Interviews

Marc Caro : « Sachez que le court métrage est le seul endroit où vous pourrez faire exactement ce que vous voulez »

Marc Caro : « Sachez que le court métrage est le seul endroit où vous pourrez faire exactement ce que vous voulez »

Fer de lance de la Science-Fiction française, Marc Caro a accepté de répondre à nos questions à l’occasion de sa venue à l’Etrange Festival pour rejouer en live la bande sonore du « Bunker de la Dernière Rafale ». Rencontre avec un artiste intègre, polyvalent et passionné, pour qui la Science-Fiction est un sujet de prédilection.

Jan Czarlewski. Comment j’ai provoqué mon père

Jan Czarlewski. Comment j’ai provoqué mon père

Jan Czarlewski est le grand vainqueur des Léopards de demain : il a reçu le Pardino d’or pour son court documentaire « L’Ambassadeur & moi ». Filmant son père, ambassadeur de Pologne, durant plusieurs jours dans les hauts lieux de la diplomatie, il revient sur les rapports houleux qu’il a entretenus avec lui et le besoin qu’il a éprouvé de se rapprocher de l’homme intime à travers le prisme du cinéma. Rencontre.

Carmen Jaquier. Entre féminité partagée et langue commune

Carmen Jaquier. Entre féminité partagée et langue commune

Carmen Jaquier a reçu le Pardino d’argent au dernier festival de Locarno. Jeune réalisatrice suisse, elle nous raconte les destinées de deux sœurs dans « Le tombeau des filles ». Partageant la même chambre, elles découvrent, à leur rythme, ce que recouvre le terme de féminité. A partir de quel moment peut-on s’affirmer femme ? Agnès Varda, à travers des témoignages de la gent féminine, y apportait déjà quelques réponses en 1977…dans un court-métrage, « Réponse de femmes ».

Alessandro Marcionni. L’urgence, le besoin de raconter

Alessandro Marcionni. L’urgence, le besoin de raconter

Lors du dernier festival de Locarno, nous avons rencontré Alessandro Marcionni. Responsable des Pardi di domani -un programme qui s’intéresse à la découverte de nouveaux talents-, il a choisi de nous parler du court métrage, de sa place au sein du festival, ainsi que du public, toujours plus curieux et avide de découvertes visuelles. Explications.

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Koji Yamamura : « À chaque film, je m’attache au fait que l’acte de création peut avoir du sens et m’apprendre quelque chose sur ma propre existence »

Poétiques sont ses films, prolifique est son œuvre. De passage à Paris cet été, Koji Yamamura, peut s’enorgueillir d’avoir un long travail en court derrière lui. Dialogue franco-japonais autour de la création et de la découverte avec l’auteur de « Mon chef » (Atama Yama, en V.O.), lauréat du Grand Prix d’Annecy en 2003.

R-One Chaffiot : « Cela me plaît de trouver le talent à la racine et de voir ensuite ce qu’il peut devenir »

R-One Chaffiot : « Cela me plaît de trouver le talent à la racine et de voir ensuite ce qu’il peut devenir »

Erwan Chaffiot, plus connu sous le pseudo R-One Chaffiot, est un des piliers du magazine spécialisé Mad Movies. Il s’occupe notamment de la rubrique MAD In France, dédiée à la mise en avant de nouveaux talents dans le court métrage de genre. Rencontre avec un journaliste passionné, soucieux d’aider la jeune génération à émerger à l’occasion de la deuxième carte blanche MAD In France au Festival Mauvais Genre.

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez, Savitri Joly-Gonfard. Science-fiction, matrice et carte de visite

Raphaël Hernandez et Savitri Joly-Gonfard sont les deux réalisateurs du moyen métrage « Kaydara », Fan Film ultime sur l’univers de « Matrix », présenté en avant-première au Festival Mauvais Genre. Ils viennent de passer six ans en autarcie dans la conception de ce film et nous en parlent plus en détail.

Gary Constant : « Grâce au court métrage, on peut sentir le potentiel d’un artiste en devenir. Il est très important que cela perdure »

Gary Constant : « Grâce au court métrage, on peut sentir le potentiel d’un artiste en devenir. Il est très important que cela perdure »

Gary Constant, la trentaine passée, est un journaliste culturel spécialisé en cinéma et bande-dessinée. Il est à l’origine de la création du Festival Mauvais Genre à Tours, dont il assure la direction et la programmation artistique. Rencontre avec un homme passionné à l’énergie communicative.

Maryna Svroda. L’amour pour Tolstoï, le désir de sincérité et la coproduction franco-ukrainienne

Maryna Svroda. L’amour pour Tolstoï, le désir de sincérité et la coproduction franco-ukrainienne

Le cross est le nom d’une course à pied qui se pratique sur un terrain ayant des obstacles naturels. « Cross » est aussi le titre du court-métrage qui a remporté la Palme d’or du 64ème festival de Cannes. Réalisé par la réalisatrice ukrainienne Maryna Svroda, c’est un film poétique qui réussit à renvoyer le spectateur à l’essence même de notre condition d’être humain. Rencontre.

Jens Assur : « Mon but est d’emmener le public dans un voyage vers de nouvelles contrées »

Jens Assur : « Mon but est d’emmener le public dans un voyage vers de nouvelles contrées »

Stimulé par le sens de l’éthique et les sujets politiques, l’ancien reporter de guerre Jens Assur, repéré avec « The Last Dog in Rwanda », Grand Prix de la compétition internationale à Clermont-Ferrand 2007, revient au court métrage avec « Killing the Chickens to Scare the Monkeys », présenté en mai à la Quinzaine des Réalisateurs. Derrière un titre inspiré par un proverbe chinois, le film montre la vie quotidienne d’une jeune femme prisonnière d’un système qui la dépasse.

Jonas Odell : « Dans mes films, j’essaie de laisser les personnages exprimer ce qui leur tient à cœur dans leurs propres histoires »

Jonas Odell : « Dans mes films, j’essaie de laisser les personnages exprimer ce qui leur tient à cœur dans leurs propres histoires »

Jonas Odell vit et travaille à Stockholm. L’homme est connu pour ses films-témoignages, ses effets miroir, ses couleurs psychédéliques, ses images monochromatiques, ses collages d’éléments et son sens du graphisme hors du commun. Bref entretien autour du documentaire animé, des images vides et de l’expérimentation.

Valéry Rosier : « Un court, ça part d’un sentiment. On peut parler pendant 20 minutes de ce sentiment-là ».

Valéry Rosier : « Un court, ça part d’un sentiment. On peut parler pendant 20 minutes de ce sentiment-là ».

De l’ingénierie au cinéma, il n’y a qu’un pas. Du cafard dominical à un film primé à la Semaine de la Critique aussi. Des raisons suffisantes pour rencontrer Valéry Rosier, réalisateur très spontané de « Dimanches », autour de l’ennui, du trouble, des comédiens non professionnels, du mélange entre fiction et documentaire et de l’improvisation.

Tae-gyum Son : « Si mon film n’avait pas été invité au festival de Cannes, ça aurait été le dernier »

Tae-gyum Son : « Si mon film n’avait pas été invité au festival de Cannes, ça aurait été le dernier »

Sorti de la Chung-Ang University de Séoul, Tae-gyum Son a remporté il y a peu le troisième prix de la Cinéfondation avec son film « Ya-Gan-Bi-Hang » (Fly by Night). Accompagné de sa distributrice et traductrice Jihye Park, il livre son point de vue en V.O. sur l’adolescence au cinéma, ses grands maîtres à penser, ses difficultés à s’insérer dans l’industrie coréenne et l’influence de Cannes sur la poursuite de sa carrière.

Attila Till : « J’aime montrer le matériel humain, le réalisme au possible »

Attila Till : « J’aime montrer le matériel humain, le réalisme au possible »

On était plutôt ravi de vous proposer Attila Till en images. La rencontre avec l’auteur hongrois de l’épatant et terrible « Csicska », montré à la Quinzaine des Réalisateurs cette année, avait eu lieu dans un pavillon tunisien, le long de la Croisette. C’était sans compter les soucis techniques renvoyant cette interview aux considérations écrites. Attila Till filmé, parlant anglais et demandant une clope à la volée, ce sera pour une prochaine. En attendant, le voici en français dans le texte.

Kyle Henry : « Donnez à vos acteurs l’opportunité de contribuer à votre film »

Kyle Henry : « Donnez à vos acteurs l’opportunité de contribuer à votre film »

Six ans après être venu présenter son premier long, « Room » à la Quinzaine des Réalisateurs, Kyle Henry revient à Cannes avec un court, « Fourplay : Tampa », l’un des quatre films d’une série sur les transgressions sexuelles. Entre humour, religion et sperme à la vanille, il explicite son intérêt pour l’être humain, son goût pour l’intuition des acteurs et son envie de continuer à grandir en tant qu’artiste. Entretien sans pareil.

Corneliu Porumboiu : « Quand on est au début de sa carrière, c’est important que les réalisateurs dont on aime le travail nous disent qu’on est sur la bonne voie »

Corneliu Porumboiu : « Quand on est au début de sa carrière, c’est important que les réalisateurs dont on aime le travail nous disent qu’on est sur la bonne voie »

En 2004, Corneliu Porumboiu, étudiant à l’Université « I.L.Caragiale » de Bucarest, était invité à présenter son film « A Trip to The City » à la Cinéfondation. Le festival de Cannes est resté une bonne adresse pour lui puisqu’il a remporté la Caméra d’Or avec son premier long-métrage « 12:08 à l’est de Bucarest » présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et a reçu le Prix du Jury et le Prix Fipresci pour « Policier, Adjectif », sélectionné à Un Certain Regard. En mai dernier, Corneliu Porumboiu opérait un retour aux sources à Cannes en tant que membre du jury de la Cinéfondation, sept années après y avoir vu sa carrière débuter.

Nicolas Roy. Le cinéma sans compromis

Nicolas Roy. Le cinéma sans compromis

Après avoir tourné plusieurs courts, le réalisateur québécois Nicolas Roy est sélectionné en compétition officielle à Cannes avec « Ce n’est rien ». Refusant de prendre le spectateur par la main, il signe là un film poignant sur l’inceste d’un point de vue original : celui d’un père, découvrant avec horreur ce que sa fille a subi et décidant de « régler » la situation au sein du cercle familial. Tension dramatique, sobriété, économie de moyens, direction d’acteurs, … : Nicolas Roy fait le point.

Michel Gondry : « L’inspiration, il faut la voir comme une stimulation, pas comme une influence »

Michel Gondry : « L’inspiration, il faut la voir comme une stimulation, pas comme une influence »

Il s’est fait connaître par le clip avant de se risquer au court et au long métrage. Continuant à faire des va-et-vient entre les formes et les idées, il vient de présider le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages officiels au dernier festival de Cannes. Rencontre avec Michel Gondry, filmeur filmé.

Le Voyage dans la lune de Georges Méliès par Serge Bromberg

Le Voyage dans la lune de Georges Méliès par Serge Bromberg

Présenté en ouverture officielle du festival de Cannes avant le film de Woody Allen et en séance de rattrapage quelques jours plus tard grâce aux demandes insistantes des membres de la presse et des festivaliers, « Le Voyage dans la lune » de Georges Méliès a été projeté dans une version inédite, en couleurs et en musique. Le court métrage le plus célèbre du magicien français, premier film classé au patrimoine de l’UNESCO, montre une succession de tableaux en couleurs originales peintes à la main avec une musique additionnelle écrite par le groupe Air.