Vendôme 2012

Vendôme, petite ville chérie des parisiens, offre, à 50 minutes de TGV de la capitale, un festival de cinéma européen toujours plus riche, au fil de ses 21 éditions. Il rassemble des avant-premières de longs métrages, des documentaires de création, un ciné-concert exclusif, des rétrospectives (Solveig Anspach et Les Films de l’Arlequin cette année), des expositions et surtout une compétition de courts-métrages qui compte parmi les plus suivies du circuit des festivals français.

22 films se sont cette année disputés les honneurs qui sont revenus vendredi dernier à « Je sens le beat qui monte en moi » (Grand Prix et Prix de la Jeunesse ), « Fais Croquer » (Prix spécial) et aussi (et surtout) au « Monde à l’envers » (Prix des étudiants, Prix Format Court, Prix d’interprétation pour Myriam Boyer). Retour sur cette édition qui a aussi mis en lumière l’animation italienne et tchèque, le court métrage roumain et le jeune réalisateur Franco Lolli. Riche, on vous disait !

Retrouvez dans ce Focus :

  • Nos prochains sujets, dans les jours à venir…

F comme Footing

Fiche technique

Synopsis : Un matin d’hiver. Marco part avec son père pour un footing de huit kilomètres. La conversation est difficile. En chemin, on comprend qu’un fossé s’est creusé entre Marco, parisien venu passer quelques jours à la campagne, et Jean-Claude, gendarme à la retraite peu ouvert au dialogue. Pourtant l’amour est bien présent, mais les barrières et la pudeur l’empêchent de s’exprimer.

Genre : Fiction

Durée : 17′

Pays : France

Année : 2012

Réalisation : Damien Gault

Scénario : Damien Gault

Image : Pascale Marin

Montage : Cécile Nicouleaud

Son : Benjamin Jaussaud

Décors : Noémie Juillet

Interprétation : Manuel Vallade, Philippe de Jacquelin-Dulphé

Production : La Vie est Belle Films Associés

Article associé : la critique du film

Festival Tous Courts, le palmarès 2012

Le 30ème Festival Tous Courts (Festival International de Cinéma d’Aix-en-Provence et du Pays d’Aix) s’est terminé samedi 8/12. Si la curiosité vous pique, voici la liste des films primés.

Grand Prix : Opowiesci z chlodni (Frozen Stories) de Grzegorz Jaroszuk – Pologne – 2011- Fiction – 26’

Mention Spéciale du Jury : Insignificant Details of the Accidental Episode de Mikhail Mestetskiy – Russie- 2011- Fiction -28’ – Synopsis

Prix Spécial du Jury : Fais Croquer de Yassine Qnia – France – 2011- Fiction – 22’ – Synopsis

Mention Spéciale du Jury : The Devil de Jean-Gabriel Périot – France – 2012 – Documentaire/expérimental – 7’ – Synopsis

Prix uniFrance Films : Le Commissaire Perdrix ne fait pas le voyage pour rien de Erwan Le Duc – France – 2011 – Fiction – 25’ – Synopsis

Prix de la Meilleure Musique Originale : à la compositrice Tifany Veys pour Natasha de Roman Klochkov – Belgique – 2012 – Animation – 14’ – Synopsis

Mention Spéciale Musique Originale : au compositeur Alex McGery pour We Are Your Friends de Léopold Dewolf – Royaume-Uni – 2012 – Fiction – 13’ – Synopsis

Prix du Jury Jeune : The Entertainer de Konstantin Kolesov – Russie – 2011 – Fiction/expérimental – 19’ – Synopsis

Mention Spéciale du Jury Jeune : Abgestempelt (Punched) de Mickael Rittmannsberger – Autriche – 2012 – Fiction – 11’ – Synopsis

Prix des Télévisions Francophones du Festival Tous Courts : Le Cri du Homard de Nicolas Guiot – France/Belgique – 2011- Fiction – 29’ – Synopsis

Mention RTP2 Onda Curta : Insan (Manner) de Mehdi Aghajani – Iran – 2012 – Experimental/ Animation – 8’ – Synopsis

Prix Cinécourts : Les Cerises du bateau de Sarah Hatem – Liban/France – 2012 – Fiction – 24’ – Synopsis

Prix Cinémas du Sud : Nieuwpoort en juin de Geoffrey Couanon – Belgique/France – 2012- Fiction – 30’ – Synopsis

Prix du Public : Opowiesci z chlodni (Frozen Stories) de Grzegorz Jaroszuk – Pologne-2011- Fiction – 26’ – Synopsis

Prix du Jury des Enfants (programme scolaire) : Don’t Go de Turgut Akacik – Turquie – 2010 – Fiction/animation – 3’ – Synopsis

Lauréat du Concours 30e FTC/Arte Creative (programme 30 Images Seconde) : D’ici là-bas de Charlotte Garet – France – 2012 – documentaire expérimental – 5’

Nicolas Gilson: “Je trouve assez triste de voir qu’un film gay attire seulement un public gay »

Programmateur et attaché au point presse du Festival Pink Screens, festival bruxellois des genres et des sexualités différents, Nicolas Gilson était présent au Festival International des écoles de cinéma (Fidec) à l’occasion des cartes roses consacrées au Pink Screens et du premier Prix Queer remis à Huy.

nico-gilson

Peux-tu expliquer brièvement la naissance et l’évolution du festival Pink Screens ?

C’est l’association « Genres d’à côté », créée il y a une dizaine d’années environ, qui a d’abord mis en place un ciné-club. Au début, le festival durait 2 ou 3 jours et se déroulait, déjà à l’époque, au cinéma Nova (Bruxelles). Petit à petit, il s’est agrandi et est passé à 4-5 jours puis à 10 jours. On a aussi déplacé les dates du festival du mois de mai à celui de novembre.

Comment fonctionne le festival et la sélection des films ?

Il fonctionne entièrement sur du bénévolat. Pour trouver des films, nous nous rendons dans d’autres festivals, comme Rotterdam, Berlin, et Cannes. Nous en cherchons aussi dans les programmes du réseau de festivals Queer. Par ailleurs, on nous soumet des films, comme par exemple « Atomes » qui était au FIDEC cette année et qui a déjà un joli parcours pour un film d’école. Ceux qui connaissent le festival Pink Screens savent que celui-ci peut être assez large dans la programmation . Dès qu’un sujet touche les questions de genre, cela nous intéresse. Maintenant, d’année en année, on a de plus en plus de films soumis.

On a l’impression que le Festival Pink Screens touche essentiellement la communauté gay et lesbienne. N’y aurait-il pas un paradoxe quand on sait que l’une de vos intentions est de sensibiliser un large public à la question des genres ?

C’est un débat interne constant. Dans la mesure où le festival ne se limite pas aux thématiques gay et lesbienne mais désire parler de transsexualité, d’identité à travers la sexualité, d’identité de genre et donc aussi du féminisme, des droits de la femme et des minorités en général, on a une volonté de toucher un public très large. En même temps on sait très bien que la base de notre public est en grande partie gay et lesbien mais le public du Nova représente aussi un énorme réseau. On sait aussi que les thématiques des films vont amener un public complètement différent. Personnellement, je trouve assez triste de voir qu’un film gay attire seulement un public gay. C’est dommage mais le « gay moyen » ne va pas forcément s’intéresser à un film lesbien ou à un film qui parle de transidentité ou transsexualité.

En même temps, cette année, on a fait le pari de montrer le documentaire « (A)sexual » d’Angela Tucker. On l’a placé en pleine soirée, à heure de grande audience alors qu’on aurait très bien pu le placer le week-end, en début d’après-midi… et on a fait salle comble, on a dû refuser des gens. Le public a été très varié. Cela prouve bien que des thématiques plus borderline attirent du monde aussi.

Par rapport au choix des films, comment se passe la sélection ?

On essaye d’avoir un équilibre avec des films porteurs et des films narratifs dont l’esthétique ou le contenu sont intéressants. Si on a les deux c’est mieux. Toutefois, il nous est déjà arrivé de passer un film avec une forme un peu bancale mais qui abordait une thématique qui nous plaisait. On essaye aussi d’avoir un équilibre entre les films de fiction, les documentaires et les films expérimentaux.

Quelle place tient le court métrage dans le festival ?

Les séances de courts plaisent au public et je pense que le court permet d’aborder plus de thématiques. Cette année, il y avait plus de courts qu’avant. On avait plutôt des films à tendance « garçons », beaucoup de courts métrage qui abordent la thématique gay de manière variée, souvent très drôle.

Pour la première fois, vous avez collaboré avec le FIDEC en y remettant un Prix Queer et en y présentant deux cartes roses. Pourquoi avoir choisi le festival de films d’écoles de Huy pour remettre un tel prix ?

Le partenariat avec le FIDEC a pu être mis en place grâce à un concours de circonstances. J’ai rencontré l’une des organisatrices par l’intermédiaire du FIFF [Festival international du film francophone de Namur] et j’ai découvert le festival de l’intérieur en intégrant le jury du Fidec l’année dernière. J’y ai vu une dynamique très intéressante et surtout une qualité de programmation. Collaborer avec le FIDEC était donc un moyen de lier les deux festivals mais aussi de pouvoir toucher leur public, plus scolaire. Ce qui était intéressant pour nous, c’était de pouvoir créer une collaboration où l’on pouvait remettre un prix, ce qui nous permettait de faire voyager le film pour faire sa promotion auprès d’autres festivals à la thématique Queer.

Comment s’est déroulée la collaboration entre les deux festivals ?

Je trouve que les organisatrices ont fait preuve d’une belle ouverture d’esprit. Elles ont accepté de parler de la thématique Queer, ce qui ne se fait pas forcément dans les festivals non spécialisés. Chaque année, le FIDEC offre deux cartes blanches à une école de cinéma. Cette année, on a retenu eu l’idée des deux cartes roses pour contextualiser le Prix Queer. A la fin des séances, plusieurs personnes sont venues nous poser des questions. Il y a eu des échanges autour des films et des thématiques qu’ils abordaient.

si-j-etais-un-homme1

Vous avez remis le Prix Queer à « Si j’étais un homme » de Margot Reumont, peux-tu revenir sur les raisons de ce choix ?

Le film de Margot a une esthétique intéressante car elle mêle documentaire et animation. Elle part à la rencontre de quelques filles à qui elle pose la question « comment tu vivrais, qu’est-ce que tu ferais, qu’est-ce que tu serais si tu étais un homme ? » Quelque chose de très naturel transparaît en même temps qu’une forme de timidité qui petit à petit disparaît. Margot fantasme les images par-dessus les témoignages auxquels elle associe un dessin. Puis, du dessin, elle amène une subjectivité où elle projette ce qu’on lui dit. Souvent elle interprète le discours donc il y a déjà un dialogue qui se crée entre le film et son propos. Elle questionne la norme imposée par la société et elle termine très bien en évoquant la manière dont la société enferme la femme et l’homme dans une image clichée d’eux-mêmes. Le film est un vrai bijou.

wer-ich-glucklich-bin

Vous avez également remis une mention à « Wer ich glücklich bin » de Maria Pavlidou. Pourquoi ?

On a remis une mention à Maria Pavlidou qui est toujours étudiante (c’est son deuxième film d’école) parce qu’on trouvait intéressant de voir l’évolution de son travail et de constater qu’elle continuait à aborder les thématiques de genre. Son précédent film « Mann mit bart » était dans notre carte rose présentée au FIDEC. Ce qui est certain c’est que l’Allemagne est en avance sur la question des genres. Il y règne une très grande ouverture d’esprit qu’on ne trouve pas ailleurs. Il y a là-bas un vrai mouvement culturel qui est intéressant. Les pays scandinaves aussi abordent des thématiques sous-jacentes que nous aimons défendre au sein du Festival Pink Screens.

Propos recueillis par Marie Bergeret et retranscrits par Kiki B.

Article associé : le reportage « FIDEC : carte rose au Pink Screens Festival »

Le site du Festival Pink Screens : www.pinkscreens.org

Poitiers, le palmarès des films d’écoles

Il y a deux jours, se terminait le 35ème festival de Poitiers, dédié aux films d’écoles françaises et internationales. D’ici quelques jours, nous vous proposerons nos courts de coeur de cette dernière édition. En attendant, voici son palmarès.

Grand Prix du Jury : En chemin (Doroga Na) de Taisia Igumentseva – VGIK – Russie – Fiction – 2011 – 32 min

Prix Spécial du Jury : Meutre à Junín (Asesinato en Junín) d’Andrew Sala – Universidad del Cine – Argentine – Fiction – 2012 – 10 min

Prix de la Mise en Scène : Pude ver un puma d’Eduardo Williams – Universidad del Cine – Argentine – Fiction – 2012 – 17 min

Prix du Scénario : So It Goes de Anti Heikki Pesonen – Aalto University, School of Arts and Design – Finlande – Fiction – 2012 – 29 min

Mention spéciale du Jury : Volume de Mahalia Belo – National Film and Television School – Royaume-Uni – Fiction – 2012 – 27 min

Prix Wallpaper Post : Yeguas y cotorras de Natalia Garagiola – Universidad del Cine – Argentine – Fiction – 2012 – 30 min

Prix Découverte de la Critique Française : La Sole, entre l’eau et le sable d’Angèle Chiodo – École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs – France – Animation – 2012 – 15 min

Mention spéciale du Jury de la Critique Française : Pude ver un puma d’Eduardo Williams – Universidad del Cine – Argentine
Fiction – 2012 – 17 min

Prix du Public : Armadingen de Philipp Kässbohrer – Kunsthochschule Für Medien Köln – Allemagne – Fiction – 2011 – 23 min

Prix du Jury Étudiant : Entre la noche y el día de Bernardo Arellano – Centro de Capacitación Cinematográfica – Mexique
Fiction – 2011 – 79 min

Prix Amnesty International France : Dusty Night d’Ali Hazara – Ateliers Varan – France – Documentaire – 2011 – 20 min

Prix Côté courts français : Trois secondes et demie d’Édouard Beaucamp – La fémis – France – Fiction – 2012 – 24 min

Festival de Vendôme : Prix Format Court pour « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous !

Composé de Katia Bayer, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud, le jury Format Court a récompensé vendredi 7 décembre « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous, parmi les 22 films issus de la compétition nationale du 21e Festival de Vendôme. Dans son court métrage, également lauréat du Prix Jury étudiant et du Prix d’interprétation, le réalisateur peint le portrait sans concession de la société de consommation, par le biais de l’histoire de son personnage principal (parfaite Myriam Boyer!), une femme d’âge mûr, caissière dans une grande enseigne de supermarchés. Au-delà de ces problématiques sociétales, Sylvain Desclous aborde avec une grande délicatesse la solitude affective, au sein de l’univers professionnel et familial.

vendome-remise-des-prix-2012

Sylvain Desclous, hier soir, à Vendôme, en présence des Jurys Format Court (Katia Bayer, Géraldine Pioud) et étudiant (Lucie Lahel, Garry Lindor, Victor Carme)

Dans le cadre de ce prix, Sylvain Desclous bénéficiera d’un focus consacré à son travail sur Format Court et verra son film projeté le jeudi 10 janvier 2013, à l’occasionde la soirée anniversaire de Format Court, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).

Le Monde à l’envers – Sylvain Desclous – 2012 / fiction / 37 minutes

le-monde-a-l-envers-sylvain-desclous

Synopsis : Une ville moyenne de province. Mado, cinquante-six ans, est caissière dans un supermarché. CDD d’un an renouvelable. Une bonne place pour certains. Une éternité pour Mado. Un beau jour, elle s’échappe. Direction la campagne. Un petit pavillon où vit ce fils qu’elle aime tant et qu’elle voit si peu.

Festival de Vendôme 2012, le palmarès

Le 21ème Festival de Vendôme s’est terminé hier soir. En voici le palmarès.

GRAND PRIX : JE SENS LE BEAT QUI MONTE EN MOI de Yann Le Quellec

PRIX SPÉCIAL DU JURY :  FAIS CROQUER de Yassine Qnia

PRIX DE LA JEUNESSE : JE SENS LE BEAT QUI MONTE EN MOI de Yann Le Quellec

PRIX DU JURY ÉTUDIANT : LE MONDE A L’ENVERS de Sylvain Desclous

PRIX D’INTERPRÉTATION : Myriam Boyer dans LE MONDE A L’ENVERS de Sylvain Desclous

PRIX CINÉCOLE EN VENDÔMOIS : AU CŒUR DE L’HIVER d’Isabelle Favez

PRIX FORMAT COURT : LE MONDE A L’ENVERS de Sylvain Desclous.

De la Toile à lʼÉcran. Nouvelle séance Format Court le vendredi 21 décembre, à l’occasion du Jour le plus court !

Chaque deuxième jeudi du mois, Format Court organise des projections de films courts au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). À l’occasion du Jour le plus court, mis en place par le CNC l’an dernier, les soirées Format Court réinvestiront cette fois lʼécran le vendredi 21 décembre, dès 20h30. Nous vous proposons de découvrir six films courts, récents ou anciens, cultes ou méconnus, toujours au Studio des Ursulines. L’entrée sera exceptionnellement libre d’accès ce soir-là, pour fêter le court métrage !

Programmation

Symphonie bizarre de Segundo de Chomon (film muet, fiction, 1909, 4’22’’, France, Pathé)

symphonie-bizarre

Violons, cymbales, tambours, grosse caisse, flûtes… jettent dans l’air leurs notes discordantes. La fanfare se répand dans les rues et donne une aubade. Assourdis, les habitants des pavillons paisibles jettent des seaux d’eau sur la tête des musiciens qui se dissolvent par enchantement et se répandent dans les rues.

Aglaée de Rudi Rosenberg (fiction, 2010, 19’43’’, France, Karé productions). Prix Beaumarchais au Festival Européen du Film Court de Brest 2010, Prix d’interprétation féminine (Adami) et Mention spéciale au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand 2011

aglaee2

Dans la cour du collège, Benoît perd un pari contre ses copains. Son gage : proposer à Aglaée, une élève handicapée, de sortir avec lui.

Articles associés : la critique du film, l’interview de Rudi Rosenberg

Le Mozart des pickpockets de Philippe Pollet-Villard (Fiction, 2006, 30’, France, Karé productions). Oscar du meilleur court métrage de fiction 2008, César du meilleur court métrage 2008, Grand Prix, Prix du Public, Prix Attention talent FNAC au Festival de Clermont-Ferrand 2007

le-mozart-des-pickopockets-philippe-pollet-villard

Philippe et Richard vivent de petits larcins à Barbès. Ils se retrouvent responsables d’un enfant roumain, sourd et muet. Après avoir tenté de s’en débarrasser, ils tentent de le faire travailler. Malgré la barrière de la langue, l’enfant finit par trouver sa propre méthode pour voler.

L’acteur de Jean-François Laguionie (Animation, 1975, 5’35’’, France, Studio Auditorium du Languedoc)

l-acteur-jean-francois-laguionie

Dans sa loge, un jeune comédien se maquille en vieillard. Mais sous son masque de jeune homme, quel est son véritable visage ?

Article associé : l’interview de Jean-François Laguionie

C’est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli (Fiction, 2009, 23’, France, Dharamsala). César du meilleur court métrage 2010, Prix Révélation au Festival européen du film court de Brest 2009, Sélection à la Semaine de la Critique 2009

c-est-gratuit-pour-les-filles

Dans quelques jours Laëtitia obtiendra son brevet professionnel de coiffure. Elle et sa meilleure amie Yeliz pourront concrétiser leur rêve : ouvrir un salon ensemble. Mais avant de passer son examen, Laëtitia veut aller à une fête.

Articles associés : la critique du film, l’interview de Claire Burger et Marie Amachoukeli

Walking on the Wild Side de Dominique Abel et Fiona Gordon (Fiction, 2000, 13’, Belgique, Courage mon amour). Bayard d’or & prix SABAM au Festival International du Film Francophone de Namur 2000, Meilleur court métrage au Festival Cinemae de Rome 2001

walking11

Un matin, un célibataire timide entre en collision avec une grande rousse. C’est le coup de foudre. Comment revoir cette femme que le destin a mise sur sa route ? La seule chose qu’il sait d’elle, c’est qu’elle travaille dans le quartier nord, là où les femmes vendent leurs charmes. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’elle est femme de ménage…

Articles associés : la critique du film, l’interview de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy

Infos pratiques

– Projection Format Court, le vendredi 21 décembre 2012

– Projection des films : 20h30. Durée du programme : 95′

– Adresse : Studio des Ursulines – 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris – BUS 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon).
 RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée).

Entrée libre !

Infos : soireesformatcourt@gmail.com

Prochaine séance : le jeudi 10 janvier 2013 (Spéciale Anniversaire) !

Retour en images sur la projection Format Court du 8 novembre !

Avant notre huitième séance, vendredi 21 décembre, nous vous proposons quelques instantanés de notre projection de novembre, au Studio des Ursulines, avec les équipes de « Ce n’est pas un film de cow-boys » de Benjamin Parent, « Sur la route du paradis » de Uda Benyamina et « Mamembre » de Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski.

Concours Retour de flamme, spécial Chaplin : 5 x 2 places à gagner !

Il y a quelques jours, nous vous parlions des 20 ans des séances Retour de flamme fêtées en grande pompe au Cinéma Le Balzac. Aujourd’hui, avec l’aimable concours de Lobster Films, à l’initiative de ce programme tout en (re)découvertes féériques, nous vous proposons de remporter 5 x 2 places pour la séance de demain soir (5 décembre, 20h30), consacrée à l’un des maîtres du burlesque, Charles Chaplin. Pour avoir une chance d’assister à cette séance inédite, rien de plus simple : envoyez-nous un petit mot à info@formatcourt.com. Les gagnants seront prévenus par mail.

immigrant

SPÉCIAL CHAPLIN Mercredi 5 Décembre 20h30

Pour les Keatoniens de toujours, ou de la veille, des documents improbables autour de Charles Chaplin, dont un événement : la première parisienne de la nouvelle restauration de The Immigrant. Il y aura également bien d’autres films pratiquement inconnus, en tout cas dans cette qualité, y compris le célèbre Docteur Pyckle et Mr Pride, dont l’auteur-acteur a été la doublure du grand Charlie, un certain Arthur Jefferson, plus connu sous le nom de … Bref, encore une surprise.

Cinéma le Balzac : 1 Rue Balzac – 75008 Paris – Métros Etoile ou George V – www.cinemabalzac.com

Programmation : www.lobsterfilms.com

Atomes d’Arnaud Dufeys

Sélectionné au FIFF à Namur et au FIDEC à Huy cette année, « Atomes » est un court belge puissant et éloquent sur les jeux de pouvoir, la dépendance et les limites personnelles au sein des liaisons déséquilibrées. Cumul audacieux de thèmes tabous, ce film d’école se lance un défi ambitieux qu’il réussit avec brio, si l’on en croit les nombreuses sélections et récompenses en festivals, dont notamment le Prix du Jury Jeune à Huy.

atomes-2

À l’instar des œuvres les plus controversées du vingtième siècle, Arnaud Dufeys dresse, dans « Atomes », le portrait d’un amour intergénérationnel compliqué. Tels Humbert Humbert et Blanche Dubois, son protagoniste Hugo semblerait demeurer dans une phase précoce d’éveil amoureux, où l’objet de son désir ne « grandit » pas avec lui. Tel est le constat qui se dégage de sa relation et son élève Jules. Ce tabou éternel est transposé dans un contexte contemporain et dédoublé par l’introduction de l’homosexualité, triplé même, si l’on y ajoute la question de l’éthique professionnelle dans le milieu scolaire.

Pour sa part, Jules reste un adolescent indécis, à la lisière de la majorité sexuelle, entre innocence et manipulation, entre conviction et expérimentation, entre affection et indifférence, autant de traits de caractère à rendre fou son éducateur peu sûr de lui. Complémentaires par leur âge et leur rôle, réunis par leur attirance mutuelle, ces deux personnages se retranchent incessamment derrière leurs limites, l’un de l’autre et d’eux-mêmes, jusqu’à ce que le jeu devienne incontrôlable.

Dufeys prépare son récit avec soin et établit une tension délicate avant de mettre en scène les gestes « interdits », qui dès lors ne paraissent pas du tout gratuits. Lorsqu’il dévoile la vraie nature de la relation entre le coquin indiscipliné et son mentor désarmé par ses caprices, il opte pour une progression subtile mais percutante : des échanges de regards et de propos ambigus, un moment d’intimité suggestif mais équivoque partagé aux toilettes et finalement des baisers passionnels et intenses dans la cage d’escaliers de l’internat. Le lieu et le cadrage sont exploités de manière presque expressionniste et dupliquent les émotions des personnages qui sont tantôt serrés dans des huis-clos tantôt perdus dans de grands volumes vides et désolants. Ce procédé sous-tend délibérément un certain regard externe (du spectateur voyeur, de la société qui juge… ?) renforçant ainsi le sentiment de proscription. En revanche, le rythme lent, la pudeur des dialogues et le réalisme austère de la mise en scène écartent tout risque de désinvolture.

C’est donc par cette maîtrise du langage cinématographique que l’auteur arrive à s’éloigner des contraintes éthiques, tellement indispensables à l’époque des modernistes Williams et Nabokov (souvenons-nous des sorts tragiques qu’ils ont dû réserver à leurs héros déviants !). Dufeys, lui, s’inscrit dans une logique autre, où plus aucun compte n’est à rendre, ni aucune backstory nécessaire pour légitimer les actions de ses protagonistes. L’écroulement postmoderne des étiquettes manichéennes du bien et du mal nous dispense en grande partie de porter un regard déontologique sur le récit ou d’en exiger une responsabilité morale quelconque. Et pourtant, Dufeys semble incertain de son coup à la fin, lorsqu’il termine avec le départ subit non résolu de Jules. Note fataliste ? Rupture rétributive ? Une chose est claire : qu’« Atomes » électrise, provoque ou frustre, il ne laisse pas indifférent.

Adi Chesson

Consultez la fiche technique du film

Les APEROS-PROJOS : 68ème édition !

Ce vendredi 7/12, les Apéros Projos, proposés une fois par mois par Collectif Prod, reviennent au Café de Paris, avec différents courts au programme.

Avant-programme

CHAUSSURES de Gilad Carmel (drame intimiste – 9min15 – 2012 – Apollonesque)

1ère partie – Thématique « Décalé / Absurde » :

LE CINTRE des Gars en T-Shirt (comédie SF – 5min46 – 2007 – autoproduction)

LE PIED d’Olivier Barma (comédie horrifique – 4min08 – 2010 – T’nT Productions)

LE NUBLE CRAQUENAUDE des Frères Denis (fresque historique absurde – 30min – 2012 -Les Francistes)

LES FILMS FAITS CHEZ KUBRICK des Gars en T-Shirt (sketch parodique – 4min03 – 2011- autoproduction)

MAXIMILIEN de Lewis Eizykman (poème trash – 6min20 – 2012 – Broken)

2ème partie – Émergence

LIFEVER de Ted Hardy-Carnac (drame fantastique – 14min – 2012 – Ciné Qua Non Productions)

THE VAGRANT de Greg Tosolini (science fiction – 7min49 – 2010 – Farcaster Films) :

LES BONNES INTENTIONS de Sophie Perrin (drame – 12min22 – 2009 – Association Racont’arts)

C’EST LE SON DES PÂQUERETTES de Bertrand Lagnes et David Manzato (portrait contemplatif – 17min45 – 2012 – autoproduction)

Infos

Vendredi 7 Décembre à partir de 21H au CAFE DE PARIS
158 rue Oberkampf 75011 Paris
Métro Ménilmontant

Entrée libre !

Infos : http://collectifprod.net/2012/11/16/apero-projo-decembre-2012-68eme-edition/

52e Semaine de la Critique : ouverture des inscriptions

La Semaine de la Critique présentera cette année (16-24 mai) une compétition de 7 longs métrages (premiers et seconds films) issus du monde entier. Un nombre réduit de films pour de nombreuses projections (7 par film) : la Semaine offre une excellente visibilité publique, critique et professionnelle à Cannes. Elle tient à conserver un esprit d’ouverture en présentant également des oeuvres originales et inédites dans le cadre de 3 séances spéciales longs métrages (premiers et seconds films). Fidèle à sa vocation de découverte, la Semaine tient aussi à mettre en lumière la jeune création en programmant une sélection de 10 courts et moyens métrages internationaux. Tous les films sélectionnés, courts et longs métrages, doivent être des premières internationales (premières mondiales pour les films français).

Les inscriptions à la 52e Semaine de la Critique seront ouvertes jusqu’au 22 mars 2013. Date limite d’envoi des films : 5 avril 2013

Pour tout renseignement sur les inscriptions, consultez la FAQ du site de la Semaine ou contactez :

Hélène Auclaire
Bureau des Films
Tel +33 (0)1 45 08 81 56
h.auclaire@semainedelacritique.com

Les dvds et blu-ray des films sont à envoyer à : Semaine de la Critique – Bureau des Films – 17 rue des Jeûneurs – 75002 Paris France

Pour tout autre support, merci de vous mettre en contact avec le Bureau des Films avant tout envoi. Les dvd ou blu-ray arrivés sans inscription réalisée au préalable sur le site de la Semaine de la Critique sera refusée.

A comme Atomes

Fiche technique

Synopsis: Hugo, 34 ans, éducateur à l’internat, voit son quotidien perturbé par Jules, un adolescent provocateur.

Pays : Belgique

Année : 2012

Durée : 18′

Genre : Fiction

Réalisation : Arnaud Dufeys

Scénario : Arnaud Dufeys

Imlage : Lucien Keller

Interprétation: Vincent Lecuyer, Benoit Cosaert, Philippe Massart, Antonin Vandorslaer

Production : Médiadiffusion – Atelier de Production de l’IAD

Articles associés : la critique du film et le reportage sur la compétition nationale au FIFF : « L’art d’aimer chez les Belges»


FIDEC : carte rose au Pink Screens Festival

Il y a quelques semaines, le Festival International des Ecoles de cinéma (FIDEC) clôturait sa 12ème édition. Une édition qui, toujours soucieuse de représenter la diversité cinématographique, inaugurait une collaboration avec le Festival Pink Screens en proposant la remise d’un Prix aux côtés d’une carte rose composée de 13 films explorant la question des genres, des sexualités et des identités multiples. Aperçu de nos 4 coups de Queer.

Pour celle ou celui qui s’intéresse de près ou de loin à la question des genres, le cinéma Nova et le festival Pink Screens n’apparaissent pas telle une équation à deux inconnues mais se révèlent être LE rendez-vous incontournable du mois de novembre, à Bruxelles. Co-organisé par l’asbl Genres d’à Côté et le Nova, le festival offre un voyage de 10 jours au-delà des frontières des identités sexuelles établies et propose une réflexion pertinente sur ce qui forge nos fondements identitaires.

Bang bang

Il est un âge fragile où les sentiments amoureux revêtent une tonalité grave et inégalable. Sans doute est-ce parce qu’ils sont éprouvés pour la première fois. C’est l’âge même où tout semble possible, où les audaces les plus folles rencontrent les rêves les plus farfelus. Dans leur film « Amor crudo », Martí Deus et Juan Chappa abordent avec une belle maîtrise ce premier flash, celui qui fragilise à jamais.

C’est la fin de l’année, Jeremias s’apprête à quitter ses amis de toujours pour aller à la fac. Il sent que cette sensation de bonheur et d’harmonie qui les unit ne va pas durer toute la vie. Il sait surtout qu’il devra se séparer d’Iván, son ami de toutes les fêtes, de tous les moments, même des plus intimes. Alors pour échapper au temps qui joue contre lui, il rêve d’appuyer sur pause. Il rêve que le comportement ambigu de son ami trahisse en réalité des sentiments partagés. C’est que tomber amoureux de son meilleur ami dans une Argentine à la mentalité bien virile n’est pas chose évidente. Deus et Chappa filment leur protagoniste avec une grande sensibilité, sans jamais le laisser tomber, le laissant se découvrir petit à petit de façon pudique à l’image de sa volonté de se rapprocher d’Iván, partagé entre l’envie de se dévoiler et la peur de tout perdre. Comme la chanson du générique du début « Sos lo que buscaba », ce court métrage argentin est un savant mélange de douceur nostalgique et d’amertume édifiante liées à toutes ces premières fois qui jonchent les chemins de nos « oui ».

Pas vraiment romantique, la première fois du jeune Joe ne manque pas de piment en revanche. On le retrouve en tête-à-tête avec un homme bien plus âgé que lui. Ils parlent en langage à peine codé derrière lequel on devine un joli plan Q. « Spring », deuxième volet d’une tétralogie saisonnière de Hong Khaou aime à surprendre le spectateur en attisant ses désirs enfouis. Le jeu pervers S/M dans lequel s’enfoncent doucement Joe et son Mentor va les retrancher dans les limites de l’acceptable et du supportable. Le soleil de printemps qui émane ses rayons sur la capitale britannique contraste fortement avec les ténèbres du fétichisme de l’asservissement humain. Assurément, « Spring » percute telle une claque sur les quatre joues.

Girls who are boys who like boys to be girls

Quand on parle de sexualités différentes, on a trop souvent tendance à les classer en deux catégories, les gays et les lesbiennes. C’est faire fi de toute une série de personnes qui doivent faire face à une identité biologique à laquelle ils ne se sentent pas appartenir. Tant que le passage à l’autre identité ne s’est pas fait, elles vivent un vrai cauchemar. « Le Retour au pays » de Carine Parola donne la parole à ces transidentités qui brouillent les pistes établies. À travers trois portraits croisés touchants, le film livre la réalité des ces clandestins, répertoriés dans aucun registre administratif, condamnés à une vie d’errance et de non-reconnaissance parce qu’ils refusent de se mettre dans une case. C’est aussi pour mettre en valeur leur récit que la réalisatrice a opté pour une mise en scène minimaliste qui présente les trois personnages filmés en face caméra. Dans un premier temps dans l’incapacité d’offrir leur regard à la caméra à cause d’une lumière vive qui les éblouit, ils se racontent et au fur et à mesure que les paroles se font plus intimes, les visages se dévoilent à la lumière tamisée pour replonger petit à petit dans le noir le plus complet. Les frontières physiques et psychologiques se mélangent pour ne faire plus qu’un tout. Une très belle réflexion sur son rapport à soi et son rapport aux autres !

le-genre-qui-doute

De son côté, « Le Genre qui doute », film de Julie Carlier, poursuit le questionnement à travers une peinture émouvante et sensible de Chris, un transgenre. Par son vécu, il remet en question les principes de masculinité et de féminité qui régissent nos façons d’appréhender la question des identités multiples, celles que nous avons reçues et derrière lesquelles nous sommes perçus et jugés, celles qui nous construisent aussi. Le documentaire de Julie Carlier révèle le quotidien de ces personnes qui refusent les étiquettes et qui s’en affranchissent délibérément. Un combat contre les autres et une quête pour soi.

Parce que des barrières persistent et empêchent toujours les minorités sexuelles d’acquérir l’égalité de leurs droits, le Festival Pink Screens force l’admiration dans sa volonté de promouvoir les différences. Le fait que le Fidec ait offert une carte rose au Pink Screens ne nous étonne finalement pas du tout et prouve une nouvelle fois que le Festival hutois, animé par un dynamisme revigorant se met sans cesse au diapason avec la société qui l’entoure et n’hésite jamais à surprendre les amateurs du court.

Marie Bergeret

Consulter les fiche techniques de « Amor crudo », « Spring », « Le Genre qui doute » et « Le Retour au pays »

Article associé : l’interview de Nicolas Gilson, programmateur et attaché au point presse du Festival Pink Screens

G comme Le Genre qui doute

Fiche technique

le-genre-qui-doute

Synopsis : Qu’est-ce qui définit la masculinité et la féminité ? Comment jouer avec les genres qui ne sont pas les nôtres ? A travers ce portrait, la réalisatrice ouvre à la réflexion et à l’émotion.

Genre : documentaire

Durée : 18’

Pays : Belgique

Année : 2010

Réalisation : Julie Carlier

Image : Mortimer Petre

Montage : Mathilde Godenir

Son : Maxime Cloet

Interprètes : Chris Cullus, Charlotte Ledent, les drag kings de Bruxelles, Aurel Prentice, Benoit Fasquelle alias Miss Martine, Franck Philippe Timbal, Max Nisol, Nathalie Leenem alias Jimmy, Robin Van Rayen

Production : Les Ateliers de l’INRACI asbl

Article associé : le reportage FiDEC: carte rose au Pink Screens Festival

R comme Le Retour au Pays

Fiche technique

Synopsis : Comment vivre, sans papier, sa transidentité dans une société occidentale hétéro-centrée vous assignant à une position à l’errance et au désespoir ? Portraits croisés de trois individus touchants et troublants.

Genre : documentaire

Durée : 9’30’’

Pays : France

Année : 2011

Réalisation : Carine Parola

Image : Carine Parola

Montage : Carine Parola

Son : Carine Parola

Interprètes : Florian Saez, Lalla Kowska Régnier, Kay Garnellen

Production : Carine Parola

Article associé : le reportage sur la carte rose Pink Screens au Fidec

A comme Amor Crudo

Fiche technique


Raw Love (Amor Crudo) – With English Subtitles par martindeus

Synopsis : Football, amis et sentiments se mélangent. Le dernier jour d’école, tout semble encore possible.

Genre : fiction

Durée : 15’

Pays : Argentine

Année : 2008

Réalisation : Martín Deus et Juan Chappa

Scénario : Martín Deus

Image : Sebastían Gallo

Montage : Alberto Ponce

Son : Ezequiel Brodsky

Musique : Nicolás di Paolo

Interprètes : Felipe Villanueva, Valentino Arocena, Katja Alemann

Production : La Nueva Metropol

Article associé : la critique du film

S comme Spring

Fiche technique

Synopsis : Le jeune homme s’embarque dans un plan SM avec un inconnu. Excitation, danger…et un dénouement qui transformera les deux protagonistes.

Genre : fiction

Durée : 13’

Pays : Grande-Bretagne

Année : 2011

Réalisation : Hong Khaou

Scénario : Hong Khaou

Image : Richard Lonsdale

Montage : Mark Towns

Son : Pete Cowasji

Musique : Gez LLoyd

Interprètes : Jonathan Keane, Chris O’Donnell

Production : Hong Khaou, Richard Lonsdale

Article associé : le reportage FiDEC: carte rose au Pink Screens Festival

Focus FIDEC 2012

Le Festival des écoles de cinéma (FIDEC) s’est clôturé il y a quelques semaines. L’occasion pour Format court d’attirer votre attention sur l’un des rares Festivals belges à être à la fois vitrine et laboratoire de la jeune création cinématographique nationale et internationale.

La 12ème édition a accueilli deux invités de choix : l’INSAS qui a continué à célébrer son demi-siècle et le Pink Screens Festival, festival bruxellois des genres d’à côté, qui s’est vu offrir deux « cartes roses » et dont l’équipe a remis un Prix Queer à « Si j’étais un homme » de Margot Reumont.

Entre de jolies (re)découvertes et des graines de talents, le FIDEC a une nouvelle fois prouvé que le cinéma court avait le vent en poupe !

Découvrez dans ce focus :

– L’interview de Nicolas Gilson, programmateur et attaché au point presse du Festival Pink Screens

La critique de « Atomes » d’Arnaud Dufeys (Belgique, 2012)

Le reportage sur la carte rose au Pink Screens Festival