En avril dernier, Format Court a décerné un prix lors de la onzième édition des Rencontres du moyen-métrage de Brive au film « Peine perdue » de Arthur Harari. Ce conte d’été moite et solaire avait convaincu notre jury par l’intelligence de sa mise en scène, l’élégance de son écriture et la justesse de ses interprètes. Dans le cadre de ce prix, le film fut projeté en présence de l’équipe (le réalisateur, les comédiens (Lucas Harari, Emilie Brisavoine) et le producteur (Nicolas Anthomé/Bathysphère Productions), le jeudi 10 mai dernier.
L’occasion pour nous de revenir également sur la carrière de son auteur, Arthur Harari, cinéaste plus que prometteur de la jeune génération de réalisateurs français (celle de Justine Triet, Guillaume Brac, Hélier Cisterne).
Avant « Peine perdue », le jeune cinéaste s’était illustré avec le mémorable « La Main sur la gueule », moyen-métrage qui avait su réunir en son temps tous les suffrages en remportant notamment le Grand Prix du Jury au Festival de Brive en 2007 et le Lutin du Meilleur Court-Métrage en 2008.
Sept ans séparent les deux œuvres, la rage et la violence qui dynamisait « La Main sur la gueule » a laissé place au spleen langoureux et apaisé de « Peine perdue », rappelant que les aléas de la vie et des chemins sinueux qui conduisent un jeune auteur à la réalisation d’un premier long-métrage échouent parfois et laissent quelques stigmates. Mais nous ne sommes pas inquiets : cet été, Arthur Harari réalisera son premier long-métrage intitulé « Diamant Noir » entre la Belgique, la France et l’Inde. Nul doute que la force, l’élégance et l’intelligence qui imprègnent l’écriture et la mise en scène de ses courts-métrages se retrouveront dans ce premier long déjà très attendu.
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