Certes, le court-métrage est célèbre comme lieu d’initiation et tous·tes les plus grand·es réalisateur·ices ont appris le cinéma avec des films de moins d’une heure. Le format est souvent considéré pour débuter, alors évidemment on y découvre de nouveaux talents. Ce sont avant tout les nouvelles idées qui attirent l’œil et, la plume à la main, déchaînent nos passions de journalistes.
Cette fougue, Format Court l’a aussi pour les premiers longs-métrages où de jeunes auteur.es se lancent dans l’aventure du format maître. Depuis longtemps, on accompagne des cinéastes qui, après leurs courts-métrages, travaillent sur leur premier film long. Les longs-métrages sont imaginés par des gens qui viennent du court et, depuis longtemps, nous observons ce passage du court au long. Evidemment, on veut mettre en avant nos coups de cœur ! Parce qu’à Format Court on s’intéresse aussi au format long et surtout aux premiers longs-métrages, vous trouverez dans ce dossier les critiques des films que nous accompagnons, que ce soit lors de leur sortie en salle ou en DVD.
Retrouvez dans ce focus :
Les sorties DVD :
– Le Ravissement d’Iris Kaltenbäck
– War Pony de Gina Gammell et Riley Keough
– Chili 76 de Manuela Martelli
– El Agua de Elena López Riera
– Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand
– As Bestas de Rodrigo Sorogoyen
– Le Petit Nicolas d’Amandine Fredon et Benjamin Massoubre
– Les Cinq diables de Léa Mysius
– De nos frères blessés de Hélier Cisterne
– Peter Von Kant de François Ozon
– Bad luck banging or loony porn de Radu Jude
– Bruno Reidal de Vincent Le Port
– La Troisième Guerre de Giovanni Aloi
– Rien à foutre d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre
– Ma Famille afghane de Michaela Pavlátová
– Une Femme du monde de Cécile Ducrocq
– Gagarine de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh
– La Pièce rapportée d’Antonin Peretjatko
– Tout s’est bien passé de François Ozon
– De bas étage de Yassine Qnia
– Onoda, 10 000 nuits dans la jungle d’Arthur Harari
– Jusqu’à la garde de Xavier Legrand
– Prendre le large de Gaël Morel
– Sita chante le blues de Nina Paley
Nos interviews :
– Ira Sachs : J’aime l’idée que tout peut changer à n’importe quel moment »
– Shlomi Elkabetz : C’est en regardant les courts-métrages des autres que j’ai appris à filmer »
– Alain Guiraudie : « Le cinéma, c’est l’idéal qui se prend le réel dans la gueule »
– Guillaume Gouix : « L’essentiel, c’est de rester curieux et créatif »
– Romane Gueret, Lise Akota et Marine Alaric autour des Pires
– Michel Ocelot : « Je dois encore raconter des histoires brèves, aussi fortes que les longues »
– Emmanuel Mouret : « Faire des films, c’est se confronter à une image de soi et de ses limites »
– Sébastien Betbeder et Thomas Sciméca : la foi dans l’esthétique du bricolage
– Emmanuelle Bercot et son compositeur Eric Neveux
– Eran Kolirin : « Tout est intuition »
– Claire Denis : « On ne s’attendait pas que nos films soient montrés à l’époque »
– Stacy Martin : « Les erreurs dans le cinéma sont les plus beaux moments »
– Swann Arlaud : « Faut y aller, au coeur ! »
– Jackie Berroyer continue de demander ce qu’on lui trouve
– Denis Côté : « Faire un film et être sans filet, c’est terrifiant et excitant à la fois »
– Adrien Sitaru : « J’aime beaucoup me rapprocher du réel par le biais de la fiction »
Nos critiques :
– Disco Boy de Giacomo Abbruzzese
– Grand Paris de Martin Jauvat
– Tengo Suenos Electricos de Valentina Maurel
– Nayola de José Miguel Ribeiro
– Amore Mio de Guillaume Gouix
– L’étrange histoire du coupeur de bois de Mikko Millylahti
– La Passagère de Héloïse Pelloquet
– Les Années Super 8 d’Annie Ernaux et David Ernaux-Briot
– Les Pires de Lise Akota et Romane Gueret
– Jacky Caillou de Lucas Delangle
– Le sixième enfant de Léopold Legrand
– La cour des miracles de Carine May et Hakim Zouhani
– Memories de Katsuhiro Ōtomo, Kōji Morimoto et Tensai Okamura
– Tout le monde aime Jeanne de Céline Devaux