et « Un monde meilleur ».

Les femmes d’Or

Les femmes d’Or

Diplômée de l’Ecole Sam Spiegel de Jérusalem et réalisatrice de « Anna », court métrage ayant obtenu de nombreux prix dont le Prix Format Court au Festival de films d’écoles de Tel Aviv, Or Sinai, aime approcher l’univers de la solitude et de la féminité, deux entités qu’elle mêle avec délicatesse et sensibilité dans ses différentes réalisations.

Festival Off-Courts 2016, notre compte-rendu

Festival Off-Courts 2016, notre compte-rendu

Depuis 17 ans, le Festival Off-Courts de Trouville développe une collaboration franco-québécoise constitutive du caractère unique de cet événement qui n’hésite pas à proposer une programmation qui répond à une diversité surprenante. Au-delà de cette collaboration, cette année, à Trouville, nous avons pu découvrir des films européens et/ou issus de pays francophones au sein de deux programmes intitulés « Europe et Francophonie ».

Retour sur Côté Court 2016

Retour sur Côté Court 2016

Le festival Côté Court a fêté sa vingt-cinquième édition en juin dernier, à l’intérieur et hors des murs du Ciné 104 de la ville de Pantin qui l’a vu naître et accueillir plusieurs générations de cinéastes et leurs courts-métrages, devenant au fil des années une référence en la matière. En plus de reconduire le programme habituel partagé entre les séances consacrées aux différentes sélections de films (compétition officielle, panorama, rétrospectives…) et les live mêlant concerts et projections (ceux de Barbara Carlotti, du groupe Slip ou encore de Zombie Zombie) , cette édition a inauguré une nouvelle série de rencontres sobrement intitulée « Conversations » et qui, comme son nom l’indique, devait réunir et faire dialoguer des réalisateurs appartenant à différentes générations du cinéma français. Une initiative qui, si elle a dû faire face à quelques avaries cette année, confirmait bien la vigueur d’un festival toujours soucieux d’élargir le champ pour mieux libérer la parole, quitte à charger encore un peu plus son programme.

Kordian Kądziela. Le vrai du faux

Kordian Kądziela. Le vrai du faux

Kordian Kądziela, le réalisateur-scénariste, primé par Format Court avec son « Larp » à la trentième édition du festival du film court de Brest, instille chez le spectateur d’abord, et chez ses personnages ensuite, un doute entre le vrai et le faux. Pour ce faire il a su créer un concept innovant : « la comédie Mockumentaire », il s’agit d’utiliser les caractéristiques propres au documentaire pour raconter des histoires entièrement fictionnelles. Il s’efforce ainsi, de chambouler le régime de croyances qui conditionne notre capacité à recevoir une œuvre cinématographique.

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Réaliser des films animés, pour Rory Waudby-Tolley, est un jeu d’enfants. Ce jeune adulte, diplômé du Royal College of Art, a fait de l’animation sa spécialité et ce faisant, il en est devenu maître en la matière. Ce qui frappe dans son cinéma, c’est ce subtil mélange des genres qui s’y opère : entre documentaire et fiction, le cinéaste oscille, surplombe des sujets d’actualité avec un recul suffisant pour lui offrir une vision des plus justes du monde actuel. Qu’il se fasse le porte-parole d’un vieux couple (sirène-triton) dans son « Merfolk » ou qu’il illustre le voyage dans le futur, d’un mammouth aux grandes défenses dans « Tusk », Rory Waudby-Tolley cultive une mise en scène épurée et maîtrisée sans manquer de caractère.