Interviews

Alberto Vázquez. Dessin-langage, animaux iconiques, cousinage illustré

Alberto Vázquez. Dessin-langage, animaux iconiques, cousinage illustré

Réalisateur espagnol, prolifique et sympa, Alberto Vazquez a présenté son nouveau court-métrage d’animation « Decorado » à la Quinzaine des Réalisateurs cannoise. Dans quelques jours, le film sera présenté au public du festival d’Annecy en même temps que son premier long-métrage, « Psiconautas » (co-réalisé avec Pedro Rivero). Ce jeudi 9 juin 2016 nous diffuserons « Decorado » à notre nouvelle séance Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en accompagnement d’une exposition autour du film. Entretien avec son auteur, amateur d’histoires, de dessins et de courts-métrages.

Naomi Kawase : « Pour arriver à regarder vraiment le monde aujourd’hui, il faut pouvoir le regarder complètement, entièrement »

Naomi Kawase : « Pour arriver à regarder vraiment le monde aujourd’hui, il faut pouvoir le regarder complètement, entièrement »

Originaire de Nara où elle a créé un festival de cinéma, la réalisatrice Naomi Kawase (« Suzaku », « Shara », « La Forêt de Mogari », « Hanezu l’esprit des montagnes », « Still the Water », « Les Délices de Tokyo ») vient de présider le Jury de la Cinéfondation et des courts métrages en sélection officielle au 69ème Festival de Cannes. Entretien autour du Japon, de Nara plus précisément, du numérique, de l’expérience du court et du regard sur le monde.

Luciano Barisone : « La forme courte s’approche plus de la poésie, de l’aphorisme, de la pensée fragmentaire »

Luciano Barisone : « La forme courte s’approche plus de la poésie, de l’aphorisme, de la pensée fragmentaire »

Le festival Vision du réel met en avant le cinéma documentaire à Nyon, en Suisse, depuis 1969. Luciano Barisone, son directeur depuis 2010 s’efforce de maintenir le festival dans sa continuité, suivant un axe qui lui est cher. Pour Format Court, il est revenu sur son lien au documentaire et sa passion pour LE cinéma.

Chabname Zariab : « Dans un roman on peut écrire les sensations du personnage tandis que dans un film il faut pouvoir les montrer. Mais il s’agit toujours de raconter une histoire »

Chabname Zariab : « Dans un roman on peut écrire les sensations du personnage tandis que dans un film il faut pouvoir les montrer. Mais il s’agit toujours de raconter une histoire »

« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

« In uns das universum » est le premier court-métrage de Lisa Krane. Sélectionné au 36ème festival du film court de Villeurbanne, le film y a obtenu le Prix Format Court. Il a été projeté à notre séance anniversaire de janvier 2016, en présence de sa réalisatrice. Pour nous, Lisa Krane revient sur son film de fin d’études de l’Academy of Media arts de Cologne et la réalisation de ce premier court plein d’oppositions et de contrastes revendiqués. L’histoire ? Celle de Li, jeune danseuse, confrontée à la découverte d’un deuxième coeur dans sa poitrine.

Julie Gayet : « Mon lien au court a été évident en tant qu’actrice et productrice »

Julie Gayet : « Mon lien au court a été évident en tant qu’actrice et productrice »

Comédienne/productrice, Julie Gayet clôt notre cycle d’interviews filmés (Roland Nguyen, Catherine Bizern) réalisés au Carreau du Temple, fin 2015, à l’occasion du « Cinéma, c’est jamais trop court ». Elle revient pour Format Court sur ses débuts face à la caméra, son passage par le montage, son envie d’accompagner certains réalisateurs dans leur passage au long, l’écriture propre au court, son problème de diffusion et l’absolue nécessité de raconter des histoires.


Marc Hericher : « À chaque projet, j’essaye de montrer quelque chose d’absent à l’image »


Marc Hericher : « À chaque projet, j’essaye de montrer quelque chose d’absent à l’image »

Réalisateur et plasticien, Marc Hericher est sorti diplômé il y a dix ans des Arts Décoratifs de Paris. A l’origine de plusieurs courts métrages (« 25/75 Carcan », « Ollo »), il a réalisé « Corpus », un film animé fantastique traitant du déterminisme et de l’effet domino que que nous avons découvert et primé au dernier festival Court Métrange de Rennes.

Catherine Bizern : « Il n’y a que le cinéma qui m’intéresse »

Catherine Bizern : « Il n’y a que le cinéma qui m’intéresse »

Après avoir exercé au festival de Belfort, Catherine Bizern occupe les fonctions de Directrice artistique du Jour le plus Court depuis deux ans. L’an passé, elle a monté un programme de films autour du thème de la paix, cette année, elle s’est intéressée à celui de l’insolence cette année. Nous l’avons rencontré à l’occasion du Cinéma, c’est jamais trop court, fin décembre au Carreau du Temple. Entretien autour de l’exigence, des frontières, du cinéma et du travail de programmation.

Roland Nguyen : « Moins on a de temps, plus on doit être « chinois ». Une image vaut mieux que 10 000 mots »

Roland Nguyen : « Moins on a de temps, plus on doit être « chinois ». Une image vaut mieux que 10 000 mots »

Après 40 ans de service, Roland Nguyen, ancien responsable du court métrage à France 3 puis à France Télévisions, n’est pas prêt de lâcher la forme courte. Toujours membre du comité court aux César, script doctor, coordinateur du comité d’experts du prix Polar SNCF, il est désormais Président de l’association Faites des Films, Fête des Films, à l’origine du « Cinéma, c’est jamais trop court » s’étant déroulé ce weekend au Carreau du Temple.

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Présent au 30ème festival du film court de Brest pour une séance spéciale où il était invité à présenter certains de ses courts-métrages et à revenir sur sa carrière, le britannique Simon Ellis se prête volontiers au jeu des questions-réponses, en agrémentant le tout d’anecdotes de tournage, et répond aux questions de Format Court. Nous l’avions découvert en 2008 avec le multiprimé « Soft », un film qui concentre et met en scène avec brio tension et violence dans une banlieue de classe moyenne

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Jean-François Ravagnan : « Il faut toujours essayer de se mette à la place de ses personnages, se demander ce qu’on aurait fait à leur place »

Presque dix ans après être sorti de l’IAD (Institut des arts de diffusion, Belgique), Jean-François Ravagnan, réalise son premier court-métrage de fiction, « Renaître ». Par amour pour Malik , Sarah part en Tunisie pour le retrouver et lui demander d’être sa « première fois » alors qu’il est sur le point d’en épouser une autre. Primé par Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, le film est un portrait de femme actuelle inspiré de « Rosetta » et de « Adèle H ».

Sarah Van Den Boom : « Entre le dessin, l’écriture et mes enfants, j’ai le sentiment d’accoucher à chaque fois »

Sarah Van Den Boom : « Entre le dessin, l’écriture et mes enfants, j’ai le sentiment d’accoucher à chaque fois »

La réalisatrice Sarah Van Den Boom a plus d’une corde à son arc. Elle est également productrice au sein de Papy3D, anime et crée des décors, illustre, travaille entre Paris, Bruxelles et Los Angeles. Pourtant, malgré ou grâce à ce foisonnement, son cinéma est entièrement orienté vers la description de l’intime.

Guy Maddin autour de « The Forbidden Room », une myriade de courts-métrages pour un long-métrage kaléidoscopique

Guy Maddin autour de « The Forbidden Room », une myriade de courts-métrages pour un long-métrage kaléidoscopique

Artiste canadien surdoué que nous avions déjà eu l’occasion d’interviewer au sein de Format Court, Guy Maddin est revenu cette année à l’Étrange Festival pour présenter sa dernière œuvre « The Forbidden Room » (sortie décembre 2015), mais aussi pour la carte blanche qui lui a été consacrée. Nous lui avons posé quelques questions sur son nouveau long-métrage , recueil hybride de petits films-fantômes.

Alain Burosse : « Je me suis retrouvé un peu par hasard dans le monde merveilleux des médias, mais ce que je voulais faire, c’était égyptologue »

Alain Burosse : « Je me suis retrouvé un peu par hasard dans le monde merveilleux des médias, mais ce que je voulais faire, c’était égyptologue »

Défricheur de grand talent qui fit de la télévision un terrain de jeu pour tous les allumés de formes courtes sortant de l’ordinaire, Alain Burosse est le créateur d’émissions cultes (Haute Tension, L’œil du Cyclone, Avance sur Images), qui ont façonné l’imaginaire collectif de plusieurs générations, mais également le « Mr court métrage » de Canal + pendant deux décennies, fonction qu’il occupe depuis à l’Étrange Festival. Rencontre avec un homme passionné d’images, passeur invétéré et cinéphile insatiable.

Sandra Fassio : « La question de la contrainte est au cœur de mon travail, de l’écriture à la réalisation »

Sandra Fassio : « La question de la contrainte est au cœur de mon travail, de l’écriture à la réalisation »

Réalisatrice française d’origine grecque, Sandra Fassio est à l’origine de « Kanun », un polar mettant en scène Kevin Azaïs confronté à la loi du kanun, un code de l’honneur en vigueur dans la communauté albanaise. Le film a obtenu notre Prix Format Court au festival Le Court en dit long, en juin dernier à Paris. Ce jeudi soir, la réalisatrice présentera son film, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Pour Format Court, elle revient sur ses études à l’IAD, ses débuts tardifs dans la profession, son lien au montage, son intérêt pour les non-dits et les sujets difficiles.

Céline Devaux : “Si tu veux toucher l’autre, il faut revenir à la vie, transmettre la réalité »

Céline Devaux : “Si tu veux toucher l’autre, il faut revenir à la vie, transmettre la réalité »

Place aux filles. Après Chloé Mazlo et avant Sarah Van Den Boom et Rosana Urbes, Format Court s’intéresse aux nanas de l’animation. Chapitre 2 : Céline Devaux. Repérée avec son film de fin d’études à l’ENSAD, « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », la jeune réalisatrice a terminé cette année « Le Repas dominical », son premier projet professionnel. Entre dérision, amour et mélancolie, cette chronique portant sur les réunions familiales a fait partie des 9 courts retenus en compétition à Cannes cette année.

Chloé Mazlo : « Je crois davantage en la puissance évocatrice de l’image poétique qu’en la représentation « fidèle » de la réalité »

Chloé Mazlo : « Je crois davantage en la puissance évocatrice de l’image poétique qu’en la représentation « fidèle » de la réalité »

Depuis quelques années et une collaboration au long cours avec Les Films Sauvages (« Deyrouth », « Les Petits Cailloux » et « Conte de Fées à l’usage des moyennes personnes »), Chloé Mazlo développe un cinéma d’animation drôle, sensible et poétique, s’intéressant à la vie quotidienne et à ses petits désagréments.

Nicolas Anthomé : « Ce qui m’intéresse profondément dans un film, c’est lorsqu’il nous amène là où l’on ne s’attendait pas à aller »

Nicolas Anthomé : « Ce qui m’intéresse profondément dans un film, c’est lorsqu’il nous amène là où l’on ne s’attendait pas à aller »

Nicolas Anthomé, producteur au sein de la société Bathysphere, s’est imposé en quelques années comme l’un des défricheurs les plus assidus d’une nouvelle génération de réalisateurs. Cette année, il présentait au festival Côté Court deux de ses productions récentes : « La Terre penche » de Christelle Lheureux, cinéaste prolifique que Format Court suit avec attention, ainsi que le nouveau film de Mihai Grecu, « The Reflection of power », tous deux présentés respectivement en compétition fiction et expérimentale.