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Rachel Gutgarts  : “Je m’interroge de plus en plus quant à la place de l’art dans la société”

Rachel Gutgarts  : “Je m’interroge de plus en plus quant à la place de l’art dans la société”

Au carrefour de plusieurs influences et expérimentations, le travail de Rachel Gutgarts de par son éclatement stylistique nous renvoie au morcellement d’une société israélienne dont la réalisatrice est originaire. Présente à la fois dans la section Labo du Festival de Clermont-Ferrand et à la Semaine de la Critique, elle raconte avec « Via Dolorosa » sa propre errance, à la recherche de son passé dans un état de guerre permanent. Dans cet entretien, elle revient sur la genèse de son œuvre, entre documentaire et animation, et de la place de l’art dans une société israélienne fracturée.

Yohann Kouam. Se défaire de ces attentes qui nous emprisonnent

Yohann Kouam. Se défaire de ces attentes qui nous emprisonnent

Yohann Kouam présentait récemment «Après l’aurore», son cinquième court-métrage en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand. Le film entrelace, au sein d’un même quartier, le parcours de trois personnages qui ne se connaissent pas. Ce court-métrage choral, filmé en pellicule, nous fait suivre la vie de ces trois protagonistes, grâce notamment au grain de l’image, au travail apporté à la lumière et aux jeux des acteurs. Pour Format Court, Yohann Kouam revient sur ses inspirations, ses désirs et sa vision du cinéma.

Paul Rigoux : « Pour moi, la comédie est une forme de catharsis »

Paul Rigoux : « Pour moi, la comédie est une forme de catharsis »

Avec Rapide, Paul Rigoux signe son premier film produit et nous invite à explorer avec légèreté et humour l’anxiété d’une génération en proie au doute. Récompensé durant le dernier Festival Format Court de la mention spéciale du jury, il est maintenant nommé aux César 2024 dans la catégorie meilleur court-métrage de fiction.

Stephen Vuillemin : « Mon film est dans la continuité de mon travail d’illustration et de BD »

Stephen Vuillemin : « Mon film est dans la continuité de mon travail d’illustration et de BD »

« Un Genre de testament », le premier court-métrage de Stephen Vuillemin a été sélectionné dans plusieurs festivals, dont la Berlinale 2023 et Clermont-Ferrand 2024 (section Labo). Le film était en lice pour les César 2024. Après une riche carrière comme illustrateur et animateur, le tout nouveau réalisateur s’inscrit dans le milieu du cinéma et se familiarise avec le format court.

Azedine Kasri : « Je pense moi-même être un loser merveilleux »

Azedine Kasri : « Je pense moi-même être un loser merveilleux »

Originaire des Ardennes, Azedine Kasri est un acteur que l’on a pu voir officier chez Kim Chapiron dans La Crème de la crème. Après être passé par la Résidence de la Fémis, il se situe maintenant du côté de la réalisation avec son dernier film Boussa présenté en hors-compétition, dans le programme “Regards d’Afrique”, durant le dernier festival de Clermont-Ferrand. L’aventure d’un couple qui va essayer tant bien que mal de pouvoir s’embrasser dans une Algérie en proie au changement, un récit plein d’espoir dont la genèse nous est partagée ici par son réalisateur.

Léo Fontaine. Trouver des partis pris et s’y tenir coûte que coûte

Léo Fontaine. Trouver des partis pris et s’y tenir coûte que coûte

Après avoir plutôt filmé l’adolescence dans ses précédents courts-métrages, Léo Fontaine, jeune réalisateur originaire des Yvelines, raconte dans Qu’importe la distance, qui était sélectionné en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand, le trajet d’une mère qui, pour la première fois, va voir son fils au parloir. Ce film, construit comme un road-movie nous tient en haleine jusqu’a la dernière image, point culminant d’une réalisation pleinement maîtrisée. Léo Fontaine raconte pour Format Court ses influences et sa façon de travailler.

Irène Dresel : « Je suis très attachée à l’image. Pour quelqu’un connu pour le son, c’est paradoxal »

Irène Dresel : « Je suis très attachée à l’image. Pour quelqu’un connu pour le son, c’est paradoxal »

Connue avant tout pour son travail sensoriel et immersif de la techno, Irène Drésel a marqué avec la bande originale d’À plein temps d’Eric Gravel, ses premiers pas dans la composition musicale de film. Une première incursion, qui lui valut le César 2023 de la meilleure musique, une première pour une femme dans cette catégorie.

Guillame Brac : « Mon obsession est d’arriver au mieux à raconter qui sont les gens que je filme »

Guillame Brac : « Mon obsession est d’arriver au mieux à raconter qui sont les gens que je filme »

Réalisateur, producteur ou encore scénariste, Guillaume Brac s’est fait remarquer par ses différents longs métrages, courts-métrages et moyens-métrages à la fois de fiction et de documentaire tels À l’abordage (2020) ou Un monde sans femmes (2011). Avec Un pincement au coeur, court-métrage qui était présélectionné aux César 2024, il conte l’histoire de Linda et Irina, deux adolescentes en fin de seconde.

Angélique Daniel. Renouer avec la charge émotive conférée aux lieux

Angélique Daniel. Renouer avec la charge émotive conférée aux lieux

Angélique Daniel est réalisatrice. Cette année, elle présente son premier court-métrage Montréal en deux en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand. Ce film raconte, par un procédé original, le partage des différents quartiers de la ville de Montréal, par un couple venant de séparer. Également productrice au sein de sa société Naïka Films, la réalisatrice originaire du Sud-Ouest et ayant vécu une demi-décénnie à Montréal, nous raconte ses choix, ses intentions, ainsi que ses désirs de cinéma.

Mathilde Bédouet : « J’aime l’idée que le dessin vit tout seul une fois que je l’ai fait »

Mathilde Bédouet : « J’aime l’idée que le dessin vit tout seul une fois que je l’ai fait »

Premier film professionnel, « Été 96 » parle de la découverte de l’individualité du jeune Paul, le temps d’un été sur une île du Finistère. Court d’animation réalisée en rotoscopie, il est issu de l’imaginaire de Mathilde Bédouet, une jeune réalisatrice passée par les Arts Décoratifs, l’illustration, le dessin de presse et le clip. César du meilleur court d’animation 2024, il mêle souvenirs personnels, espaces vides et explosion de couleurs, dessins et jeu d’acteurs, douceur-insouciance propre à l’enfance et réalité-dureté du monde adulte.

Lkhagvadulam Purev-Ochir : « Les acteurs avec qui je travaille sont ceux qui ne peuvent pas cacher ce qu’ils ressentent »

Lkhagvadulam Purev-Ochir : « Les acteurs avec qui je travaille sont ceux qui ne peuvent pas cacher ce qu’ils ressentent »

Trois mois avant la sortie française de son long-métrage Un jeune chaman (City of Wind) dévoilé en septembre dernier à la Biennale de Venise (et récompensé du Prix d’interprétation masculine pour l’acteur Tergel Bold-Erdene), la réalisatrice mongole Lkhagvadulam Purev-Ochir revient pour Format Court sur son parcours et son court-métrage Snow in September, actuellement en compétition pour les César 2024 après une très belle carrière en festivals (Prix du meilleur court à Venise, Toronto, Palm Springs, Format Court, …).

Julia Kowalski : « Je n’avais pas envie de montrer du doigt et de critiquer bêtement »

Julia Kowalski : « Je n’avais pas envie de montrer du doigt et de critiquer bêtement »

Julia Kowalski est réalisatrice. Elle a réalisé en 2023 J’ai vu le visage du diable, un court-métrage qui suit une jeune femme, Majka, torturée par son homosexualité, qu’elle perçoit comme un signe de possession. Elle décide alors de se faire exorciser. Ce film, qui s’inspire de la réalité des pratiques d’exorcisme en Pologne, mêle esthétique documentaire et surnaturel. Il fut présenté à de nombreux festivals, dont Cannes à la Quinzaine des Cinéastes, a remporté le Prix Jean Vigo du court-métrage et est en lice aux César 2024. Rencontre.

Basile Vuillemin : « J’ai besoin de l’altérité pour me questionner et me remettre en question »

Basile Vuillemin : « J’ai besoin de l’altérité pour me questionner et me remettre en question »

Apparu à l’écran dès son plus jeune âge dans le film Roberto Succo de son parrain aux César, Cédric Kahn, Basile Vuillemin, maintenant diplômé de l’IAD en Belgique, est passé derrière la caméra et nous livre avec Les Silencieux un thriller au cordeau sur un équipage de marins qui, l’histoire d’une nuit, vont voir leur existence être bouleversée. Un film qui, malgré un tournage et une préparation en plein Covid, est à l’heure actuelle présélectionné aux César 2024. À travers cette conversation, Basile Vuillemin nous parle de la genèse de son œuvre ainsi que de son passage de devant à derrière la caméra.

Camille Tricaud : « Travailler en co-réalisation, c’est à la fois une contrainte et aussi une force »

Camille Tricaud : « Travailler en co-réalisation, c’est à la fois une contrainte et aussi une force »

Lors du Festival Entrevues Belfort 2023, Camille Tricaud a présenté son film Ralentir la Chute, co-réalisé avec Franziska Unger. Le court métrage raconte l’histoire de deux athlètes de saut à ski (Coline Mattel et Verena Altenberger) qui se rencontrent après leur rupture amoureuse pour tourner une pub pour des sponsors. La présence de Coline Mattel, la première médaillée olympique française de saut à ski de l’histoire, comme actrice principale apporte une dimension particulière à l’histoire.

Nans Laborde-Jourdàa : « Je veux assumer le goût de l’indécision »

Nans Laborde-Jourdàa : « Je veux assumer le goût de l’indécision »

Réalisateur, comédien et metteur en scène, Nans Laborde-Jourdàa nous livre dans Boléro un conte sensuel et galvanisant sur un danseur retournant dans sa ville natale et provoquant une transhumance érotique et organique, au rythme du Boléro de Ravel. Queer Palm et Prix Canal + (Semaine de la Critique 2023) et maintenant nommé aux César 2024 dans la catégorie court-métrage de fiction, Boléro est un film inédit.

Zhenia Kazankina : « Je veux explorer le réel »

Zhenia Kazankina : « Je veux explorer le réel »

À 27 ans, la jeune réalisatrice russe Zhenia Kazankina était en compétition au Festival Entrevues de Belfort avec son court-métrage Empty Rooms, film où elle visite les appartements vides de ses proches, partis de Moscou suite à la guerre, et nous fait entendre la voix leurs anciens habitants. Zhenia a étudié au VGIK, l’Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov à Moscou, la première école de cinéma au monde, fréquentée par Eisenstein et Andreï Tarkovski.

Wissam Charaf : « Un réalisateur est fait pour réaliser, comme un avion est fait pour voler et non pas rester au sol »

Wissam Charaf : « Un réalisateur est fait pour réaliser, comme un avion est fait pour voler et non pas rester au sol »

Cinéaste libanais, Wissam Charaf a réalisé un court Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues, sélectionné en compétition à Venise en septembre dernier et qui a remporté une Mention spéciale à Cinemed, il y a un mois. En décembre, il sera l’invité du Poitiers Film Festival pour une rétrospective et un dialogue avec d’autres réalisateurs libanais.