Jacky Caillou de Lucas Delangle
Le premier long-métrage de Lucas Delangle, Jacky Caillou, en sélection à l’ACID lors du Festival de Cannes 2022, sort aujourd’hui en salles. Portrait d’un film qui ouvre nos sens.
Le premier long-métrage de Lucas Delangle, Jacky Caillou, en sélection à l’ACID lors du Festival de Cannes 2022, sort aujourd’hui en salles. Portrait d’un film qui ouvre nos sens.
La mort de deux enfants, coincés dans une centrale électrique pour fuir la police, provoque en 2005 de terribles émeutes à Clichy-sous-Bois. En 2021, Virgil Vernier illustre dans son court-métrage Kindertotenlieder cette banlieue qui n’a pas oublié la violence de la colère et de la peur.
Quelques semaines après la rentrée scolaire, sort ce 28 septembre La Cour des miracles de Carine May et Hakim Zouani, produit et distribué par Haut et Court. Présenté en sélection officielle à Cannes 2022, ce deuxième long métrage du duo de réalisateurs succède à Rue des Cités sélectionné à l’ACID en 2011.
Memories réalisé par Katsuhiro Ōtomo, Kōji Morimoto et Tensai Okamura, est un film qui réunit le travail des plus grands maîtres de l’animation japonaise. Sorti en décembre 1995 dans les salles de cinéma au Japon, il est uniquement sorti en DVD en France, et seulement en 2004. Il sort enfin au cinéma pour la première fois dans l’Hexagone ce mercredi 24 août 2022, distribué par Eurozoom.
Sélectionné en compétition au Festival de Locarno, Hardly Working vient d’y recevoir le Prix de la mise en scène de la compétition internationale, une récompense d’autant plus audacieuse que le film est construit à partir d’images de jeu vidéo.
Des jeunes filles enterrent leur vie est le deuxième court-métrage de Maïté Sonnet, après Massacre. Elle regroupe à l’écran Aloïse Sauvage, Luna Capiaux, Natacha Krief, Camille Léon-Fusicien et Salomé Partouche. Un casting bien senti pour cette comédie, présentée dans la section courts-métrages de la dernière Quinzaine des Réalisateurs.
Le court-métrage d’animation A Dog Under a Bridge est un projet de fin d’études du jeune réalisateur chinois Rehoo Tang, ayant remporté le Prix du Jury dans cette catégorie au Festival d’Annecy 2022. Il met en scène le parcours quotidien d’un chien errant depuis son réveil à son départ tranquille au soleil couchant, où il disparaît furtivement de l’écran.
Le court-métrage Les liaisons foireuses, est une animation de 11 minutes signée Chloe Alliez et Violette Delvoye. L’histoire est celle de Maya et Lucie deux jeunes filles qui éprouvent des sentiments l’une pour l’autre et s’en rendent compte au cours d’une soirée adolescente. Ce conte amoureux des temps modernes est le fruit d’une co-réalisation. Chloé Alliez, qui a déjà réalisé Toutes nuancées, entre autres, est plus enclin à la comédie et Violette, réalisatrice de Projection sur canapé, se dit plus du coté de la sensibilité et des relations entre les personnes. C’est par un travail conjoint et par la réunion de leurs deux univers qu’elles nous proposent une « histoire d’amour manquée » très fine et particulièrement juste, présentée dernièrement à Annecy.
De tous les titres de courts-métrages possibles et imaginables, La vie sexuelle de Mamie est probablement celui qui attire le plus l’oeil du curieux spectateur, cinéphile ou pas. Allier sexe et gériatrie est au mieux inhabituel, au pire moquerie de mauvais goût. Pourtant, c’est bien un témoignage historique, particulier et universel d’une grande dignité qu’on retient de ce court métrage franco-slovène, réalisé par Urška Djukić et Emilie Pigeard, sélectionné au dernier festival d’Annecy.
La 31eme édition du Festival pantinois consacré aux courts-métrages Coté Court s’est clôturé samedi 18 juin. La jeune réalisatrice, Garance Kim, cumule le Prix du premier film et le Prix de la jeunesse avec son court-métrage Ville éternelle. Son film traite le sujet d’une retrouvaille entre deux personnages que tout oppose, dans un environnement pastoral à la lisière de la ville.
Présent pour la deuxième fois au Festival de Cannes après Un grand Voyage vers la nuit en 2018 dans la catégorie Un Certain Regard, Bi Gan a refait parler de lui cette année avec A Short Story en compétition officielle. À la manière d’un fabulateur, le réalisateur chinois nous plonge dans les tribulations d’un chat noir détective et de sa rencontre avec un épouvantail. Une épopée singulière qui prend des allures de fable de La Fontaine revue par David Lynch !
Auteur de plus de 90 films entre cinéma documentaire et expérimental, où la fiction et l’essai se rencontrent, le réalisateur Jan Soldat était invité par la Quinzaine des Réalisateurs pour présenter Staging Death, un film de montage qui se fonde sur les nombreuses morts à l’écran de l’acteur Udo Kier.
Dans une esthétique très poussée, Jianying Chen reprend à son compte le genre post-apocalyptique en suivant l’itinérance d’une jeune femme dans une ville dévastée par la montée des eaux. Un parcours entre rêve et réalité version 2050, Palme d’or à Cannes 2022.
Pour son tout premier film, la jeune réalisatrice sud-coréenne Sujin Moon se distingue en compétition officielle à Cannes, avec une courte animation singulière. Elle dépeint de façon glaçante et habile la manière dont la société nous pousse à porter un masque social. Le film se déroule essentiellement dans le huis-clos d’une salle de bain. Une femme au teint très blanc enfile à la manière d’une combinaison, une « peau » identique à elle-même à l’allure bien plus soignée, dès qu’elle est confrontée à des interactions sociales.
Le premier prix de la Cinef a été attribué hier au court-métrage italien Il Barbiere Complottista (A Conspiracy Man) de Valerio Ferrara. Le cinéaste prometteur récemment diplômé de la prestigieuse école Centro Sperimentale Di Cinematografia (Rome), s’est démarqué avec une comédie de 19 minutes sur un gourou des théories du complot, soudainement arrêté un soir, par la police.
Seul français en lice (avec Amartei Armar pour Tsutsue) dans la compétition officielle au Festival de Cannes 2022, Pierre Menahem signe avec Le Feu au lac un premier court-métrage d’une sensibilité à fleur de peau. Ici, les sens prennent le dessus sur les mots. Coup d’essai, coup de maître !
Fraîchement diplômé de l’Institut de cinéma et d’arts créatifs « Whistling Wood Internationals » de Mumbaï, le jeune réalisateur Indien Pratham Khurana fait partie de la sélection de la Cinef cette année grâce à son quatrième film Nauha. Il signe un touchant court-métrage qui nous laisse le temps d’être imprégné par la relation du protagoniste et de l’homme âgé dont il s’occupe.
Cinéaste, plasticienne, théoricienne universitaire, blogueuse, Elisabeth Subrin utilise tous les supports pour mener à bien sa lutte militante.
Présenté en troisième séance de La Cinef, l’animation en stop-motion de Mai Vu Spring Roll Dream est aussi intéressante dans le fond que dans la forme. Ce film aborde d’une manière drôle et tendre les problèmes d’acculturation, de la transmission et de l’héritage culturel.
Radu Jude accompagne aujourd’hui la première mondiale son dernier court métrage, The Potemkinists (Potemkinistii), à la Quinzaine des Réalisateurs. Le cinéaste roumain n’était pas revenu au Festival de Cannes depuis 2014, alors que son dernier long métrage, Bad Luck Banging or Loony Porn, a été sélectionné en compétition à la Berlinale en 2021 – où il a reçu l’Ours d’or – et que son court métrage Plastic Semiotic a été présenté en hors compétition à la Mostra de Venise, toujours en 2021.