Papa, Lénine et Freddy d’Irène Dragasaki
Parmi les découvertes précieuses de la huitième édition du Festival Court Devant, figure un film venu d’une contrée dont l’actualité est plus économique qu’artistique : la Grèce. Au-delà des dangereux clichés journalistiques et des approches télévisuelles stigmatisantes, le cinéma affirme la volonté de l’individu face à l’histoire, aux conditions de vie et à lui-même. « Papa, Lénine et Freddy » d’Irène Dragasaki (2011) fait partie de ces courts métrages à assumer cette force déstabilisatrice, habituellement plutôt l’apanage du long métrage.