A l’occasion des 40 ans du festival Média 10-10 à Namur, Format Court est heureux de pouvoir remettre son deuxième Prix pour le meilleur film dans la compétition OVNI. Le jury sera composé de Julien Beaunay, Marie Bergeret, Adi Chesson et Nadia Le Bihen-Demmou. Le lauréat sera annoncé lors de la cérémonie de clôture le samedi 17 novembre 2012. Le prix comprendra un focus spécial dédié au film gagnant ainsi qu’une projection en salle à Paris, lors d’une séance Format Court au Studio des Ursulines.
Découvrez les 5 films de la compétition ci-dessous.
– La tendresse des perspectives de Cornet Quentin (France – Suisse – Ghana – Burkina Faso)
Une fiction coloniale dans l’Afrique contemporaine.
– Or anything at all except the dark pavement de Théodora Barat (France)
Un travelling en deux moments. D’abord une percée nocturne dans la ville. Elle s’estompe, l’obscurité lui succède. Des éléments de mise en scène apparaissent, proposant un autre paysage lumineux. Une vision fantasmée de paysages de bords de route.
– Antero de José Alberto Pinto (Portugal)
Un film qui ressort du domaine païen et populaire, à propos d’un homme qui s’appelle Antero. Antero récite des vers et des pensées populaires, Antero rit. Antero récolte des objets perdus et répare tout ce qu’il trouve. Comme l’a dit Joseph Beuys, chaque homme est un artiste.
– Ondine 3 de Timo Van Luijk (Belgique)
Cette vidéo qui porte le nom d’ « Ondine 3 » est une observation personnelle de la beauté de la nature. Elle est créée à partir d’un dispositif simple composé essentiellement d’éléments naturels (l’eau, la lumière du soleil, le vent et objet de verre), ce qui génère un dialogue élégant et organique dirigé par les lois naturelles. La combinaison de ces éléments forme alors un micro-univers de formes et de vagues comme un esprit aquatique dansant dans un mouvement ondulatoire de quasi-rêve.
– Encounters with landscape (3x) de Salomé Lamas (Portugal – Azores)
En 2011, je suis arrivée à Sete Cidades, aux Açores. Je me rappelle les idées de Kant par rapport au sublime. Il avance que le sublime est la compréhension du corps, la mesure esthétique (mesurée par le corps) précède la mesure mathématique. Le sublime s’impose quand la mesure humaine est dépassée, c’est-à-dire quand le corps fait l’expérience d’être mordu par une montagne imaginaire.