Critiques

Shadow de Lorenzo Recio

Shadow de Lorenzo Recio

Présenté en sélection internationale au festival Partie(s) de Campagne, « Shadow » a également reçu cet été les Prix du Jury Jeune et du Festival Connexion, ainsi que la mention du Jury Presse au Festival du Film Court en Plein Air de Grenoble. Le film de Lorenzo Recio emprunte les voies du récit fantastique pour faire sombrer le destin d’un timide marionnettiste vers une métaphore vertigineuse de la relation amoureuse.

Scars of Cambodia d’Alexandre Liebert

Scars of Cambodia d’Alexandre Liebert

3 ans, 8 mois et 20 jours : durant cette période, les khmers rouges ont insaturé un pouvoir sanguinaire qui a décimé pas moins d’un cinquième de la population cambodgienne de 1975 à 1979. « Scars of Cambodia », documentaire d’Alexandre Liebert, primé deux fois au festival de Clermont-Ferrand (Meilleures photo et musique) et présenté récemment au festival Partie(s) de campagne dans la section Doc 2, s’attache à livrer le témoignage silencieux d’un survivant de ce régime liberticide.

Pifuskin de Wei Keong Tan

Pifuskin de Wei Keong Tan

Chaque année, Annecy présente un cinéma d’animation aux multiples visages. L’un des plus fascinants est sûrement le court-métrage non narratif se rapprochant alors du tableau animé, souvent très personnel. Le revers de la médaille est qu’il n’est pas toujours facile de se sentir concerné. « Pifuskin » de Wei Keong Tan, unique court-métrage issu de Singapour y parvient avec un thème simple autour de l’acceptation de son propre corps et une réponse entièrement visuelle à une question intime récurrente : « Est-ce ainsi que les autres me voient ? ».

Cambodia 2099 de Davy Chou

Cambodia 2099 de Davy Chou

Après « Le Sommeil d’or » bouleversant long métrage documentaire sorti il y a deux ans, le nouveau film de Davy Chou va cette fois-ci explorer les terres de la fiction, celles-là mêmes auxquelles il rendait un hommage saisissant dans son film sur l’âge d’or du cinéma cambodgien avant l’arrivée des Khmers rouges. « Cambodge 2099 » est un court léger et grave sur la jeunesse cambodgienne qui vient d’être présenté à la Quinzaine des Réalisateurs.

Leidi de Simón Mesa Soto

Leidi de Simón Mesa Soto

Le jury court-métrage du Festival de Cannes, présidé par Abbas Kiarostami, a remis il y a quelques jours la Palme d’or du court-métrage 2014 à « Leidi », film d’école de Simón Mesa Soto, jeune réalisateur colombien faisant ses études à la London Film School. Initalement sélectionné à la Cinéfondation, programme cannois consacré aux films d’écoles, « Leidi » s’est finalement retrouvé dans la tant convoitée sélection officielle.

Jutra de Marie-Josée Saint-Pierre

Jutra de Marie-Josée Saint-Pierre

Sélectionné cette année à la Quinzaine des réalisateurs, le court-métrage documentaire animé “Jutra” semble poursuivre l’une des ambitions de sa réalisatrice Marie-Josée Saint-Pierre, quelques années après le remarqué “Les négatifs de McLaren” (2006) : faire dialoguer des archives traitées par le dessin avec l’œuvre d’un cinéaste.

True Love Story de Gitanjali Rao

True Love Story de Gitanjali Rao

Gitanjali Rao n’est pas une inconnue dans le circuit de l’animation et des festivals. En 2006, la réalisatrice présentait son très beau court métrage, « Printed Rainbow » à la Semaine de la Critique et y recevait trois prix : Prix Découverte Kodak du meilleur court métrage, Prix de la (Toute) Jeune Critique et Petit Rail d’Or du court métrage.

Peine Perdue de Arthur Harari

Peine Perdue de Arthur Harari

Dans sa forme comme dans son fond, « Peine Perdue » ressemble à un documentaire sur l’éducation amoureuse. C’est avec simplicité et fluidité que le réalisateur Arthur Harari filme cette danse des corps en attraction, laissant les comédiens et le décor raconter ce qui ne peut se dire dans les dialogues. Une réalisation très aboutie, presque irréelle, récompensée cette année par le Prix Format Court au Festival de Brive.