Un regard mystérieux dans un rétroviseur, comme celui de Robert de Niro dans Taxi Driver, un pare-brise qui donne sur les pistes historiques du site Michelin. C’est ainsi que le festival de court-métrage de Clermont se pare sur l’affiche de sa 47e édition qui se tient du 31 janvier au 8 février 2025, signée Marie Larrivé, Césarisée pour Noir-Soleil (qui avait par ailleurs signé l’affiche de notre propre festival en 2021).
Dans le cinéma de Kiarostami, la voiture est à la fois le lieu des confidences feutrées comme de l’ouverture sur le monde, sur un chemin sinueux. L’automobile ou le lieu parfait pour voir, en mouvement, la vie, l’existence à travers un écran, comme au cinéma. De même que lors des années précédentes, le festival, rendez-vous éminent et remarqué du court métrage, propose quatre compétitions : internationale, nationale, labo et XR. Ces sélections permettent l’effervescence d’horizons pluriels, comme la mise en avant de propositions expérimentales, qui font à chaque édition la richesse et la renommée du festival, comme des auteurs qui en croisent la route.
La nouvelle édition clermontoise promet d’ouvrir grand les yeux et les oreilles en proposant une rétrospective autour du son et ses utilisations multiples, entre cris et chuchotements, entre tapage et mélodie. Elle invite également à sillonner jusqu’au Liban, cinématographie plus méconnue, donc très attendue, à travers une rétrospective couvrant vingt années de réalisation, de 2004 à 2024.
Il y aura d’autres rendez-vous parallèles, comme les séances Pop-Up ou bien Regards d’Afrique. Les séances Polar et Kids pour ne citer qu’elles, complètent ce tableau bigarré, chatoyant, qui fait le présage d’une nouvelle édition ardente dans laquelle nous avons envie de nous laisser porter.
Notre équipe vous fera part dans les jours à venir de ses émerveillements sur la route du festival auvergnat.
Retrouvez dans ce Focus :
– La critique de J’ai avalé une chenille de Basil Khatir (F9)
– Le reportage Coup de projecteur international (I4)
– La critique de 27 et l’interview de Flóra Anna Buda (O1)
– La critique de The Man who could not remain silent de Nebojša Slijepčević (I1)
– La critique de Soleil gris de Camille Monnier (F5)
– La critique de Papillon de Florence Miailhe (F11)
– L’interview de Dania Bdeir, réalisatrice de Warsha (LBN 2)
– L’interview de Michelle Keserwany, co-réalisatrice de Les chenilles (LBN 3)
– L’interview de Wissam Charaf, réalisateur de Et sil le soleil plongeait dans l’océan des nues (LBN 4)
– La critique de Plot Point de Nicolas Provost (SON 2)
– La critique de Aaaah ! et l’interview d’Osman Cerfon (SON 4)
– La critique de Les Mystérieuses aventures de Claude Conseil de Marie-Lola Terver et Paul Jousselin (EU1)
– La critique de Le repas dominical de Céline Devaux (NFK)